mercredi 18 avril 2012

On vous aura prévenus!

Monsieur Mélenchon, le bouledogue acariâtre du Front de gauche, a récemment déclaré, lors d’un de ses discours de dhimmi candidat, qu’il rejetait la vision paranoïaque du « choc des civilisations » théorisée par l’américain Samuel Huntington, et qui voudrait grosso-modo que le monde soit divisé en grands groupes culturels parfois si différents que leurs rencontres donnerait immanquablement lieu à des conflits plus ou moins violents.

Cette théorie vaut ce qu’elle vaut et mérite bien entendu d’être discutée, comme toute idée, mais il faut savoir qu’elle constitue une sorte d’épouvantail pour toute personnalité de gôôôôche qui se respecte. C’est ainsi qu’agiter devant un héraut de la générosité, de la solidarité et du progrès, bref du Bien contre le Mal, le spectre du choc des civilisations, revient en quelque sorte à forcer un mélomane fanatique à écouter un morceau de Justin Timberlake : le coup risque d’être tellement fort que la victime a toutes les chances de s’effondrer par terre, agonisant dans des convulsions atroces (ce qui peut toutefois se révéler utile lorsque l’on veut se débarrasser d’un militant du NPA (oui il paraît qu’il en reste, et même qu’ils sont plus nombreux que les lecteurs de ce blog (ce qui entre nous… enfin entre moi… n’est pas très dur (mais c’est pas bientôt fini ces parenthèses dans les parenthèses, enfin ???) cherchant « démocratiquement » à vous empêcher de vous exprimer quand vous avez l’audace de ne pas abonder dans son sens)).

Je n’écris pas un énième article indigeste pour discuter doctement du bien-fondé de la théorie de monsieur Huntington (j’en serais bien incapable), mais plutôt pour m’étonner qu’en ce début du vingt-et-unième siècle, au sein d’une population dite éduquée, il existe des hurluberlus pour la rejeter CATEGORIQUEMENT, sans nuance possible, Je sais bien que l’exposition prolongée à des numéros du « Monde diplomatique » peut laisser des séquelles graves, mais tout de même les yeux et les oreilles peuvent servir à autre chose qu’à chausser des lunettes pour se délecter de la prose absconse et ampoulée d’intellectuels autoproclamés et persuadés que la France se livre sans vergogne au "néolibéralisme" le plus sauvage (avec nos taux d’imposition, nos armées de fonctionnaires, nos régimes spéciaux, et notre éducation nationale à la Gramsci il faut le faire (Mélenchon, au passage a d’ailleurs déclaré que Sarkozy représentait la droite « thatchérienne »… pour sortir une telle connerie il doit être rédacteur en chef au "Diplo", ce n’est pas possible autrement !(et tiens, encore des parenthèses qui n’ont rien à faire là…)).

Bref, ce que j’entends avec les paragraphes précédents, qui rebuteraient un passionné de Proust, c’est que la situation actuelle de la France, et de l’Europe plus généralement, ne peut qu’amener à se demander, à mon humble avis, jusqu’ à quel point Hutington a vu juste, parce que vous n’allez tout de même pas me faire croire que les rapports entre les différentes communautés peuplant notre territoire peut se résumer à des individus courant main dans la main en se faisant des bisous, tout en caressant de leurs délicates mains potelées des harpes dorées égrenant une musique séraphique (non, je ne parle pas de la description que fait le "Diplo" de Cuba, pourquoi ?).

« Certes, certes, il m'arrive parfois de composer, pour employer une expression ayant les suffrages de la foule, des tartines qui peuvent éventuellement fatiguer un lecteur pressé n'ayant pas la patience et l'envie de laisser son âme vagabonder à travers les multiples et foisonnants paysages poétiques que dessinent mes phrase ouvragées, mais je voudrais dire néanmoins que, moi au moins, je ne tiens pas un blog idiot culminant péniblement à deux visiteurs par jour, ce qui me permet dès lors de transmettre un message personnel à son auteur qui croit bon de rire ainsi de mes prétendus travers : j't'ai bien cassé !!! »


Non sérieusement, je crois bien qu’il faut être aveugle ou collectionner amoureusement les posters de Poutou dans sa chambre (ce qui n’est pas franchement incompatible) pour ne pas voir la crise identitaire qui couve dans les pays d’Europe de l’ouest, notamment entre les populations indigènes, de traditions chrétiennes, et les populations récemment arrivées, marquées pour nombre d’entre elles par les coutumes musulmanes.

Le bobo parisien, dans sa touchante naïveté, fait souvent la grossière erreur de considérer qu’un africain ou un arabe est comparable à un occidental qui aurait une autre couleur de peau, et posséderait quelques particularités culturelles délicieusement exotiques, mais somme toute aussi négligeables que celles qui différencient un basque d’un alsacien. C’est vrai dans certains cas et pour quelques individus (la remarquable Malika Sorel en est un exemple), mais cela semble bien constituer, hélas, une exception.

De mon point de vue il n’y a pas vraiment de racisme en France (j’entends par « racisme » la croyance en l’existence de races inferieures et supérieures, ce qui est autre chose que la notion vague et fourre-tout que l’on utilise habituellement et pour qualifier à peu près n’importe quoi). En effet les vrais racistes me semblent très marginaux et en aucun cas représentatifs des modes de pensée des populations occidentales. En revanche le facteur culturel me paraît décisif dans la compréhension des tensions entre communautés, et je crois fermement que l’homme est instinctivement attiré par ce qui lui est familier, et au contraire, éprouve une répulsion naturelle pour ce qui s’éloigne de son univers ordinaire (oui je sais, ceci est parfaitement évident et frise le truisme, mais au vu de la pelletée de candidats prêts à ouvrir en grand les frontières, quelques vérités élémentaires valent peut-être le coup d’être rappelées). C’est ainsi qu’un individu débarquant dans un pays inconnu va avoir comme premier reflexe de chercher des personnes partageant la même origine, afin de recréer avec eux un environnement familier le protégeant en quelque sorte de l’angoissant choc culturel que provoque son installation sur une terre étrangère. Il s’agit d’un besoin naturel et contre lequel on ne peut faire grand-chose. Il explique ce phénomène nommé abusivement « ghettos » dans nos riantes contrées, et qui désigne ces quartiers généralement peuplés de familles originaires du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, et dans lesquels les individus reproduisent à l’identique les conditions de vie de leurs pays d’origine, faisant ainsi fuir les populations indigènes, c’est-à-dire européennes, cherchant elles, mues par le même besoin, un cadre plus occidental. Ainsi il n’y a pas ségrégation dans ce cas, comme on cherche à nous le faire croire, mais séparation volontaire des cultures, comme l’huile et l’eau ne peuvent se mélanger naturellement, pour reprendre la célèbre image de De Gaulle, et sans que le racisme proprement dit y soit véritablement pour quelque chose.

A ce phénomène de regroupement entre individus de même origine se superposent les particularités de l’Islam qui ne font qu’accentuer le problème. En effet, cette religion, ou plutôt cette doctrine politico-religieuse de tendance totalitaire, a pour particularité d’établir une hiérarchie impitoyable entre les musulmans, considérés comme les meilleurs êtres qui soient, et les « mécréants », vus comme des sous-hommes. En clair, il s’agit d’un apartheid mental qui ne dit pas son nom. Plus inquiétant encore, si l’on considère que le christianisme est fondé sur la compassion et le respect du prochain (du moins en théorie…), il est de plus en plus évident que l’Islam, lui, a pour base la soumission, au besoin humiliante et violente, des non musulmans, ce qui explique la situation extrêmement préoccupante des minorités en terre d’Islam.

Rajoutez à cela la propension qu’ont les traîtres et irresponsables de service à caresser la racaille, souvent d’origine étrangère, dans le sens du poil en lui affirmant, manipulation de l’Histoire à l’appui, qu’elle est l’éternelle victime des méchants français forcément racistes et fascistes, ce qui légitimisme dès lors les envies de vengeance les plus violentes, et vous obtenez un cocktail proprement explosif, à côté duquel un simple « choc » (de civilisation) paraît bien anodin.

« Hein ? Quoi ? Pyromane vous dites ? Que veut dire ce mot ??? »

Bref, occidentaux et peuples de remplacement ne luttent pas à armes égales : si nous éprouvons toujours des scrupules à commettre quelque action un brin ferme et autoritaire (culture de l’égalité et de la non violence oblige), sachez en revanche que les nouveaux venus, en raison de cette différence fondamentale de mentalité, n’éprouveront eux aucun remord à nous envoyer dans les bas-fonds de l’Histoire quand ils en auront enfin les moyens.

Alors vous qui vous apprêtez à voter Hollande ou Mélenchon dans quelques jours, posez-vous au moins une fois la question avant de glisser votre bulletin dans l’urne, et répondez-y honnêtement : « Les propositions de mon candidat sont-elles vraiment à même d’améliorer ma vie ainsi que celle des générations futures ? »


VOUS NE POURREZ PAS DIRE QUE VOUS N'AVEZ PAS ÉTÉ PRÉVENUS… ! 

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