Il y a quelques jours de cela
(oui je sais, je réagis toujours très rapidement à l’actualité…),
le député de Seine-St-Denis, Patrick Braouezec a été l'objet d’une agression par un groupe de « jeunes » lui ayant
dérobé sa carte de crédit et l’ayant forcé, en le frappant, à
révéler son code secret. L’attaque a eu lieu non loin de l’hôtel
de ville de St-Denis, et il semble que des habitants du quartier sont
parvenus à convaincre les agresseurs de Monsieur Braouzec de lui
rendre sa carte.
Bien entendu rien ne nous est dit
sur l’origine ethnique des auteurs de cette « incivilité »
(j’aime l’art de l’euphémisme que déploient avec zèle tant
de nos talentueux amis journalistes pour nous masquer
révéler les faits), mais le type d’attaque (en groupe), le lieu
(St-Denis), et le fait que des habitants du quartier ont
« parlementé » avec eux laisse peu de doute sur le
sujet…
Au fait, faut-il rappeler que Monsieur Braouezec est un fervent soutien de Monsieur Mélenchon,
le (ou plutôt l'un des) candidat immigrationniste ? Dès lors, inutile de préciser
que je n’éprouve aucune espèce de compassion pour lui, ayant la
regrettable habitude de mépriser les imbéciles qui scient eux-mêmes
la branche sur laquelle ils sont assis.
« En fait voila ce qui
est réellement arrivé : poussé par un reflexe irrésistible,
lié sans doute à mon inconscient de méchant blanc raciste et
réactionnaire, je me suis inconsidérément rué vers ces paisibles
jeunes pour les frapper et leur faire voir ainsi qui était le
maître. Ces malheureux ont cherché à se défendre, il faut les
comprendre, et l’un d’eux, en tentant de se protéger le visage
de ma furie colonisatrice, m’a donné – bien involontairement je
le précise – un coup de coude qui m’a permis de reprendre mes
esprits. Au cours de l’altercation ma carte bleue est tombée à
terre et l’une de mes pauvres victimes l’a ramassée et conservée
temporairement, de peur que je la perde. Un autre de ces futurs prix
Nobel, voyant que je n’étais plus tout jeune, m’a demandé mon
code pour l’inscrire sur un bout de papier et me le donner au cas
où, un jour ou l’autre, ma mémoire me ferait défaut… vous
voyez bien que vous portez des accusations sans raison ! Je
tenais toutefois à remercier ces jeunes qui, laissant parler leur
grandeur d’âme, ont décidé qu’ils ne porteraient pas plainte
pour les torts que je leur ai portés ! »
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