"Sortis" (enfin!) le 22 avril
lundi 26 mars 2012
mercredi 21 mars 2012
Franchement, il y a des coups de pied au cul qui se perdent…
L’avantage d’une campagne
politique, le seul peut-être
d’ailleurs, est que du fait de leur exposition médiatique
constante, les différents candidats ne peuvent masquer leur vrai
visage très longtemps, surtout s’ils sont amenés à réagir à
chaud à une actualité particulièrement lourde.
Si le contexte n’était pas aussi sanglant, je dirais qu’il est savoureux d’observer des personnalités qui, la veille encore se livrant aux amalgames les plus grossiers, nous donnent aujourd’hui des consignes pour éviter soigneusement toute assimilation blessante, maintenant qu’il est établi que le tueur n’est pas celui qu’ils imaginaient (espéraient?).
Ce fut ainsi le cas
pour cette triste affaire des tueries de Montauban et de Toulouse
lors de laquelle nous avons pu avoir un bel échantillon de la
bassesse dans laquelle peuvent se vautrer certains des prétendants
au poste suprême, véritables VRP de la connerie ambiante.
Je ne reviendrai pas
sur le meurtre effroyable de ces innocents, militaires et civils ;
tout a déjà été dit, et sans doute mieux que je ne saurais le
faire, mais il est une chose que je ne peux toutefois passer sous
silence, cette propension de politiciens de bas étage à récupérer
sans en avoir l’air les faits, les victimes, pour nous tartiner
leur idéologie putassière jusqu'à la nausée (pour employer un
terme à la mode). Je pense principalement à messieurs Mélenchon,
Bayrou, et à quelques autres (dont l’inévitable Dominique Sopo de
SOS Racisme).
Je vous rappelle rapidement ce
qui s’est passé : à peine l’odieux forfait accompli, et
alors que la France entière, sous le choc, se demandait qui avait pu
commettre pareille infamie, et sous quel motif, certaines
personnalités médiatiques ont cru bon d’accuser, sans preuve
aucune, encore une fois, la présidente d’un certain parti, ainsi
que ses membres, d’être plus ou moins directement liés à cette
abomination, les horreurs des crimes du fou furieux norvégien étant
dans toutes les mémoires.
L'actuel président de la République et son ministre de l’intérieur ont également fait les frais de cette chasse aux sorcières qui ne dit pas son nom.
Dès
lors ce fut le concours de celui qui irait le plus loin dans la
calomnie ; chaque personne osant ainsi critiquer le délire
immigrationniste et multiculturel de notre époque était derechef
rangé parmi les complices de l’assassin, que l’on voyait de plus
en plus comme un cas social bas du front et la bave aux lèvres,
exhibant un magnifique crâne rasé (amis chauves méfiez-vous, vous
êtes suspectés d’office…). L’amalgame sans vergogne était
devenu le maître mot.
Et puis, et puis…
Et puis ce
mercredi, le pays apprend subitement l’identité de l’homme qui
serait responsable de ces actes barbares : catastrophe pour nos
donneurs de leçon progressistes ! Celui-ci est en fait,
semble-t-il, un franco-algérien lié à une organisation terroriste
islamique. Alors soudain nos bonnes consciences sonnèrent le tocsin
et ce fut le branle-bas de combat dans les rangs de la tolérance et
du respect (enfin tout dépend pour qui…) : le mot d’ordre
devint subitement « pas d’amalgame entre les musulmans
ordinaires et l’assassin ». La palme revient sans aucun doute
à l’inénarrable Jean-Luc Mélenchon qui crut bon de décréter
que notre premier devoir était dorénavant la lutte contre toute forme
d’assimilation (entre l’Islam et le terrorisme bien entendu)…
Ah bon monsieur
Mélenchon ? En ce qui me concerne, je pensais bêtement que
dans ce genre d’affaire la priorité était de protéger les cibles
potentielles en faisant en sorte qu’un tel massacre ne se
reproduise plus, quitte à devoir prendre des mesures peut-être
injustes, mais nécessaires à l’encontre des populations à risque
(contrôles « au faciès » renforcés par exemple, encore
que l’on pourrait très bien m’objecter que ceci ne prémunit pas
forcément contre ce genre de crime ; après tout l’assassin
dans le cas qui nous occupe avait un passeport français…).
Ecce Homo ! Voici
l’homme qui, étant un franc-maçon notoire se réclamant des
Lumières (on ne rigole pas dans le fond !), devrait normalement
en profiter pour pousser une bonne gueulante contre l’obscurantisme
religieux. Mais pas de chance, il se trouve que Monsieur Mélenchon
est en réalité un sacré hypocrite, doublé d’un lâche de
compétition, ce qui fait que vous pouvez toujours repasser pour une
condamnation en règle des méfaits de la religion. Je vais finir par
croire que le tablier traditionnel des franc-maçon est juste un
petit accessoire pour faire joli quand on fait la poussière, parce
que visiblement ces messieurs ne s’occupent pas de grand-chose
d’autre, ou bien alors s’agit-il d’un morceau de vêtement
destiné à cacher une absence embarrassante d’attributs
symbolisant une certaine forme de virilité, ce qui expliquerait
beaucoup de choses…
Quand on voit la finition du tablier on comprend qu'ils n'aient plus assez pour se payer l'aspirateur qui va avec
Attention, lecteur,
rassurez-vous, Monsieur Mélenchon est quand même en guerre contre
les formes d’oppression religieuses, mais pas n’importe
lesquelles : celles provenant presque exclusivement de
fondamentalistes catholiques. Pour les autres c’est regrettable,
mais le MélenchonTM
ne fonctionne pas (l’option « je critique les dérives de
l’Islam » n’étant hélas pas disponible en série pour ce
modèle dont on cherche encore l’utilité, et comme il nous coûtait
trop cher tout équipé – ah le train de vie des sénateurs !
- il a fallu choisir…).
Ainsi imaginez un instant que le
tueur de Montauban et de Toulouse ait été – horreur ! – un
catholique intégriste. Pensez-vous
vraiment que cette fois Monsieur Mélenchon se serait empressé d’éructer
« Notre premier devoir est de lutter contre tous ceux qui
assimileraient les agissements de cet assassin à la religion
catholique ! » Si votre réponse est affirmative,
laissez-moi vous dire, cher lecteur, que vous êtes doué d’une
imagination remarquable et que vous devriez envisager une carrière
dans la littérature de science-fiction.
Bref, dormez tranquilles bonnes
gens, sachez que monsieur Mélenchon vous défendra toujours contre
le moindre assaut des hordes de fanatiques chrétiens qui pullulent à
chaque coin de rue, vous menaçant de leurs… euh… ben…euh…
goupillons. En revanche, si vous êtes davantage incommodés par les
barbus hirsutes, le prosélytisme à outrance, les prières sur la
voie publique et surtout les munitions de 9 mm (il y en a qui se
plaignent pour un rien, vraiment…) il faudra vous adresser a un
autre service…
En y repensant, je ne peux
m’empêcher de rapprocher Jean-Luc
Mélenchon de Ken Livingstone, dit Ken le Rouge, l’ancien maire de
Londres. Ce dernier n’ayant pas trouvé mieux que de déclarer
récemment dans une mosquée de la capitale anglaise tenue par des
intégristes que s’il était réélu il ferait en sorte que Londres devienne « un phare de l’Islam ».
L’Histoire change, mais les collabos
restent.
Si le contexte n’était pas aussi sanglant, je dirais qu’il est savoureux d’observer des personnalités qui, la veille encore se livrant aux amalgames les plus grossiers, nous donnent aujourd’hui des consignes pour éviter soigneusement toute assimilation blessante, maintenant qu’il est établi que le tueur n’est pas celui qu’ils imaginaient (espéraient?).
Malgré
cette bourde énorme, une de plus sur leurs CV de moralisateurs de
pissotière, les mêmes minables n’hésiteront toutefois pas à se
poser en eternels donneurs de leçon, leur rôle attitré, puisque
visiblement ils ne savent rien faire d’autre. Alors Messieurs
Mélenchon, Bayrou (et dire que j’ai envisagé un instant de voter
pour lui…), Thibault et consorts, continuez de cracher sur ceux qui dénoncent
vos lubies immigrationnistes, continuez de favoriser le
communautarisme, ou de réclamer la régularisation de tous les
clandestins (selon votre sensibilité politique), continuez
d’importer chez nous les conflits des peuples étrangers, et
surtout pensez à bien verser une larme devant les caméras, une fois
que l’irréparable, mais hautement prévisible, s’est produit.
C’est en quelque sorte aux bouffons de tragédie que revient la
tâche d’amuser les spectateurs avant le drame final.
Je me permets humblement pour ma
part de vous rappeler la célèbre formule de Bossuet : « Dieu
se rit des hommes qui se plaignent des effets dont ils chérissent
les causes »…
Ken Livingstone se demandant si sucer goulûment un jihadiste est permis par la religion
lundi 19 mars 2012
Un peu de mathématiques, pour changer...
Je me suis récemment
aperçu que la France occupait la deuxième place pour le nombre de
lauréats de la médaille Fields, cette prestigieuse récompense qui
sacre un travail particulièrement remarquable dans l'art si complexe
(et pourtant non moins réel s'il faut vous mettre les points sur les i... je me demande qui comprendra cette
blague vaseuse...) des mathématiques, accompli par un jeunôt
de moins de quarante ans.
Il y a ainsi de quoi
pavoiser, toute modestie mise à
part.
Il en de même pour le
prix Abel, équivalent du prix Nobel pour les mathématiques, dans le
classement duquel la France occupe la deuxième place, avec trois
titres, derrière les États-Unis et leurs six nominations.
En ces temps de naufrage
généralisé et de lente déchéance, il reste malgré tout des
aspects satisfaisants ; lecteurs, je vous autorise donc à pousser un
discret , quoique vivace, « hourra » (en faisant
attention toutefois de ne pas gêner vos voisins) avant de reprendre
le fil de ce texte.
*****
C'est ainsi que, pour
fêter cette encourageante double deuxième place (oui nous sommes un
peu les Poulidor des mathématiques), je vous propose une petite
curiosité amusante... rassurez-vous, on parlera bien de
mathématiques, mais tout ceci restera fort simple...
J'errais ainsi, il y a plusieurs jours de cela sur la toile, quelque peu perdu, mon site
favori de photos érotiques d'art étant en cours de
réglage, et donc non disponible. Je tombai alors, un peu par hasard,
sur un site de jeux qui me proposa une partie de nim contre
l'ordinateur.
Vous ne connaissez pas le
jeu de nim ? Mais si voyons, il s'agit de ce jeu très simple
dans lequel chaque joueur, à
tour de rôle, doit enlever un, deux, ou trois éléments d'une
rangée de bâtonnets, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, le
jouer ayant ôté l'avant-dernier bâton étant déclaré vainqueur.
Les amateurs de Fort Boyard sauront de quoi je veux parler...
Comme je viens de l’écrire
plus haut (je n’hésite pas à
me répéter pour mes lecteurs inattentifs), chaque joueur,
lorsque vient son tour, a le droit d'enlever un, deux ou trois
bâtonnets. C'est lui qui décide. A première vue on pourrait croire
que ce triple choix implique quantités de combinaisons variées, ce
qui fait qu'il ne doit pas être facile de définir une stratégie
gagnante. Et bien pas du tout chers lecteurs, ceci est au contraire
enfantin, grâce aux mathématiques.
Démonstration :
Tout d'abord laissez-moi
planter le décor en affirmant péremptoirement la proposition
suivante : si lorsque votre adversaire commence son tour, il a
devant lui un nombre de bâtonnets égal à
un multiple de quatre plus un, c'est-a-dire un, cinq, neuf, treize,
dix-sept..., vous avez gagné !
Pour démontrer cette
affirmation bien audacieuse, nous allons procéder en utilisant le
fameux principe de la récurrence, popularisée par ce bon Blaise
Pascal, et qui stipule grosso-modo ceci :
« Si une
proposition, variant en fonction d'un entier naturel N, est vraie au
premier rang (N prenant la valeur 0 ou 1 selon le contexte) et si, en
faisant l’hypothèse qu'elle est vraie au rang n (n ayant une
valeur quelconque), elle se retrouve également vraie pour le rang
suivant (c'est-a-dire n+1), alors cette proposition est vérifiée
pour toute valeur de N... »
Je sens le nombre de mes
fidèles, déjà pas bien haut à
la base, chuter vertigineusement au vu de cette phrase plutôt
indigeste. Mais rassurez-vous lecteurs (du moins ceux qui
restent...), là est la
partie la plus compliquée de l'article. Tout ce qui va suivre n'est
qu'une simple illustration qui vous aidera à
mieux comprendre...
- Ainsi donc, si je considère ma proposition « l'adversaire se retrouve avec un nombre de bâtonnets égal à quatre fois un entier naturel plus un », voyons ce que cela fait au premier rang, c'est-a-dire si cet entier naturel est égal à … 0
L'adversaire doit jouer
avec un nombre de bâtonnets égal à
un... ce qui n'est pas beaucoup, certes, mais ce qui veut surtout
dire qu'il a perdu d’après les règles du jeu. Difficile de faire
plus simple, vous en conviendrez...
- Maintenant supposons que pour un entier naturel égal à n, l'adversaire qui se retrouve avec quatre fois n plus un a perdu contre vous, qu'en est-il si cet entier naturel est égal à n+1 ?
L'adversaire peut enlever
un, deux ou trois bâtons, ce qui fait que lorsqu'il aura fini de
jouer vous aurez devant vous
4*(n+1)+1 – 1 (2 ou
3)
soit
4*n+4+1- 1 (2 ou
3)
donc
4*n+5- 1(2 ou 3)
et enfin
4*n+4 (3 ou 2)
Ça va, vous suivez ?
Comme c'est votre tour, il vous suffit de retirer un nombre de
bâtonnets tel que votre adversaire reprendra la partie avec 4*n+1,
combinaison qui lui est fatale, par hypothèse (sauf si bien entendu
vous jouez comme un manche et/ou que vous êtes un admirateur
inconditionnel de Jean-Luc Mélenchon,
auquel cas je ne peux plus rien pour vous). Ainsi, si vous enlevez
respectivement trois, deux ou un bâtonnet, votre adversaire se
retrouve avec la fameuse combinaison fatale, et vous avez gagné (et
démontré la proposition au passage), pourvu que vous appliquiez
à chaque fois que c'est
à vous de jouer la proposition suivante :
« vous devez retirez un nombre de bâtonnets tel que votre
adversaire doit entamer son tour avec un nombre de bâtons égal à
un multiple de quatre plus un »
En réalité cette
proposition revient à
dire que le vainqueur est fonction du nombre de bâtons au départ :
si la partie débute avec un nombre de bâtonnets égal à
un multiple de quatre plus un, proposez élégamment à
votre adversaire, en bon sportif que vous êtes, qu'il entame la
partie, sinon faites tout ce qui est en votre pouvoir (en usant de
menaces de mort au besoin) pour commencer...
Il ne vous reste plus qu'a
vous entraîner, ici par exemple...
« Quelqu'un
pourrait-il m'expliquer ce que je viens foutre dans cette
histoire??? »
lundi 12 mars 2012
Les chats ninjas
Et oui, les chats déploient des trésors de ruse pour vous pourrir la vie à six heures du matin et/ou piquer les conserves de thon (et l'ouvre-boîtes!) que vous aviez méticuleusement cachés dans un coin sombre du grand cagibi, mais quand on les adore on leur pardonne bien volontiers...
dimanche 4 mars 2012
Coup de gueule
Intéressant article du
journal algérien El Watan à propos du forum France-Algérie(FFA).
Extraits :
- «La reconnaissance des fautes et crimes commis durant la période coloniale permettrait à notre pays de faire une fois pour toutes le deuil de l’épisode algérien tout en se projetant vers le futur», ajoutent-ils. Le FFA appelle à la reconnaissance des crimes d’Etat sur le sol français en 1961/62, désignant la répression sanglante des Algériens lors de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris et de celle du 8 février 1962, au métro Charonne, contre les crimes de l’OAS et pour la paix en Algérie.
- Par ailleurs, le FFA constate avec «regret» les conditions de durcissement des lois relatives à l’entrée et au séjour des étrangers. Il réprouve l’utilisation du débat sur l’immigration à des «fins politiciennes et électoralistes» ainsi que les «entorses» aux droits de l’homme qui sont occasionnées par les nouvelles règles relatives à l’entrée et au séjour des étrangers. Le Forum estime aussi que les conditions d’octroi de visas de séjour en France ont été considérablement durcies au cours du dernier quinquennat, jugeant que le coût «excessif et dissuasif» devrait être revu à la baisse d’autant, rappelle-t-il, que ce montant n’est pas remboursé en cas de refus.
- Concernant l’islam, il estime que «la reconnaissance de la culture musulmane au sein de l’identité française est un point névralgique pour l’avenir collectif», soutenant, par ailleurs, la proposition d’introduire une fête musulmane et d’une fête juive (en remplacement de deux autres jours fériés) dans le calendrier français.
Oui donc, si l'on résume, cela nous donne un ramassis de
pleurnicheurs qui, prétendant parler au nom du peuple algérien, se
rendent compte que cinquante après son indépendance, l’Algérie
est dans une situation calamiteuse et que cette fois on ne peut plus
vraiment accuser les occidentaux, parce que c'est trop voyant. Alors
on refait encore son gros blocage sur la guerre d’Algérie pour la
énième fois, en omettant bien entendu de parler des crimes odieux
du FLN. A en croire cet article qui semble tout droit sorti du
concours du “plus manichéen que moi tu meurs”, la France seule a
commis des fautes. Pour les responsabilités du camp d'en face,
circulez, y a rien à
voir, allez hop!
Donc hein, chut... attention... non il n'y a jamais eu de trafic de
populations occidentales mises en esclavage par les pirates
barbaresques qui écumèrent la Méditerranée durant plusieurs
siècles, pirates barbaresques originaires de - tiens comme c'est
étrange ! - ce qui n’était pas encore l’Algérie, alors
province ottomane. Non, il ne faut surtout pas dire que sous la colonisation française,
la population indigène d’Algérie a considérablement augmenté,
car mieux soignée, et que son espérance de vie a également
sensiblement augmenté. Non, il ne faut rappeler que les aspects
négatifs de la colonisation. Toute autre parole est interdite, voire
sujette à poursuites...
Et puis bien entendu il ne faut pas non plus rappeler que ces
salopards de colons français ont aménagé et développé le
territoire de ce qui allait devenir l’Algérie, créant de ce fait
des infrastructures qui allaient bénéficier aux algériens après
l’indépendance... chut, ceci n'a jamais existé, voyons!
Ah, et puis bien entendu, alors que l'on couine tous les quatre
matins en versant des larmes de crocodile sur les horreurs de la
colonisation française (que je ne nie pas au passage), il est en
revanche tout à fait
normal que les algériens, eux, viennent coloniser le territoire
français. Ils ne sont jamais trop nombreux. Le peuple français lui n'a rien à
dire, et il est même scandaleux que cette colonisation qui ne dit
pas son nom ne soit pas davantage facilitée par nos élites (pourtant ce n'est pas par manque de volonté, on dirait), d’où
les pleurnicheries sur les visas (on croit rêver!).
Le peuple algérien, lui, a le droit d’évoquer son identité
nationale dans sa constitution, mais la France, elle, doit se taire
et faire de la place aux nouveaux venus qui ne doivent surtout pas
s'adapter au pays d'accueil. Au contraire, la mode de nos jours, la
grande idée géniale et salvatrice, est que le pays d'accueil doit s'adapter aux
revendications des nouveaux venus!
Nous vivons décidément une époque formidable...
Photo d'une famille de français de souche originaire du Berry (vingtième siècle)
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