mardi 17 avril 2012

Braouezec victime de son sentiment d’insécurité

Il y a quelques jours de cela (oui je sais, je réagis toujours très rapidement à l’actualité…), le député de Seine-St-Denis, Patrick Braouezec a été l'objet d’une agression par un groupe de « jeunes » lui ayant dérobé sa carte de crédit et l’ayant forcé, en le frappant, à révéler son code secret. L’attaque a eu lieu non loin de l’hôtel de ville de St-Denis, et il semble que des habitants du quartier sont parvenus à convaincre les agresseurs de Monsieur Braouzec de lui rendre sa carte.

Bien entendu rien ne nous est dit sur l’origine ethnique des auteurs de cette « incivilité » (j’aime l’art de l’euphémisme que déploient avec zèle tant de nos talentueux amis journalistes pour nous masquer révéler les faits), mais le type d’attaque (en groupe), le lieu (St-Denis), et le fait que des habitants du quartier ont « parlementé » avec eux laisse peu de doute sur le sujet…

Au fait, faut-il rappeler que Monsieur Braouezec est un fervent soutien de Monsieur Mélenchon, le (ou plutôt l'un des) candidat immigrationniste ? Dès lors, inutile de préciser que je n’éprouve aucune espèce de compassion pour lui, ayant la regrettable habitude de mépriser les imbéciles qui scient eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis.

« En fait voila ce qui est réellement arrivé : poussé par un reflexe irrésistible, lié sans doute à mon inconscient de méchant blanc raciste et réactionnaire, je me suis inconsidérément rué vers ces paisibles jeunes pour les frapper et leur faire voir ainsi qui était le maître. Ces malheureux ont cherché à se défendre, il faut les comprendre, et l’un d’eux, en tentant de se protéger le visage de ma furie colonisatrice, m’a donné – bien involontairement je le précise – un coup de coude qui m’a permis de reprendre mes esprits. Au cours de l’altercation ma carte bleue est tombée à terre et l’une de mes pauvres victimes l’a ramassée et conservée temporairement, de peur que je la perde. Un autre de ces futurs prix Nobel, voyant que je n’étais plus tout jeune, m’a demandé mon code pour l’inscrire sur un bout de papier et me le donner au cas où, un jour ou l’autre, ma mémoire me ferait défaut… vous voyez bien que vous portez des accusations sans raison ! Je tenais toutefois à remercier ces jeunes qui, laissant parler leur grandeur d’âme, ont décidé qu’ils ne porteraient pas plainte pour les torts que je leur ai portés ! »

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