dimanche 8 avril 2012

France, terre d'asile (de fous)


Je me dis parfois que nous sommes en 1792, du temps où l'on sonnait le tocsin aux cris de “la Patrie en danger”, alors que les troupes des puissances étrangères s’apprêtaient à fondre sur la France. Cette situation donna lieu, entre autres, au tristement célèbre épisode des massacres de septembre, lorsqu'une foule enragée envahit les prisons parisiennes pour y tuer les prisonniers, craignant d’être poignardée dans le dos par l'ennemi de l’intérieur.

La situation actuelle, à vrai dire, n'est guère différente ; les troupes des puissances étrangères, ce sont ces hordes venues des quatre coins du monde, mais particulièrement des pays pauvres, pour déferler sur l'Occident. Ils n'ont pas de fusil, pas d'uniforme, mais il s'agit bien là aussi d'une invasion, d'une colonisation qui ne dit pas son nom. Seule la forme change, ainsi que la méthode, mais l'intention reste la même : il s'agit d'occuper un autre territoire, et de le rendre à l'image du pays que l'on a quitté. Tous bien entendu ne sont pas belliqueux, et une proportion non négligeable de ces envahisseurs recherche simplement une meilleure situation, mais là n'est pas l'important. Le problème est qu'en l'espace de quelques décennies le profil des nouveaux arrivants a considérablement changé.
Il est permis de dire qu'avant la seconde guerre mondiale, la France connaissait une immigration de populations qui partageaient la même base culturelle que la nôtre. Les premiers arrivants venaient ainsi souvent de pays européens comme la Pologne, l'Italie, baignés de traditions chrétiennes. Nous étions de la même race, ce qui rendait ces gens difficilement identifiables dans la rue quand on les croisait. De plus, et ce point est très important, une partie non négligeable de ces migrants témoignaient d'une admiration certaine pour la France et la richesse de son patrimoine historique et artistique. Souvent, ils avaient à cœur d'apprendre à parler notre langue de la meilleure manière possible (que l'on songe par exemple aux familles russes qui s'installaient chez nous en parlant un français impeccable, processus favorisé par la fascination que notre nation exerçait alors sur les classes cultivées du pays de Pouchkine et de Dostoïevski), et il n’était pas rare de voir certaines de ces familles s’interdire de parler leur langue d'origine à la maison, devant les enfants, pour favoriser l'assimilation de ceux-ci dans le grand creuset républicain.
On peut également souligner ce fait hautement révélateur que ces mêmes migrants prenaient souvent l'initiative (même si la loi les y forçait quelque peu...) de donner des prénoms français à leur progéniture.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Si nombre de nos « invités » ne posent aucun problème et cherchent une vie meilleure sans gâcher celle des autres, il apparaît que la comparaison avec les flux précédents est loin d’être évidente : l'origine extra-européenne des nouveaux venus implique des codes culturels de plus en plus différents des nôtres, ce qui favorise les risques de mésentente et de tensions. A cela s'ajoute une « nouvelle » (mais de moins en moins hélas) religion, l'Islam, qui s'appuie sur des valeurs parfois aux antipodes de celles de l'Occident, et surtout qui favorise une sorte d’apartheid intellectuel en faisant la séparation entre les musulmans d'une part, et les mécréants de l'autre.
Cette remarque est très importante car elle met en lumière le fait que les nouveaux venus ont de moins en moins envie de se fondre dans la culture des pays d'accueil car ils ne les admirent pas, et n'ont aucune envie de devenir des occidentaux, êtres qu'ils méprisent, parfois au plus haut point (nous sommes en effet considères comme des êtres inférieurs par un certain nombre de musulmans). Ces gens là arrivent chez nous, mais ils pourraient très bien choisir l'Allemagne, le Royaume-Uni ou que sais-je... le pays d’accueil est interchangeable, pourvu qu'il soit plus facile d'y gagner de l'argent, et pourvu que l'on soit déjà quelque peu familier avec sa langue (ce dernier point est assez secondaire, remarquez...) toute autre considération, comme les us et coutumes de l’hôte, n'ont aucune importance. On s'installe chez lui, sans égard pour ce qu'il est, en attendant des jours meilleurs.
On pourrait ainsi remarquer que de plus en plus les nouveaux venus donnent à leurs enfants, pourtant nés français, des prénoms en rapport avec leur culture d'origine, ce qui en dit long sur l’intérêt réel qu'ils portent à leur nouvelle patrie...
Tout ceci ne serait pas si grave si l'Occident, pour une fois lucide, faisait front commun contre cette immigration chaque jour plus agressive, et si la solidarité entre les occidentaux jouait, ce problème d'invasion serait réglé depuis longtemps. Mais c'est là qu'intervient le fameux ennemi intérieur...

Je me souviens d'une scène du film Apocalypse Now, dans la version « Redux » (c'est-à-dire longue). A un moment donné de l'histoire, le capitaine Willard, chargé de tuer le colonel Kurtz devenu fou, fait escale avec ses hommes dans une plantation française. C'est l'occasion pour Coppola, le réalisateur, de brosser un savoureux portrait des colons français en terre étrangère, vivant très loin de Paris, mais ayant gardé cette tradition bien de chez nous d'envenimer un paisible dîner de famille en y versant le poison de la politique, car c'est un fait, le français est passionnée par la chose publique. On y voit ainsi les différents membres de la plantation se déchirer entre socialistes, anticommunistes, gaullistes et j'en passe, ce qui n'est pas sans rappeler la célèbre caricature de l'affaire Dreyfus (« surtout ne parlons pas de l'affaire Dreyfus » et « ils en ont parlé... »).


Pendant que tous se chamaillent et commencent à quitter la table, l'un des convives explique au capitaine américain ce que fut la guerre d'Indochine, ancêtre de la guerre du Vietnam, pour les français. Il évoque ainsi le fait que les armes de nos soldats étaient sabotées, en France même, dans les usines, par des ouvriers aux ordres d'un PCF refusant que l'on combatte une organisation communiste, ce qui fait que nos propres combattants se retrouvaient souvent désarmés face à l'ennemi, et par ceux-là même censés les soutenir à l’arrière.
Voilà donc l'ennemi de l’intérieur, celui qui, au nom de principes idéologiques qu'il trouve ma foi fort beaux, trahit son propre peuple. Il a pour nom PS, UMP, PCF, LICRA, MRAP, LDH... bref, il se cache sous des identités noms multiples, et faussement protecteurs.
Pourquoi agit-il ainsi ? Il est sans doute permis de dire que beaucoup de ces traîtres agissent au nom de l’idée hautement dangereuse que l'avenir de l’humanité est au mélange de toutes les origines. Dans cette optique délirante il faut favoriser la cohabitation de populations de différentes cultures sur un même territoire, et toute personne du pays d'accueil prétendant résister à cette entreprise sinistre est immédiatement considérée comme un adversaire à abattre (socialement du moins...).
Cette idéologie du mélange repose sur des concepts vaseux qui ne tiennent pas la route cinq minutes si l'on prend la peine de les considérer objectivement :
  • tout d'abord l’expérience nous montre que l’idée d'une humanité « métissée » vivant dans l’harmonie et la paix ne se retrouve nulle part dans la réalité. Au contraire même, l'Histoire semble nous indiquer que le mélange de populations aux cultures très différentes mène inévitablement à la guerre civile. Le Liban et le Kosovo en sont deux exemples éloquents. On pourra me rétorquer que du temps de l'âge d'or de l'Islam, les populations issues des trois grands monothéismes vivaient en paix sur les terres musulmanes, comme al Andalous. C'est faire encore une fois peu de cas de la réalité historique en omettant (volontairement ?) de préciser que chrétiens et juifs y vivaient sous le statut humiliant de « dhimmis », en en faisant dès lors des sous-citoyen à la merci des caprices des mahométans.
  • Si l'on crée une analogie entre un territoire donné et un écosystème, on peut comprendre sans peine l’idée que l'intrusion d'une population nouvelle peut provoquer des dégâts considérables, à l'image de ceux produits par une espèce nouvelle qui va modifier le fragile équilibre écologique de son milieu. Dès lors comment ne pas se lamenter sur la bêtise de ceux qui prétendent ouvrir les frontières et favoriser l'installation de nouveaux peuples chez nous, tout en jurant leurs grands dieux qu'ils sont des écologistes exemplaires au point de faire la morale aux pollueurs saccageant les milieux naturels ? La tartuferie, on le voit, a encore de beaux jours devant elle...
  • l’idée de peuple, enfin, repose sur la notion de patrimoine commun, construit tout au long de l'histoire de ce peuple, sur sa langue et ses traditions. Si l'on prétend façonner une nation en y incorporant des nouveaux venus qui ne partagent si son histoire, ni sa langue, ni ses traditions, on crée de ce fait non pas un peuple nouveau mais des groupes humains amenés à partager la même terre. Ceci, on le conçoit aisément, favorise surtout les risques de conflits, autrement dit de guerres civiles, issus des situations de concurrence pour la maîtrise de biens et ressources jugées indispensables (accès à l'emploi, à la représentativité médiatique,...)
J'ose croire que cette idée délirante de mélanger des peuples pour en former un nouveau vient de la fascination qu'exercent les États-Unis sur « l’élite » de nos vieilles nations européennes. Cependant comment vouloir prendre ce pays comme modèle lorsque l'on y constate l’échec patent du multiculturalisme (violences inter ethniques, communautarisme,...) ? Il faut être aveuglé par l’idéologie pour ne pas y voir un contre-exemple péremptoire à toutes les thèses à la mode sur le bien fondé du métissage...
Tout ceci nous montre que nos élites progressistes et farouchement attachées au multiculturalisme, nous préparent ainsi, de par leur pouvoir de nuisance, un avenir bien sombre. De ce fait, il n'est sans doute pas exagéré de considérer ces entités comme criminelles.
Que l'on songe aux associations antiracistes qui font régner un climat de terreur psychologique en promettant des poursuites judiciaires, et ainsi la mort sociale par l'exposition médiatique, à quiconque se révoltant contre les délires du métissage. Que l'on songe aux partis politiques défendant l’idée d'ouverture des frontières, de régularisation sans condition des clandestins, tout en se présentant comme les hérauts de la démocratie. On remarquera, cependant, que ces phares de l’humanité se gardent bien de demander l'organisation d'un référendum pour connaître l'avis du peuple sur les questions d'immigration. Sans doute parce qu'au delà de leurs certitudes idéologiques, ils se font peu d'illusion quant au résultat d'un tel vote. Avec de pareils hypocrites, aux discours et comportements si contradictoires, on peut se dire que Socrate n'aurait pas trouvé meilleurs cobayes pour exercer son art fameux de la maïeutique...

Dans l’immédiat je me dis qu'un gouvernement responsable, soucieux du bien-être de son peuple, devrait refuser toute subvention publique à ces associations (trop) politiques. Ainsi les SOS Racisme, LICRA, LDH, "France Terre d'Asile" et autres parasites ne devraient leur existence qu'aux cotisations de leurs militants seuls. Il serait ainsi intéressant de voir combien de ces entités prétendant imposer leurs critères moraux à la société, mais ne représentant en réalité que peu de monde, seraient capables de survivre. En tous cas beaucoup d'entre elles perdraient à coup sûleur arrogance et leur mépris pour le pauvre français de souche dont le péché mortel est de vouloir sauver son pays de ce désastre civilisationnel annoncé.

Une mesure salutaire, sans doute, en attendant une éventuelle libération culturelle, qui verrait enfin ces sinistres individus choir de leur piédestal, et jugés pour haute trahison.

Un jour peut-être...


Une comédie prémonitoire...

3 commentaires:

  1. Je crois qu'aucun mot n'est susceptible d'exprimer la déception profonde ressentie en lisant tout ce ramassis de préceptes raciaux et de foutaises indigestes.
    Sachez que les "races" entre les hommes n'existent aucunement, et que le peuple français ne défend pas le nationalisme borné mais l'humanité.
    Nous sommes citoyens du monde, et humains avant tout autre chose.
    S'il me faut travailler jusqu'à ma mort pour permettre à autrui - immigré ou pas - de voir fleurir de meilleurs lendemains; alors je le ferais sans l'ombre d'une hésitation.
    Je suis humaine, et j'appartiens à la "race" de la tolérance, de la compassion et de l'égalité pour tous.

    Inutile de qualifier mes pensées d'immatures ou d'immuables à la réalité; vous seriez bien surpris d'apprendre qui je suis.
    Toutefois, peu-importe mon identité, je suis le courage de ceux qui se battent pour l'humanité.

    Encore une remarque : la gauche ne vient pas de gagner les élections pour rien, comme vous semblez le croire. Un peuple de racistes, aspirant à mettre à la porte des êtres en difficulté ne saurait se rassembler dans le parti socialiste.

    Enfin, je tenais à signaler que votre plume impeccable ne fait qu'accentuer le dégoût engendré : vous savez manier les subtilités de la langue, mais ne savez en rien pousser une réflexion dotée de raison et de vraisemblance.

    Votre texte est déshumanisant pour tout lecteur qui s'y prend.

    Au revoir;

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  2. Chère Madame (je suppose que vous êtes une dame, puisque vous employez le terme « humain » au féminin),

    tout d'abord je vous remercie d'avoir pris la peine de m’écrire un commentaire, même négatif. Cela fait toujours plaisir de voir un lecteur s’intéresser à ma prose (ou à mes vers).

    Mais rentrons sans plus tarder dans le vif du sujet...

    Vous écrivez, je cite «  que le peuple français ne défend pas le nationalisme borné mais l'humanité ». Je veux bien le croire, n'en sachant rien moi même, mais pour être aussi formelle, je suppose que vous lui avez personnellement demandé son avis, au peuple français, n'est-ce pas ?

    « Nous sommes citoyens du monde, et humains ».
    Certes. Je suis également citoyen de mon pays et je tiens à ne pas l'oublier.

    « j'appartiens à la "race" de la tolérance... ».
    Heureusement que vous précisez que les races humaines n'existent pas, et que vous utilisez ce mot entre guillemets dans cette phrase, vu qu'il est toujours intéressant de manier des concepts inexistants mais qui restent très présents, tout en étant faux mais très actuels (bref, on s'y perd...). Je décèle toutefois des relents « nauséabonds » dans votre phrase. Peut-être serait-il préférable pour vous d'employer l'expression «  j'appartiens à l'"ethnie" de la tolérance, de la compassion,... » ou «  j'appartiens à la "communauté" de la tolérance, de la compassion,... » histoire de ne pas peiner nos infatigables inquisiteurs de l'antiracisme ?


    « S'il me faut travailler... ».
    Grand bien vous fasse, c'est là en effet votre droit le plus strict, comme vos concitoyens (du monde ou du pays, comme vous voulez) ont le droit d'exprimer un avis différent sur ce sujet. Encore qu'il me paraît intéressant de séparer la notion de « solidarité envers une personne réellement dans le besoin » de celle de « bonne poire d'un petit malin ayant bien compris la combine ».

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  3. «  Inutile de qualifier mes pensées d'immatures ou d'immuables à la réalité ».
    Ce n'est pas mon intention. Disons que nos perceptions de la réalité sont en nette opposition. Vous avez votre vision du monde, j'ai la mienne. Vous ne parviendrez pas à modifier mes opinions comme je ne vous ferai pas changer d'avis, donc inutile de nous appesantir sur un débat stérile, en effet.

    «  je suis le courage de ceux qui se battent pour l'humanité »
    Sniff ! je... comment dire, c'est... bouleversifiant... c'est même beau comme du Bernard-Henri Lévy !

    «  Un peuple de racistes, aspirant à mettre à la porte des êtres en difficulté ne saurait se rassembler dans le parti socialiste »
    Êtes vous en train d’évoquer la dernière élection présidentielle lors de laquelle notre bien aimé président actuel a reçu mois de 30% des suffrages au premier tour, et, si mes souvenirs sont bons, à peine 51 ou 52% au second (et encore, je parle en nombre de votants ; si nous nous basons sur le nombre d’électeurs nous ne pouvons plus parler de majorité ) ? Dans ces conditions, je l'avoue, j'ai du mal à voir où se situe le rassemblement dans le parti socialiste, effectivement. Mais nous n'avons peut-être pas la même notion du mot « rassemblement », vous et moi...

    «  foutaises indigestes » et « mais ne savez en rien pousser une réflexion dotée de raison et de vraisemblance. ».
    Il est vrai qu'en comparaison votre commentaire est un modèle de réflexion rigoureusement construite, et n'est pas du tout, mais alors pas du tout, une accumulation de poncifs larmoyants dignes d'un mauvais feuilleton de France 2. Je vous remercie, chère Madame, de me montrer ainsi la voie. Je sens que je vais faire des progrès grâce à vous...

    « Enfin, je tenais à signaler que votre plume impeccable »
    Je vous remercie sincèrement pour cette remarque, attendu que je tiens a m'exprimer dans une langue claire et correcte. Merci, donc, pour avoir souligné mes efforts.

    «  Votre texte est déshumanisant »
    Vos flatteries me font rougir, aussi je vous saurais gré de ne pas en abuser, au risque de blesser gravement ma modestie naturelle...

    Au plaisir de vous lire de nouveau...

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