mardi 28 mai 2013

Petite pétition en passant

Une pétition, donc, pour faire un beau bras d'honneur à ces gros enfoirés du Syndicat de la Magistrature, alors pourquoi se gêner ?

Voir la vidéo en lien pour plus d'informations...

« Oui, Raoul, je sais que les initiales de notre syndicat c'est S.M., et que du coup ça peut prêter à confusion, mais d'un autre côté, comme il faut être sacrément pervers ou tordu pour nous rejoindre, je ne vois pas où est le problème... »

Il suffisait d'y penser...

Quelque chose me dit que les services de monsieur Valls ont également été sollicités pour comptabiliser le nombre de Français opposés au droit de vote des étrangers lors du dernier sondage officiel sur le sujet...

mercredi 22 mai 2013

Plusse de moillins... moyuns... moaîens... soux pour l'éduquation nassionnale !


Il paraît que monsieur Alexis Corbière, l'une des personnalités du Front de Gauche, est professeur au sein de la vénérable Education Nationale (il enseigne l'Histoire, si mes souvenirs sont bons).

Quoi qu'il en soit, quand je vois sa maîtrise du français je trouve cette précision... disons... intéressante :




Sources : ici, ici, et

Je m'étonne moins du niveau actuel des élèves français et de leurs rangs dans les classements internationaux du coup.

Ceci dit, en supposant que la haute tenue linguistique de monsieur Corbière (sans parler de sa grandiloquence...) égale sa profondeur réflexive (et ne dit-on pas que la grammaire est une école de la rigueur pour la pensée?), il faut reconnaître que son militantisme politique va de soi.

En tous cas, si par malheur Alexis Corbière perd son poste à l'Education nationale, il pourra toujours se reconvertir comme journaliste...

FEMEN : un être s'éteint, une gourdasse s'éveille


Une militante des FEMEN a fait irruption aujourd'hui dans la cathédrale Notre-Dame de Paris pour simuler un suicide au pied de l'autel, en référence à l'écrivain Dominique Venner qui s'est donné la mort la veille au même endroit. La jouvencelle (hélas tout aussi plate que les autres) portait écrits sur le torse : «May fascism rest in hell » et sur le dos « In gay we trust », ce qui laisserait penser qu'au moins l'un des membres de leur groupe sait lire et écrire correctement...

- Bon, sœurs greluches, une bonne nouvelle aujourd'hui : sœur greluche #17 a réussi son coup médiatique à Notre Dame ! Voyez, c'est même en première page dans le journal !
- Super, sœur greluche #1 ! On va arroser ça... mais... attends, il y a écrit que sœur greluche #17 a été blessée lors de son intervention !!! Les flics lui ont tapé dessus ???
- Euh... non soeur greluche #2, en fait sœur greluche #17 s'est malencontreusement blessée toute seule en confondant l'arme en plastique qu'elle devait utiliser pour sa mise en scène avec un véritable revolver. Comme cette gourde avait le canon de l'arme dans la bouche elle a tiré et le coup est parti...
- Mon dieu... enfin je veux dire... euh... « saperlipopette! »... c'est horrible ! Mais... ça ne l'a pas tuée ???
- Non, rassure-toi, sœur greluche #2, plus de peur que de mal, elle a survécu, mais c'est vrai que c'est étrange. Attends, là, regardez, ils en parlent : « … faisant feu, semble-t-il par accident. Sous le coup, le cerveau de la malheureuse a été littéralement pulvérisé d'après le médecin qui l'a examinée, mais le professionnel de la santé s'est empressé de rajouter que comme il s'agit d'une FEMEN, il se trouve fort heureusement qu'aucun organe vital n'a été touché »...??!!??

mardi 21 mai 2013

Quand les minables tentent de faire de l'esprit


« J'ai le sentiment aujourd'hui que la droite devient barjot » : c'est ce qu'a déclaré le député socialiste Annick Lepetit à propos de la cacophonie née des interrogations sur l'avenir de la loi Taubira lorsque l'actuelle opposition reviendra au pouvoir.

Non seulement madame Lepetit (elle porte bien son nom décidément...) affiche un humour déplorable en osant un jeu de mot lamentable que le plus clément des publics se ferait un plaisir de huer jusqu'à ce que mort sociale s'ensuive (et que même moi je n'oserais pas, c'est dire...), mais c'est tout ce qu'elle trouve  comme commentaire devant les problèmes majeurs posés par une loi dangereuse, imposée par la force, et marquant un véritable changement de civilisation...

Car c'est bien là tout le problème de la gauche, et ce qui fait une part de sa perversité en fin de compte : les réformes sociales imposées par elle sont arbitrairement qualifiées d'avancées (vers quoi ? Le gouffre béant?), ce qui fait qu'il devient très difficile de les supprimer, une fois mises en œuvre, et elle le sait. Il en va par exemple des « trente-cinq heures » et de la cinquième semaine de congés payés, et il en sera de même du droit de vote des étrangers si elle parvient à le faire passer. Toute grande réforme imposée par la gauche, même et surtout si elle se révèle néfaste, est appelée à durer, car la remettre en question serait perçu comme un recul inqualifiable et une déclaration de guerre au peuple de gôôôôôôôche...

Montesquieu écrivait qu'il ne fallait toucher à la loi qu'en tremblant, manière de dire que l'on devait bien envisager toutes les conséquences, surtout à long terme, avant de promulguer une nouvelle règle. Sagesse infinie dont hélas nos politiciens se fichent éperdument, tout occupés qu'ils sont à courtiser les minorités pour s'assurer de leurs votes. Madame Lepetit a-t-elle tremblé au moment de voter la loi Taubira ? S'est-elle posée la question de tous les bouleversements sociaux mais également philosophiques que le grotesquement nommé « mariage pour tous » impliquait ? Le suicide fortement médiatisé de Dominique Venner (même si le mariage homosexuel ne semble pas en être la raison principale) la fera-t-il réfléchir ? Mais il est vrai que ces messieurs et dames du parti socialiste se prennent pour des demi-dieux, des guides pour l'humanité, et qu'à ce titre ils ne peuvent qu'avoir raison alors que ce salaud de peuple, si jamais ce dernier ose émettre un avis contraire, ne peut qu'être dans l'erreur (d'où la rengaine de « l'éducation », synonyme de « propagande », dans la bouche d'un socialiste).

Si madame Lepetit avait eu un brin d'honnêteté, et pourquoi pas d'esprit, elle aurait pu ajouter à sa lamentable boutade : « … et j'ai le sentiment que la gauche devient frigide, car on a beau la titiller sans cesse avec les appels au référendum, elle ne réagit jamais... »

Madame Lepetit s'entraînant à dire « tout va très bien, surtout pas d'inquiétude » en langage des signes appliqué à la plongée sous-marine pour quand le bateau France commencera à véritablement sombrer et que tout le monde aura la tête sous l'eau.

dimanche 19 mai 2013

Tirons avec joie et délectation sur l'ambulance!


A la longue, je finirais sans doute par développer un certain sentiment de culpabilité à me foutre toujours des socialistes si ces derniers étaient des êtres normaux, mais comme, d'une part, ces gens-là, véritables fléaux et parasites imbuvables, se croient supérieurs aux autres au point de ne jamais accepter de se remettre en question, et que d'autre part j'adore me foutre d'eux, je ne vois pas pourquoi je me gênerais...

Voici donc quelques citations qu'une lectrice passionnée m'a envoyées (oui, même moi j'ai des admiratrices, ça vous la coupe hein ?... donc bref, merci maman à la personne en question pour ce sympathique envoi). Elles sont censées être de Jean d'Ormesson. Je ne sais pas si c'est vrai, mais en tous cas, elles valent le coup. Et rassurez-vous, se moquer du socialisme est bénéfique pour la santé ; vous pouvez y aller sans modération...

*****

Ainsi donc :


INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire, et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs en diminution continuelle.

Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher : "Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"...

Ou comme l'a dit  Winston  Churchill : "Les socialistes, c'est comme Christophe Colomb quand ils partent ils ne savent pas où ils vont et quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont."

D'où l'invention  du GPS : Guide Pour Socialiste !

À l'école primaire des socialistes , on apprend les 4 opérations :
  • L'addition des impôts
  • La soustraction des revenus
  • La multiplication des fonctionnaires et des immigrés
  • La division du travail.

Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba : au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs...

« On parle de moi, là... ? »

vendredi 17 mai 2013

L’ENA c’est moi !


Mai 2012, quelque part dans une jungle sombre et moite (hmmmm…..)


Deux hommes s’avancent entre les arbres massifs qui bouchent l’horizon. Le premier, vêtu d’une veste de cuir et d’un feutre brun enfoncé jusqu’aux yeux semble être le meneur. Il progresse au sein de la végétation luxuriante sans un mot, et sans jeter un seul regard à son compagnon qui marche à ses cotes, suant et ployant sous une charge imposante. De temps en temps on aperçoit au hasard d’une trouée dans le feuillage de grands oiseaux exotiques volant majestueusement. La chaleur est étouffante, mais peu à peu le terrain s’élève et les arbres autour d’eux se font plus rares, et bientôt les deux hommes s’arrêtent aux pieds d’un étrange rocher situé au sommet d’une colline surplombant les alentours.

    - C’est donc ici que Nicolas a disparu, annonce soudain l’homme au feutre
    - Un de vos amis ? lui demande son compagnon avec un accent sud-américain, tout en se débarrassant de son pesant attelage
    - Un concurrent, Satipo, un concurrent… ah il était fort, très fort !
    - Docteur Jones, ce… ce n’est pas prudent ! Personne n’est jamais sorti d’ici indemne !

L’homme au chapeau se contente de hausser les épaules et montre à son acolyte une anfractuosité dans la roche, par laquelle les deux hommes pénètrent bientôt. À la luminosité à peine supportable du dehors succèdent les ténèbres insondables, et l’étrange aventurier a tôt fait d’allumer une torche. Satipo l’imite aussitôt.

    - Tu dois deviner quel est cet endroit ?
    - Un lieu terrible, señor ! Les gens du coin en parlent toujours avec crainte…
    - C’est normal, Satipo, il y a de quoi…
    - Vous, vous êtes toujours sur que vous voulez continuer, señor ?

Mais Satipo ne reçoit aucune réponse, et les deux aventuriers s’avancent toujours plus loin dans les méandres de la grotte. Tout à coup, après quelques mètres, une lumière semble resplendir au bout du tunnel, et le docteur Jones et Satipo se retrouvent bientôt dans une sorte de couloir bâti par des mains humaines et baigné directement par la clarté du jour. Le plafond semble avoir disparu.

    - Arrête ! Crie soudain Jones à son compagnon, ne pénètre pas dans la lumière !



Prudemment, Satipo s’assoit sur le sol et s’immobilise, à quelques centimètres des rayons éblouissants qui viennent frapper le sol. L’homme au feutre étend alors la main et soudain deux herses aux pointes acérées jaillissent devant lui, manquant de peu de l’embrocher. Un cadavre en décomposition est accroché à l’une d’elle.
Satipo hurle devant la hideuse apparition, mais Jones, flegmatique, se contente d’observer le corps d’assez petite taille.

    - Nicolas…, murmure-t-il simplement.

Quelques minutes plus tard, le couloir débouche sur une vaste salle semblant être la pièce principale d’un temple. Tout au fond se dresse un autel sur lequel trône une étrange idole : une feuille de papier posée contre un soutien de pierre.

    - Nous y sommes ! Enfin ! fait Jones avec un mélange d’excitation et de crainte dans la voie.
    - Qu’est-ce-que c’est, señor ? lui demande Satipo avec circonspection…
    - Un diplôme de l’ENA !
    - L’ENA ? Que… qu’est-ce que c’est ?
    - C’est ainsi que l’on nomme en réalité ce lieu, ce temple maudit, Satipo…
    - Un diplôme ? Je… je ne comprends pas, docteur Jones…
    - C’est simple Satipo. Ce lieu, comme tu le sais, exerce une fascination morbide et malsaine car des forces néfastes et terrifiantes y sont a l’œuvre. Une ancienne légende locale prétend que ce diplôme procure des pouvoirs immenses a celui qui le possède, mais au prix d’un lourd sacrifice. Ainsi quiconque s’en empare en récitant la formule cabalistique qui est écrite dessus, afin de disposer de ces pouvoirs, perd subitement la raison, le discernement et le sens des réalités, et devient un être repoussant, menaçant, gonflé de morgue et rongé par la vanité. Un être incompétent, nocif et très dangereux pour la société !
    - Vous… vous voulez dire qu’il transforme les gens en bêtes féroces, señor… ?
    - Pire que cela, Satipo, il transforme les hommes en hauts fonctionnaires d’État… !
    - En haut fonct…. ce… ce n’est pas vrai, señor, n’est-ce pas, fait Satipo avec crainte, ce n’est qu’une légende, hein docteur Jones ? Ce n’est pas possible !
    - Hélas, Satipo, parfois les légendes sont vraies…
    - Mais señor, quels pouvoirs procure ce diplôme ? pourquoi tant de gens le veulent si le prix à payer est aussi terrible ?
    - Le pouvoir, Satipo, le pouvoir… connais-tu le mythe de l’anneau du Niebelung ? C’est la même chose ici ! Les pouvoirs que procurent ce diplôme sont incommensurables… ils font de toi un être auquel tous obéissent. Avec lui tu règnes en maître sur les institutions, les cabinets ministériels, les collectivités locales, et ce, quelles que soient tes compétences réelles. Avec ce diplôme, Satipo, tu n’est plus le serviteur de l’État que tout haut fonctionnaire prétend être, mais c'est l’État tout entier qui devient ton serviteur, avec tout ce que cela implique en terme d’enrichissement personnel, de copinages et d’avantages de toutes sortes.
    - L’État tout entier devient ton serviteur… répète Satipo les yeux brillants, l’enrichissement personnel…
    - Oui Satipo, ce diplôme maudit te procure des faveurs innombrables, et ceux qui ont pu l’approcher forment entre eux une caste, une véritable noblesse d’ancien régime prête à tout pour garder le pouvoir et ce qui l'accompagne. Prête à tout, y compris à trahir son pays et le plonger dans le chaos…
    - Mais personne n’a tenté de leur barrer la route ?
    - Si, beaucoup de monde, mais nul n’a encore réussi. Leur capacité de nuire n’a d’égale que l’efficacité de leur organisation pour ce qui concerne l’élimination de leurs ennemis. Tu as vu le genre de pièges qu’ils peuvent préparer, tu sais ainsi, maintenant, ce qui est arrivé a ce Nicolas qui a lui aussi  tenté de contrer leur influence, tout du moins au début, avant de succomber lui aussi… mais il semblerait que nous, nous ayons réussi, Satipo !
    - Mais alors, que faisons-nous maintenant, docteur Jones ?
    - Nous devons récupérer cette idole détestable, Satipo. Non pas pour en profiter, mais pour la détruire. Ainsi le monde ne s’en portera que mieux… reste là, il y a sûrement encore des pièges !
    - Si vous insistez, señor…
    - En fait non, mais comme je sais que tu préfères être à l'abri ici, et qu’ainsi tu ne seras pas dans mes pattes comme un gros boulet…, murmure Jones dans sa barbe…

Il s’avance alors vers l’autel, évoluant avec précaution, et mesurant chacun de ses pas. Il se retrouve bientôt devant l’idole, et malgré le dégoût que celle-ci lui inspire en voyant inscrite sur celle-ci « Diplôme de l’École Nationale d’Administration, promotion Voltaire », il ne peut s’empêcher de la fixer avec émerveillement en songeant au pouvoir qu’elle représente…
Enfin il reprend ses esprits et, plongeant la main dans son sac, il en sort une petite sculpture, de style précolombien, représentant une tête de jeune homme. Puis, soudain, il s’empare du diplôme et place la statuette à l’endroit même que l’idole occupait, à peine quelques centièmes de seconde plus tôt.
Un silence… rien ne se passe.
Le docteur Jones se détend peu à peu. Il a réussi ! Ça y est, le diplôme est entre ses mains ! Il va pouvoir le détruire…
Se retournant, il s’apprête à rebrousser chemin quand…
Un bruit de mécanisme, quelque part dans les profondeurs du temple… et puis un grondement sourd… des blocs de pierre se détachent soudain du plafond et viennent s’écraser a quelques mètres de Jones.

    - La poisse ! rugit-il en se ruant vers la sortie, j’ai mal calculé mon coup ! J’aurais dû prendre un contrepoids plus lourd ! Ma sculpture n'était pas assez volumineuse ! Je le savais pourtant que ce foutu diplôme implique une très grosse tête… !!! Pourtant l’énarque corrézien que j’ai rencontré m’a assuré qu’une simple statuette dans le genre « art premier » suffisait largement ! J’aurais dû me méfier !

Satipo et lui courent le long du corridor, à la recherche d’un endroit sûr, mais Jones se fige soudain. Son compagnon, qui vient de franchir le gouffre béant qu’ils avaient passé quelques minutes plus tôt à l’aide de son fouet retombe lourdement au sol. La branche d’arbre qui leur servait de soutien vient de s’effondrer.

    - Lance-moi le fouet !
    - Passez-moi l’idole ! lui crie Satipo

Jones aperçoit un mouvement derrière Satipo : une lourde porte de pierre est en train de s’abaisser, bloquant le chemin vers la sortie. Il n’y a plus une seconde à perdre…
Jones lance le diplôme à son acolyte. Celui s’en empare et, laissant retomber le fouet avec une expression machiavélique :

    - Adios señor ! Je vais devenir riche et puissant moi aussi !

Et Jones, horrifié, voit le traître s’engouffrer à travers l’ouverture qui se réduit de seconde en seconde. Ni une ni deux, prenant son élan, il parvient à sauter l’obstacle, mais perdant l’équilibre sur le rebord, il parvient à se rattraper d’extrême justesse grâce à une racine qu’il agrippe désespérément, et se jetant en avant, franchit la porte juste avant que celle-ci se referme définitivement sur le corridor qu’il vient de quitter en catastrophe.
Le silence de nouveau, comme dans un tombeau. L’effondrement du temple semble s’être arrêté. Évoluant prudemment dans la pénombre, Jones aperçoit enfin la nappe de lumière qui déclenche la fermeture des herses. Le cadavre de Nicolas est toujours là. Mais soudain, tournant la tête, il aperçoit…

    - Satipo !

L’homme qui l’a trahit se dresse devant lui, immobile, les yeux grands ouverts. Il est mort. Plusieurs pointes l’on traversé.


    - Je t’avais dit, Satipo, que celui qui s’empare sans précaution de ce diplôme perd tout discernement et le sens des réalités… fait Jones cyniquement en ramassant l’idole de papier tombée à ses pieds.

La sortie ! Bientôt ! Plus que quelques mètres…
Soudain, Jones tend l’oreille… un bruit de craquement derrière lui, ou plutôt au-dessus. Relevant la tête, il sent son cœur bondir dans sa poitrine : une énorme sphère rocheuse déboule et roule vers lui… la fuite paniquée reprend de plus belle, Jones à bout de souffle, sentant la lourde masse se rapprocher de lui.


Tout à coup un éblouissement : la lumière du jour ! La sortie ! Il est sauvé ! Jones s’élance, franchit l’ouverture par laquelle il était entré et se retrouve soudain à l’air libre. Après quelques roulades sur la pente boueuse il s’immobilise enfin, sauf, et presque indemne malgré les contusions et les nombreuses coupures sur ses mains et son visage, mais il n’a rien de cassé, semble-t-il, tout va bien. Encore étourdi par sa chute, peinant à retrouver ses esprits, Jones se retourne, inquiet… rien… l’imposante roche qui le poursuivait n’est plus là ; elle a sans doute été bloquée quelque part.

    - Heureusement qu’il y avait une grosse faiblesse dans le scénario au point que la porte de pierre et la boule ont mis un temps inexplicablement long à s’activer, sans quoi je n’aurais jamais pu sortir de ce temple…

Fermant les yeux, il pousse un soupir de soulagement, reprenant son souffle, écartant les toiles d’araignées accrochées à son chapeau.

    - Tiens, mais c’est ce bon docteur Jones !

Il sursaute… cette voix ! Jones regarde devant lui… une dizaine de badauds le fixent curieusement, étonnés. Une silhouette courte et massive, vêtue d’un costume trois pièces mail taillé s’approche de lui…

    - Et bien, Indiana, il semblerait que vous ayez du mal à choisir vos amis !
    - Vous ! Mais ! Vous m’avez suivi ???
    - Tout juste, fait le nouveau venu avec un sourire hypocrite en tendant la main. Encore une fois voici que je m’approprie ce que vous n’avez pas su conserver !
    - Espèce de petite racaille… s’écrie Jones, furieux, mais il s’interrompt bientôt devant les regards outrés que lui jette l’assistance.

Puis, se reprenant :

    - Dommage que les Français ne vous connaissent pas autant que je vous connais, sans quoi jamais ils ne placeraient leur confiance en vous ! Vous êtes la personnification même de l’immobilisme, de l’impuissance, de l’incompétence ! Et je…
    - Sans doute, Indiana, sans doute, réplique l’homme en lui retirant le diplôme des mains, et il est dommage pour vous que vous ne parliez pas la langue de bois, sans quoi vous pourriez le leur expliquer…

Et brandissant le précieux papier vers les curieux qui s’agglutinent autour de lui, il s’écrie triomphalement :

    - Le changement, c’est maintenant !!!

mardi 14 mai 2013

Les petits moudjahidines de plomb


Il y a environ une semaine de cela (oui je sais, je suis toujours à la pointe de l'actualité, cela fait peur...), l'Organisation Nationale des Moudjahidines d'Algérie a fait savoir qu'elle désirait porter sur le devant de la scène la question de la condamnation de la colonisation française et des réparations matérielles requises au regard des « richesses pillées ».

Bon, je sais qu'en principe tout le monde se fout de mon avis (même mon chat qui ne s'intéresse à moi que si j'ouvre une boîte de thon et qui ignore superbement, en général, mes divagations sur la politique française), mais si jamais l'un des trublions de cette association se retrouve par mégarde sur ce blog, je ne peux que lui conseiller, le jour où, sait-on jamais, il se retrouvera en possession du document officiel présentant les excuses les plus plates du gouvernement français (qui n'est pas la France, rappelons-le...), de tailler ledit document bien consciencieusement en pointe, et de se l'introduire fermement dans une partie précise de son anatomie que la décence m'empêche de nommer ici, mais dont l'apparence, à titre d'indice, n'est pas sans rappeler les portraits officiels de Monsieur Bouteflika, et l'odeur, ses plus beaux discours. Ce faisant, si l'action décrite ci-dessus a été réalisée avec soin et doigté (si je puis dire...), notre sympathique moudjahidine ne devrait pas tarder à ressentir une sensation particulière, plutôt agréable, à même de faire naître sur sa face burinée par le temps et le ressentiment un certain sourire de contentement. Dans les cas extrême, il est même possible que cette satisfaction se transforme en une sorte d'extase proche de celle qu'il pouvait ressentir cinquante ans plus tôt, lors de l'égorgement solennel de quelque Harki isolé, ou lorsque l'appel de la nature aidant, il se tournait vers ses camarades de maquis pour une empoignade non dénuée de tendre virilité afin de combler l'absence souvent cruelle de combattante accorte et bien disposée à ses côtés (ah... toutes ces tièdes nuits à la belle étoiles passées entre frères d'armes aux muscles puissants et huilés, aux tétons roidis par les dernières caresses du vent du soir, à ourdir les yeux dans les yeux et les mains dans les mains les attentats à la bombe ou les exécutions sommaires et aveugles du lendemain... toute la poésie de la jeunesse enfuie...).

Et puisque ces joyeux drilles semblent si pointilleux à propos du rachat des actes blâmables du passé, je ne peux que leur conseiller de se pencher dès maintenant sur la question de la réparation de la faute commise par leurs ancêtres, les tristement fameux pirates barbaresques, qui durant plusieurs siècle, écumèrent la blanche mer Méditerranée à la recherche d'infortunés chrétiens à capturer pour les revendre comme esclaves dans les ports de la côte africaine. Ce serait un bon début...

vendredi 10 mai 2013

Le CRAN exige des réparation pour la traite négrière


Le CRAN, le Conseil Représentatif des Associations Noires de France, a exigé, par la voix de son président Louis-Georges Tin, des réparations pour la traite négrière orchestrée par la France il y a plusieurs siècles, et a attaqué la caisse des dépôts pour complicité de crime contre l'humanité...

« Oui, nous au CRAN nous adorons la déconne, surtout en songeant que beaucoup de nos membres viennent directement d'Afrique, c'est-à-dire que statistiquement, ils ont bien plus de chances d'être des descendants d'esclavagistes que d'esclaves, vu que ces derniers, vendus par leurs "frères" africains, sont partis vers les Antilles, le continent américain, ou l'Arabie pour ce qui concerne la traite arabo-musulmane, mais ne sont pas restés en Afrique... mais chut, il ne faut pas le dire... du coup si nous étions cohérents avec nous-mêmes, au CRAN, nous nous attaquerions les uns les autres. Vous imaginez le bordel ? Non, nous allons prendre un seul bouc-émissaire, la France contemporaine, donc les Français, et leur pourrir la vie en oubliant tous les autres responsables, non parce que s'il faut être honnête, impartial et objectif maintenant, où allons-nous... ? »

mardi 7 mai 2013

Qui sème le vent...


Cela se passe en Italie. Le nouveau ministre de l'intégration, madame Cécile Kyengé, fait la une des journaux en raison des attaques subies depuis quelques jours par cette dernière du fait de son pays d'origine, la République Démocratique du Congo, et de sa couleur de peau. A première vue cette affaire est véritablement choquante pour la malheureuse, et la vidéo ci-dessous, nous présentant implicitement cette dame comme le Martin Luther King en jupon de l'Italie, le pays qui a inventé le fascisme (faut-il encore vous le rappeler ?), est à même de faire fondre les cœurs les plus secs, il faut bien l'avouer...


Cependant, lorsque l'on considère cette histoire de plus près, on se rend compte que madame Kyengé n'est peut-être pas aussi immaculée que cela. Ainsi ce ministre a déclaré que sa priorité était de changer son pays d'accueil en réformant notamment le code de la citoyenneté italienne afin que le droit du sol soit promulgué à la place du droit du sang (elle ne doit pas connaître la situation française véritablement catastrophique). Madame Kyengé désire en outre abroger le délit d'immigration clandestine (attention, mesdames et messieurs, opération « Italie, portes ouvertes » : grande braderie, tout doit disparaître!) et rendre le marché du travail italien plus accessible aux étrangers.

Je vous le donne Émile, comme disait Coluche, Cécile Kyengé agit avec une mentalité de colon. Au lieu de remercier ce pays magnifique, l'Italie, pour l'avoir accueillie dans sa jeunesse alors qu'elle fuyait une vie sans doute difficile en Afrique, elle n'a aucune honte à déclarer vouloir le transformer à son image. Cécile Kyengé ne travaille pas pour les Italiens mais pour sa communauté. Cécile Kyengé insulte et trahit tous ceux qui lui ont tendu la main afin de lui offrir un avenir meilleur. Cécile Kyengé poignarde ses hôtes dans le dos.

Alors quand une personne aussi minable est victime de ce genre d'attaques, pour certaines plutôt odieuses, il faut le reconnaître, permettez-moi de ne pas compatir et de partir d'un grand éclat de rire de mépris...

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Petite remarque au passage : « la gauche » se dit en italien « la sinistra ». Je trouve cela absolument savoureux...

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Deuxième petite remarque : quand, dans un film destiné à un grand public, un occidental (ou un blanc) part vivre au sein d'une peuplade dont les coutumes et les traditions sont très éloignées des siennes, on le voit généralement s'assimiler à cette population, au point de la défendre contre les dangers représentés par ses anciens frères d'arme. Les films « Danse avec les loups » et « Avatar » en sont deux exemples éloquents. Je suis sans doute naïf, mais j'aurais attendu de la part de madame Kyengé le même comportement vis-à-vis de son nouveau pays (d'autant plus que je vois mal Kevin Costner exhorter ses amis indiens à s'ouvrir davantage aux pionniers américains...).

« Alors tu vois ces hordes de visages pâles aux mines patibulaires et armés jusqu'aux dents, Grand Chef ? Et bien tu dois courir vers eux en souriant, les bras grands ouverts avec des colliers de fleurs et sans protection aucune. C'est ce qu'on appelle « l'ouverture à l'autre » ; ça va drôlement t'enrichir, tu vas voir... ! »

Anniversaire présidentiel

- Bon, Jean-Marc, j’apprécie beaucoup ton initiative de célébrer l’anniversaire de mon élection en organisant une petite fête pour l’occasion. J’apprécie également le fait que tu veuilles limiter les dépenses en ces temps de crise et pour parer aux critiques éventuelles, mais entre nous, je trouve qu’en lieu et place de la traditionnelle stripteaseuse sortant du gâteau, ton idée d’exiger de Montebourg qu’il assure le spectacle en string et porte-jarretelles sous le prétexte douteux de faire des économies, c’est un peu exagéré… je sais bien que personne ne sait à quoi il sert, et que tu veux absolument éviter d’être associé à l’austérité, mais tout de même, il y a sûrement des moyens plus efficaces pour occuper intelligemment tes ministres… !