mercredi 7 septembre 2011

Les invasions barbantes

Ils sont parmi nous, de plus en plus nombreux, véritable population au sein de la population.
Il n'est maintenant plus possible de faire un pas dans une grande ville sans croiser l'un de ces étrangers au corps traditionnel français, portant haut les traditions et les coutumes du pays dont ils viennent. Ils ont bien l'apparence d’êtres humains, mais il n'est toutefois pas possible de les considérer comme identiques, même en fermant les yeux sur leurs différences morphologiques. Quelque chose les distingue, les distinguera toujours, ne serait-ce que leurs accents, et plus généralement, leurs façons de s'exprimer.
Ils colonisent des pans entiers du territoire français, sans vergogne, et s'installent un peu partout, faisant fuir ici et là la population indigène. Déjà de nombreuses communes changent inexorablement et se départissent, peut-être à jamais, de leur identité bien française.
Attirés par les richesses de notre pays, ils sont toujours plus nombreux à s'y installer, sans se soucier du fait que par leur faute, la France n'est déjà plus tout-à-fait la France.
Je veux bien entendu parler des Anglais...

Frères et sœurs, ouvrons les yeux : les sujets de la Perfide Albion, fuyant leur terre ingrate, si ingrate qu'il n'y poussent que des rouquins au visage constellé de taches de rousseur, se réfugient chez nous pour échapper aux nombreux cataclysmes qui secouent cette île maudite des dieux : anglaises aux grandes dents, famille royale ridicule faisant rire la terre entière, gastronomie à même de mettre en déroute une armée entière de légionnaires aguerris et surentraînés (on comprend maintenant les échecs répétés pour tenter d'envahir ce pays), le couple Beckham...


D'accord les Anglais qui viennent chez nous sont des sinistrés et réclament à ce titre un asile, mais est-ce une raison pour le leur accorder, tant nous croulons sous le nombre ?
La question mériterait d’être posée si les Anglais et nous partagions la même culture, mais nous voyons bien que nous sommes trop différents pour qu'une entente harmonieuse règne entre eux et nous. Ainsi ils ne font pas le moindre effort pour s’intégrer : combien de parents se plaignent que dans les cantines scolaires, pour ne pas offenser les élèves anglais et respecter leurs coutumes alimentaires, il a été décidé de donner à tous les enfants des repas à base de « fish and chips » accompagnés de petits pois verts fluorescents et  arrosés de sauce à la menthe ?
Combien de citadins se plaignent que, dans le quartier de la Goutte d'or, des Anglais ivres morts, comme tous les vendredis et veilles de week-end, bousculent en passant les religieux qui bloquent tranquillement les rues pour faire leur prière ? Ces gens-la ne respectent même pas le pays d'accueil et ses habitants...
Non, leur civilisation et la nôtre sont incompatibles, reconnaissons-le !
Et puis l'Histoire le révèle : nous nous sommes toujours affrontés, ils n'ont eu de cesse de nous rabaisser, de nous humilier... ainsi comme le rappelle Abibatou, cette pittoresque parisienne en boubou avec son délicieux accent à la Arletty :

- Les Anglais ils nous ont bwûlé Jeanne d'Awc, faudwait pas l'oublier, mewde !!! Et puis regawdez-les, ils sont vwaiment pas comme nous, et ils sont de plus en plus nombweux! On n'est plus chez nous, bowdel!

Quand on interroge là-dessus un Anglais, il nous sort toujours le même refrain : "la France a une dette morale envers l’Angleterre qu'elle doit réparer, à cause de la colonisation normande de 1066", mais qui niera que Guillaume le Conquérant a énormément apporté à ce pays sous-développé et barbare, comme la crème fraîche, le parapluie, les falaises de craie (importées à Douvres) et même l'introduction du camembert, près de mille ans avant son invention en France (mais cela n'a hélas pas duré, les bons fromages, plus fragiles que les rustres Cheddars, ayant eu du mal à s'acclimater au royaume saxon) ? Cela écorcherait la bouche des Anglais de reconnaître qu'ils ont bénéficié des apports normands ? Au lieu de cela les Anglais ne cessent de rabâcher les torts qu'on leur aurait infligés, comme le montre l'exemple d'Andrew, simple retraité vivant dans un foyer Sonacotra du Morbihan : 

- Je porte encore en moi l'humiliation et les souffrances que les troupes françaises ont fait subir à mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-...........................-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grand-père, nous dit-il dans son sabir oxfordien, quand un régiment entier de bidasses froggies, en manque de normandes suite à un long séjour sur nos terres, et mystérieusement incapable de succomber aux charmes de nos propres femmes, lui a fait subir les pires outrages, au point que ces barbares lui ont infligé des stigmates à vie en lui agrandissant le ... euh... enfin bref... ! Cet épisode tragique s'est transmis de père en fils dans notre famille, de génération en génération, et tous à tour de rôle, nous avons promis : « Souviens-toi du trou normand ! », alors arrêtez de nous les briser avec votre petite guerre de cent ans... ! » 

Je vous le dis, aucune réconciliation, aucune assimilation possible, il faudra sans-doute un jour les renvoyer sur des bateaux, sur la Manche...

Mustafa Abd El Martel arrêtant les Anglois à Poitiers en 732

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