La nuit phosphorescente en
sa pâle vigueur,
Froides constellations au
printemps chimérique,
Tisse sa toile éclose
embaumée de splendeur
Comme un corail d'argent
sur la voûte pudique.
Les parfums chatoyants
d'une forêt en pleurs
Que l'aube satinée couvre
d'un voile vide
Efface le miroir du
linteau de douleur
Percé du souvenir des
étoiles livides.
Quand le soir si souvent
dans le silence heureux
Verse son horizon comme
une source frêle,
Mon cœur, léger navire
aux mâts aventureux,
Nage vers un couchant aux
flammes irréelles,
Échos luminescents d'un
vase transparent
Aux parois réfléchies
sur un fil de diamant.
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