Un morceau de musique pour
changer, en attendant un article plus long, sur un tout autre sujet.
Pour la petite histoire,
cette pièce orchestrale est en réalité un cadeau de Wagner à
sa femme, Cosima, la fille de Franz Liszt. Il fit jouer la Siegfried
Idyll par un orchestre installé dans l'escalier de sa demeure (je
pourrais presque entendre cette mauvaise langue de Debussy déclarer que
Wagner est ainsi en quelque sorte celui qui annonce la musique
d'ascenseur...), le jour de noël de l’année 18.. (j'ai la flemme
de vérifier), car il se trouve justement que Cosima était née le
même jour que le petit Jésus, à
quelques années près, je vous l'accorde (ce qui est assez moyen
quand on aime les cadeaux, soit dit en passant...).
Le thème principal est
tiré de l’opéra “Siegfried” du même compositeur, l'une des
parties de son monumental cycle dénommé “le Ring” ou “l'anneau
du Nibelung”, et plus précisément du final de l'acte III, lors de
la grande scène d'amour entre Brünnhilde
et Siegfried.
Je mets cet article dans la catégorie “le coin des poètes”, car il s'agit de l'un des morceaux les plus poétiques que je connaisse. Il peut évoquer, selon l'auditeur, un soir particulièrement paisible au bord d'un lac dont la surface immobile réfléchirait la lumière pure et cristalline de la lune (applaudissements et « Oh ! » d'admiration sont de rigueur).
Ainsi mesdemoiselles mesdames, si un jour l'homme de votre vie vous dédie un tel chef-d’œuvre, et dirige tout un orchestre dans l'escalier de votre domicile pour le jouer (en appartement cela risque d’être un peu plus compliqué ceci dit...) vous saurez que vous aurez mis la main sur une perle rare !
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