Monsieur Mélenchon, le
bouledogue acariâtre du Front de gauche, a
récemment déclaré, lors d’un de ses discours de dhimmi
candidat, qu’il rejetait la vision paranoïaque du « choc des civilisations » théorisée par l’américain Samuel Huntington, et qui voudrait grosso-modo que le monde soit divisé en
grands groupes culturels parfois si différents que leurs rencontres
donnerait immanquablement lieu à des conflits plus ou moins
violents.
Cette théorie vaut ce qu’elle
vaut et mérite bien entendu d’être discutée, comme toute idée,
mais il faut savoir qu’elle constitue une sorte d’épouvantail
pour toute personnalité de gôôôôche qui se respecte. C’est
ainsi qu’agiter devant un héraut de la générosité,
de la solidarité et du progrès, bref du Bien contre le Mal, le
spectre du choc des civilisations, revient en quelque sorte à forcer
un mélomane fanatique à écouter un morceau de Justin Timberlake :
le coup risque d’être tellement fort que la victime a toutes les
chances de s’effondrer par terre, agonisant dans des convulsions
atroces (ce qui peut toutefois se révéler utile lorsque l’on veut
se débarrasser d’un militant du NPA (oui il paraît qu’il en
reste, et même qu’ils sont plus nombreux que les lecteurs de ce
blog (ce qui entre nous… enfin entre moi… n’est pas très dur
(mais c’est pas bientôt fini ces parenthèses dans les
parenthèses, enfin ???) cherchant « démocratiquement »
à vous empêcher de vous exprimer quand vous avez l’audace de ne
pas abonder dans son sens)).
Je n’écris
pas un énième article indigeste pour discuter doctement du bien-fondé de la
théorie de monsieur Huntington (j’en serais bien incapable), mais
plutôt pour m’étonner qu’en ce début du vingt-et-unième
siècle, au sein d’une population dite éduquée, il existe des
hurluberlus pour la rejeter CATEGORIQUEMENT, sans nuance possible, Je
sais bien que l’exposition prolongée à des numéros du « Monde diplomatique » peut laisser des séquelles graves, mais tout de
même les yeux et les oreilles peuvent servir à autre chose qu’à
chausser des lunettes pour se délecter de la prose absconse et
ampoulée d’intellectuels autoproclamés et persuadés que la
France se livre sans vergogne au "néolibéralisme" le
plus sauvage (avec nos taux d’imposition, nos armées de
fonctionnaires, nos régimes spéciaux, et notre éducation nationale
à la Gramsci il faut le faire (Mélenchon, au passage a d’ailleurs déclaré que Sarkozy représentait la droite « thatchérienne »…
pour sortir une telle connerie il doit être rédacteur en chef au "Diplo", ce n’est pas possible autrement !(et
tiens, encore des parenthèses qui n’ont rien à faire là…)).
Bref, ce que j’entends
avec les paragraphes précédents, qui rebuteraient un passionné de
Proust, c’est que la situation actuelle de la France, et de
l’Europe plus généralement, ne peut qu’amener à se demander, à
mon humble avis, jusqu’ à quel point Hutington a vu juste, parce
que vous n’allez tout de même pas me faire croire que les rapports
entre les différentes communautés peuplant notre territoire peut se
résumer à des individus courant main dans la main en se faisant des
bisous, tout en caressant de leurs délicates mains potelées des
harpes dorées égrenant une musique séraphique (non, je ne
parle pas de la description que fait le "Diplo" de
Cuba, pourquoi ?).
« Certes, certes, il
m'arrive parfois de composer, pour employer une expression ayant les
suffrages de la foule, des tartines qui peuvent éventuellement
fatiguer un lecteur pressé n'ayant pas la patience et l'envie de
laisser son âme vagabonder à
travers les multiples et foisonnants paysages poétiques que
dessinent mes phrase ouvragées, mais je voudrais dire néanmoins
que, moi au moins, je ne tiens pas un blog idiot culminant
péniblement à
deux visiteurs par jour, ce qui me permet dès
lors de transmettre un message personnel à
son auteur qui croit bon de rire ainsi de mes prétendus travers :
j't'ai bien cassé !!! »
Non sérieusement, je crois bien
qu’il faut être aveugle ou collectionner
amoureusement les posters de Poutou dans sa chambre (ce qui n’est
pas franchement incompatible) pour ne pas voir la crise identitaire
qui couve dans les pays d’Europe de l’ouest, notamment entre les
populations indigènes, de traditions chrétiennes, et les
populations récemment arrivées, marquées pour nombre d’entre
elles par les coutumes musulmanes.
Le bobo parisien, dans sa
touchante naïveté, fait souvent la grossière erreur de considérer
qu’un africain ou un arabe est comparable à
un occidental qui aurait une autre couleur de peau, et posséderait
quelques particularités culturelles délicieusement exotiques, mais
somme toute aussi négligeables que celles qui différencient un
basque d’un alsacien. C’est vrai dans certains cas et pour
quelques individus (la remarquable Malika Sorel en est un exemple),
mais cela semble bien constituer, hélas, une exception.
De mon point de vue il n’y a
pas vraiment de racisme en France (j’entends par « racisme »
la croyance en l’existence de races inferieures et supérieures, ce
qui est autre chose que la notion vague et fourre-tout que l’on
utilise habituellement et pour qualifier à peu près n’importe
quoi). En effet les vrais racistes me semblent très marginaux et en
aucun cas représentatifs des modes de pensée des populations
occidentales. En revanche le facteur culturel me paraît décisif
dans la compréhension des tensions entre communautés, et je crois
fermement que l’homme est instinctivement attiré par ce qui lui
est familier, et au contraire, éprouve une répulsion naturelle pour
ce qui s’éloigne de son univers ordinaire (oui je sais, ceci est
parfaitement évident et frise le truisme, mais au vu de la pelletée
de candidats prêts à ouvrir en grand les frontières, quelques
vérités élémentaires valent peut-être le coup d’être
rappelées). C’est ainsi qu’un individu débarquant dans un pays
inconnu va avoir comme premier reflexe de chercher des personnes
partageant la même origine, afin de recréer avec eux un
environnement familier le protégeant en quelque sorte de
l’angoissant choc culturel que provoque son installation sur une
terre étrangère. Il s’agit d’un besoin naturel et contre lequel
on ne peut faire grand-chose. Il explique ce phénomène nommé
abusivement « ghettos » dans nos riantes contrées, et
qui désigne ces quartiers généralement peuplés de familles
originaires du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, et dans lesquels
les individus reproduisent à l’identique les conditions de vie de
leurs pays d’origine, faisant ainsi fuir les populations indigènes,
c’est-à-dire européennes, cherchant elles, mues par le même
besoin, un cadre plus occidental. Ainsi il n’y a pas ségrégation
dans ce cas, comme on cherche à nous le faire croire, mais
séparation volontaire des cultures, comme l’huile et l’eau ne
peuvent se mélanger naturellement, pour reprendre la célèbre image
de De Gaulle, et sans que le racisme proprement dit y soit
véritablement pour quelque chose.
A ce phénomène de regroupement
entre individus de même origine se superposent les particularités
de l’Islam qui ne font qu’accentuer le problème. En effet, cette
religion, ou plutôt cette doctrine politico-religieuse de tendance totalitaire, a pour
particularité d’établir une hiérarchie impitoyable entre les
musulmans, considérés comme les meilleurs êtres qui soient, et les
« mécréants », vus comme des sous-hommes. En clair, il
s’agit d’un apartheid mental qui ne dit pas son nom. Plus
inquiétant encore, si l’on considère que le christianisme est
fondé sur la compassion et le respect du prochain (du moins en
théorie…), il est de plus en plus évident que l’Islam, lui, a pour base la soumission, au besoin humiliante et violente, des non
musulmans, ce qui explique la situation extrêmement préoccupante
des minorités en terre d’Islam.
Rajoutez à
cela la propension qu’ont les traîtres et irresponsables de service à caresser la racaille, souvent d’origine étrangère,
dans le sens du poil en lui affirmant, manipulation de l’Histoire à
l’appui, qu’elle est l’éternelle victime des méchants
français forcément racistes et fascistes, ce qui légitimisme dès
lors les envies de vengeance les plus violentes, et vous obtenez un
cocktail proprement explosif, à côté duquel un simple « choc »
(de civilisation) paraît bien anodin.
« Hein ? Quoi ?
Pyromane vous dites ? Que veut dire ce mot ??? »
Bref, occidentaux et peuples
de remplacement ne luttent pas à armes égales : si nous
éprouvons toujours des scrupules à commettre quelque action un brin
ferme et autoritaire (culture de l’égalité et de la non violence
oblige), sachez en revanche que les nouveaux venus, en raison de
cette différence fondamentale de
mentalité, n’éprouveront eux aucun remord à nous envoyer dans
les bas-fonds de l’Histoire quand ils en auront enfin les moyens.
Alors vous
qui vous apprêtez à voter Hollande ou Mélenchon dans quelques
jours, posez-vous au moins une fois la question avant de glisser
votre bulletin dans l’urne, et répondez-y honnêtement :
« Les propositions de mon candidat sont-elles vraiment à même
d’améliorer ma vie ainsi que celle des générations futures ? »
VOUS NE POURREZ PAS DIRE QUE VOUS N'AVEZ PAS ÉTÉ PRÉVENUS… !
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