mercredi 27 février 2013

Le saké retarde la mise en bière


Nous apprenons que les deux êtres humains les plus âgés en ce bas monde sont japonais.
Cet homme et cette femme ont respectivement cent quinze et cent quatorze ans.

*****

Une réaction du côté de la Grande-Bretagne :


- Putain les mecs! On a eu chaud!!!
- Ouais, Mick... mais c'est pas passé loin quand même...!

Stéphane Hessel passe l'arme à gauche


Monsieur Hessel est donc décédé à l'âge avancé de quatre-vingt-quinze ans.
Evidemment, comme l'on pouvait s'y attendre, éloges dithyrambiques du PS, des Delanoë, des Joly, des Aubry,... bref des donneurs de leçon habituels à l'abri du besoin.

C'est triste à dire, surtout pour Stéphane Hessel, mais je crois bien que l'on a les admirateurs que l'on mérite...

mardi 26 février 2013

DSK gagne son procès


Marcela Iacub et le « Nouvel Observateur » ont donc été condamnés à dédommager Dominique Strauss-Kahn. En outre chaque exemplaire du livre de la sulfureuse demoiselle devra être vendu avec un encart précisant que l'« œuvre » porte atteinte à la vie privée du principal intéressé.

« Je prends acte du jugement, mais bon, avouez tout de même qu'il est ironique pour moi de devoir raquer - en plus des encarts - à cause d'un Nouvel Obs zélé, quand je pensais me gaver grâce à mes rencarts avec un vieil obsédé... ! »

jeudi 21 février 2013

Harlem délire


Extrait du journal de Monsieur Harlem Désir :


Cher journal,

les jours qui viennent s'annoncent rudes. Comme tu le sais, il va nous être difficile de rassembler la majorité nécessaire pour modifier la constitution et permettre ainsi aux étrangers de voter pour nous. Ce racisme latent des députés de droite m'écœure... comment peut-on être aussi borné? Tout cela parce que dans certains pays, comme en Belgique, des citoyens d'origine étrangère commencent à prendre le pouvoir et ont crée des partis ouvertement islamistes avec pour objectif d'imposer la charia à toute la société. Il y en a, vraiment, qui s'effarouchent pour un rien, cher journal.

Je te disais donc qu'il va être rude de convertir convaincre les députés réticents que cette mesure est quelque chose de positif, car beaucoup d'entre eux campent fermement sur leurs positions. Ne trouves-tu pas indigne, scandaleux, nauséabond et révoltant, cher journal, que ces derniers nous accusent de mener cette reforme dans le but d’élargir notre électorat? Bon d'accord, ils ont parfaitement raison, mais tout de même, ces soupçons odieux, même totalement justifiés, me navrent. Ô bassesses des adversaires politiques!

Il va nous falloir dès lors jouer la corde sensible et pleurnicher en jurant que nous faisons cela au nom de l’égalité, qu'il est intolérable que les étrangers soient considérés comme des citoyens de seconde zone et gna gna gna... bref le discours habituel qui me gonfle d'avance, mais qu'il va bien falloir dérouler face aux média crédules histoire d'arrondir les angles. Enfin, heureusement que j'ai été président de SOS racisme dans le passé ; ça aide beaucoup pour la maîtrise de l'hypocrisie...

Cependant, je me demande... tout ce travail vaut-il vraiment le coup? Je veux dire... et si, pour s’épargner de longues heures de discussion arides il valait mieux se laisser aller, ne rien dire, et laisser les choses suivre leur cours naturel? Je suis si las à vrai dire... plus j'y réfléchis, et plus je me dis qu'il serait temps que j’arrête les tartuferies. On pourrait ainsi arrêter de prendre les Français pour des cons et demander leur avis par référendum.

Tout de même, je n'aurais jamais pensé qu'un jour je me laisserais tenter par l’honnêteté!

Bon, je vais me coucher, cher journal, je commence vraiment à écrire n'importe quoi...

Harlem

«Mmmmm... l’honnêteté tu dis, Harlem? Je ne sais pas, cela me semble risqué... en même temps c'est un concept novateur et même révolutionnaire ; je suis à peu près sûre qu'on ne l'a encore jamais essayé. Aussi je suis prête a en discuter, mais avant cela tu dois m'expliquer ce que c'est exactement, l’honnêteté!»

Parenthèse un brin vulgaire et misogyne


Toutes mes excuses, ce n'est pas dans le genre de la maison, mais bon, j'avais un message à transmettre...

Alors donc, chères demoiselles des FEMEN :

- Vous aimez être nues?
- Vous aimez être vues?
- Vous aimez être lues?
- Vous aimez être entendues?

Alors s'il vous plaît, la prochaine fois, et ce afin de vous assurer la sympathie et la compréhension du public...

RECRUTEZ POUR CHANGER DES MILITANTES AVEC DES GROS NICHONS!!!
ÇA VOUS FERA ENFIN DE LA PLACE POUR VOS SLOGANS À LA CON!!!

Olga l'ukrainienne vient juste de rejoindre le rang des FEMEN, au cas où, un jour, il faudrait écrire un slogan avec “anticonstitutionnellement” dedans...

dimanche 17 février 2013

Semaine anticoloniale


D’après ce que j'ai pu voir, une “semaine anticoloniale” a lieu en ce moment en France. La soirée inaugurale  s'est d'ailleurs déroulée au siège du Parti Communiste Français (défense de rire dans l'assistance!), vendredi dernier.

Bon, je dois dire que c'est très courageux de la part des membres du PCF de retirer enfin leurs oeillères et de regarder la réalité en face, et cela mérite certainement une belle ovation, mais j'ai une petite question :

Une semaine est-elle réellement suffisante pour définir un plan d'action et évoquer tous les problèmes liés à l'immigration massive extra-européenne???

« Oui, je sais Jean-Luc, ça fait un peu vide et mort pour une grande soirée inaugurale, mais bon, tu m'as demandé de veiller à ce que tous les militants du PC soient présents, et je te jure, c'est bien le cas!!! »

Candidature au poste de pape

Certains scientifiques font preuve d'un sens de l'humour des plus réjouissants :


The Pope's resignation means the job is up for grabs, and anyone could be in with a chance if you ignore thousands of years of tradition. Photograph: Getty
To: The Vatican (HR Department)
Name: Dean Burnett
Date: 11-02-2013
Reference: Vacancy CCLXVI ('Pope')
CV: [Attached]
PERSONAL STATEMENT IN SUPPORT OF APPLICATION: See below
Dear Sir/Madam/Holy Ghost
I am very interested in applying for the recently announced vacancy for the position of pope. I am sure you've received many applicationsalready, but I believe I would make an excellent candidate for the role as I could bring innovative new approaches and help increase diversity, which would have the effect of both motivating those involved in and enhancing the reputation of the organisation (i.e. The Catholic Church).
I have read the job description and although I admittedly do not meet all the specified essential criteria for the role (e.g. I do not regularly commune with God or any other unspecified deity) I feel that my strengths in other areas more than make up for my lack of direct experience.
Although I am not a practising member of the Catholic (or any other) Church, I am a qualified and enthusiastic scientist. I believe this makes me an ideal choice for the next pope, for a number of reasons. For example, I have had many jobs where it is compulsory to wear a white coat, and the wearing of long white garments appears to be the main duty of the pope. I also regularly lecture on the subject of neuroscience, so am extensively experienced at speaking in an unfamiliar language to rooms full of people who are struggling to stay awake, so it would be no trouble for me to offer Mass whenever required.
I am not a cardinal, but a recent check of my wallet reveals that I still have a membership cards for both GAMEBlockbuster Video and MVC, showing that I am clearly dedicated to declining institutions and have a robust if unrealistic belief in resurrection.
As an atheist scientist I cannot claim to be in regular contact with God per se, but I have regularly encountered professors with equivalent levels of power and influence who demand unquestioning obedience from those who serve them, so feel this has provided me with equivalent professional experience required for the position.
As a scientist pope, I could bring an element of rationalism and logic to the Catholic Church, which would better equip it to survive in more modern, enlightened times. I could provide numerous plausible-sounding theories as to the origins of the universelifeevolution, human consciousness and any other area that the Church feels it should have influence over. Whereas most scientists require evidence and peer review before their theories can be accepted, my being the pope would mean I was infallible so I wouldn't have to go through this process; the simple act of me saying it would mean it is accepted by many as fact. This is a privilege enjoyed by only a few scientists, and one I definitely wouldn't abuse, scouts honour!
I have performed a number of miracles in recent years. For example, I have managed to sustain a career in science in present circumstances, despite having very few notable publications to my name and a disastrous history of high-profile embarrassments.
I have managed to remain in my post despite these numerous blunders, so I would be able to bring this experience to my duties as pope. I can also turn water into wine, which is viewed as more of a "classic" miracle. It takes some time as it involves me pouring the water onto grapevines before growing, picking, sorting, crushing, fermenting, maturing, bottling and selling. But overall, it's definitely water being turned into wine. With Science! (Unless that doesn't count as a miracle, in which case it's clearly magic).
I am not presently celibate, but as a teenager who was a big science fan with terrible acne, I am very familiar with the concept. I am also not a homosexual, as that would obviously exclude me from the role (NB. In the interests of transparency, I did once suck a penis, but I didn't inhale so it doesn't count). At the last count, I also have the required number oftesticles to be pope (at least two). I also have experience with covering up crimes.
I believe these qualities and more make me an ideal candidate for the position, so I hope you will consider my application seriously. I realise the vacancy is somewhat above my pay grade, but I am looking for a higher paying position as I need money to provide for my family … I mean buy condoms … I mean jewels.
I look forward to hearing from you.
Vestrum fideliter
Dean Burnett
P.S. What's the pension scheme like?

L'article original ici

mercredi 13 février 2013

Les Femen à Notre Dame

« Bon les filles, maintenant que nous avons atteint notre objectif principal, à savoir passer définitivement pour de grosses connes hystériques aux yeux du monde entier, et cramer tout notre capital sympathie en moins de cinq minutes au moyen d'une énième provocation totalement gratuite, facile et inutile (nan, mais ceux qui ne sont pas des punks dans l’âme ne peuvent pas comprendre... et d'ailleurs les punks non plus, en fin de compte), je voudrais vous dire deux mots : laquelle d'entre vous a remplacé nos feutres habituels par des marqueurs indélébiles, hein? QU'ELLE SE DÉNONCE!!! »

dimanche 10 février 2013

Reboot your P.C.


- Hé dis, Jean-Luc, tu as vu...
- Dites donc, Laurent Ruquier, depuis quand vous me tutoyez, là ? Nous ne sommes pas intimes, que je sache !
- Mais je ne suis pas Laurent Ruquier !!! Je suis...
- Alors tu dégages ! L’entrée du Front de Gauche est interdite aux mendiants et aux colporteurs! Fous le camp, c'est un parti sérieux ici !
- Mais enfin Jean-Luc, c'est moi, Pierre Laurent ! Le premier secrétaire du parti communiste, enfin!
- Ah! C'est toi! Je... désolé, je ne t'avais pas reconnu!
- Pas grave, Jean-Luc, tout le monde me dit cela...
- En fait je devrais plutôt dire que je ne t'avais pas connu....
- Oui, tout le monde me dit cela aussi...
- Bon alors, on cause, on cause, et qu'est-ce que tu veux? Je suis pressé, moi! J'ai le bonheur à apporter malgré lui au peuple fasciste, et tout et tout...
- Euh... et bien en fait c’était pour te dire que j'avais été réélu premier secrétaire du Parti Communiste avec 100% des voix! C'est impressionnant, non?
- Oui, si on veut... vous étiez combien à voter, sinon, un? Deux? Toi et ta tatie? C'est qu'il ne doit plus en rester beaucoup, des communistes...
- Euh... je ne sais plus, mais... plus que de lecteurs de ce blogs en tous cas!
- Ben... ce n'est pas une référence, tu sais!
- Euh... oui mais tout de même, parmi les votants il y avait ma tatie, d'accord, mais aussi mon tonton, ma marraine, mon parrain, mes cousins... et ils ont tous voté pour moi!
- C'est bien mon grand! Tu dois être très fier, non? Et sinon, tu penses rééditer cet exploit avec la présidentielle de 2017 en te portant candidat?
- Je... euh... je vais y réfléchir, Jean-Luc. Une élection c'est tout de même plus facile à gagner quand il n'y a que des communistes.... à moins que...
- A moins que “quoi”, Patrice?
- Euh... non c'est Pierre!
- Oui, bon, on s'en fout! Alors...?
- À moins que... dis, Jean-Luc, il y a moyen d’empêcher ces fascistes d'anticommunistes de participer à l’élection présidentielle?
- Écoute, Paul, pour être franc je ne pense pas qu'une élection présidentielle avec seulement 1% de participation au plan national soit validée...
- Ah... dis, ça ne fait pas beaucoup de monde qui nous aime, ça...
- Oui, tout cela parce que vous avez massacré quelque chose comme cent millions de personnes... les gens sont rancuniers, hein?
- Ouais, mais... euh... c’était pour leur bien, d'abord, et... euh... euh...
- Bon, écoute  Ludovic, toi, les élections nationales ce n'est pas ton truc. Il vaut mieux que tu restes délégué de classe, que tu la fermes, et que tu laisses faire les grands comme moi pour le reste, d'accord?
- Euh... d'accord, mais... euh... je... je pourrais toujours continuer à vendre des muguets pour le premier mai? Hein? S'il te plaît, Jean-Luc? C'est notre tradition, au PCF !
- Non, Machin, n'insiste pas, je te l'ai déjà dit... les mendiants et les colporteurs sont interdits au Front de Gauche!

mardi 5 février 2013

Honni soit qui Mali pense


Palais de l’Élysée :


Hollande : hé hé, Jean-Marc, tu as vu cela, cet accueil au Mali ? Un quasi sans faute ! Biden, le vice-président américain était sur le cul !
Ayrault : oui François, il faut dire que même l’opposition n’a rien dit tellement elle était surprise. Tu as agi comme un chef au Mali ! Mais... attends... c'est quoi cette odeur ? On... on dirait qu'elle... euh... émane de toi...
Hollande : euh... et bien en fait j'ai dû voyager avec le chameau qu'on m'a offert, faute de place... mais parlons plutôt de mon opération au Mali... impressionnant, non ?
Conseiller (se bouchant le nez) : ça… un socialiste qui agit sans faire de codderie, c’est sûr que ça d’arrive pas tous les jours. On comprend la surprise…
Hollande : oui, je suis un véritable chef de guerre ! l’Attila de Solférino ! Le Napoléon de l’Élysée ! Le…
Ayrault : justement en parlant de guerre et de politique française, il y a maintenant un nouveau lieu qu’il serait urgent de pacifier maintenant…
Hollande : lequel ?



Député PS (vêtu en fantassin de la Grande Guerre, avec un fusil muni d'une baïonnette, et criant dans un porte-voix) : députés de l’opposition ! Rendez-vous et retirez immédiatement vos amendements sur le mariage pour tous ou nous faisons sonner la charge !
Une voix derrière des barbelés : M… ! Nous irons jusqu’au bout de notre mandat s’il le faut, mais nous n’abandonnerons jamais !
Bartolone (vêtu en général d’opérette) : bon, ils ne lâcheront pas ! Balancez leur le gaz moutarde !
Député PS : c’est déjà fait mon général ! Et ils sont toujours vaillants ! Que fait-on ? On augmente la dose ? On leur balance les cataplasmes ?
Bartolone : bon, contactez les autres, à l’arrière, qu’ils leur envoient la grosse Bertha !
Député PS : Taubira ? Mais pour quoi faire ?
Bartolone : non, député, je parlais de Bachelot ! Ils ont essayé de nous la refiler et maintenant on n’arrive plus a s’en débarrasser, j’en ai plein le cul ! Qu’ils la reprennent ! Elle est bien de droite, tout de même, à l’origine, non ?
Député PS : justement mon général, je commence à avoir des doutes…

De l’autre coté du champ de mines et des haies de barbelés :

Député UMP (également en fantassin) : la vache, ça va mal, d’après nos espions ils sont sur le point de nous balancer Bachelot sur la gueule ! Ça risque de faire des dégâts !
Christain Jacob (lui aussi en général d’opérette) : il faut répliquer, député! Convoquez immédiatement NKM ! N’oubliez pas qu’elle est maire de Longjumeau
Député UMP : Longjumeau ?
Jacob : oui, la ville d’origine des 2B3 ! C’est dire si elle doit s’y connaître en gestion de sinistres !
Député UMP : euh… je crois qu’elle ne fera pas le poids contre la Bachelot, mon général…
Jacob : c'est le cas de le dire... bon alors, il ne nous reste plus qu’une seule solution… on va leur envoyer Christine Boutin à la tribune !
Député UMP : Bou… Boutin… mais… mon général, c’est inhumain ! Et c’est même interdit par la convention de Genève ! On n’a pas le droit de faire n’importe quoi ! Et comment nous jugeront les générations futures, y pensez-vous ?
Jacob : je sais député, mais nous ne pouvons nous permettre d’abandonner ! les générations futures nous rendront hommage pour notre combativité !
Député UMP (essuyant la sueur sous son casque) : je vous obéis général, mais vous savez ce qui me fait le plus peur, en parlant du futur ?
Jacob : que cette loi soit votée, député, je sais, mais c’est pour cela que nous nous battons !
Député UMP (réprimant un frisson) : non, moi ce qui me terrifie ce serait d’apparaître dans une BD de Tardi, plus tard !


Dans le camp d’en face :

Marie-Georges Buffet : nous avons réussi à faire un prisonnier, mon général ! Un députés UMP qui va voter le texte ! C’est une petite victoire pour nous !
Bartolone : oui mais eux ont réussi à retourner vingt-sept des nôtres, qui dès lors ne suivront pas toutes nos consignes de vote ! Cela suffit ! Il nous faut en punir pour l’exemple, sinon les désertions vont se multiplier!
Député PS : vous… vous allez les faire fusiller, mon général ?
Bartolone (l'air implacable) : non, pire… nous allons les forcer à... passer une journée entière avec Valérie Trierweiler ! Si après cela ils jouent encore aux traîtres… !
Député PS (effrayé) : a… avec Valérie Trierweiler !!! Mais vous allez les traumatiser à vie !
Marie-Georges Buffet : si vous voulez, si la Trierweiler est indisponible, j’ai aussi Mélenchon qui peut largement faire l’affaire ! Depuis le temps qu’on lui cherche une utilité à celui-là !
Alain Enruine (passant par là) : ne l’écoutez pas ! Moi j’ai Oliveau Besanceniais, ça vaut tous les Mélenchon du monde !Avec ça vos déserteurs ils vont rentrer dans le rang, je vous le garantis ! Et si par la même occasion je peux m’en débarrasser…
Député PS : je vous en supplie mon général, soyez clément! Vous pouvez les fusiller, qu'est-ce que cela change pour vous?
Bartolone (l'air de plus en plus sadique) : oui, député, avec Valérie Trierweiler… et sans arme bien entendu, et menottés ! Comme cela impossible de se défendre !
Député PS (l’air sombre) : quelle... quelle connerie, la guerre !

Au sein de l'opposition…

Député UMP : mon général, j’ai de mauvaises nouvelles ! Nos alliés anglais nous ont trahis et sont passés à l’ennemi ! Même les conservateurs vont voter pour le mariage homosexuel chez eux !
Jacob : tonnerre ! La perfide Albion, encore elle ! Nous n’aurions jamais dû leur faire confiance ! Comment avons-nous pu accepter les Anglais à nos côtés ! Déjà rien qu’à goûter leur cuisine j’aurais dû me méfier ! Notez cela pour mes mémoires de guerre, député : il ne faut jamais donner sa confiance à un être capable de se nourrir de gelée à la menthe et d’accepter pour futur roi une créature aux oreilles aussi développées que des paraboles de HLM de banlieue ! Jamais !
Copé : oui, De Gaulle nous avait bien mis en garde, pourtant…
Marion Maréchal-Lepen (avec un casque trop grand pour elle et qui lui masque la vue) : bon, et puis il ne faut pas oublier, ils ont brûlé Jeanne d’Arc aussi…

Dans le camp de la majorité…

Deuxième député PS : mon général ! Mon général ! Nous recevons des renforts ! Les conservateurs britanniques se joignent à nous dans notre combat ! L’opposition est ridiculisée !
Bartolone : quoi, les Tories !?! Mais… qu’est-ce qu’il leur prend ???
Marie-Georges Buffet : Staline soit loué ! Nous allons gagner la guerre !
Bartolone : houla, minute ! On ne va pas s’arrêter pour autant ! Les Rosbeefs sont connus pour être des traîtres en puissance ! Souvenez-vous de Mers el-Kébir ! Qui sait ce qu’ils manigancent encore ! Et puis de quoi se mêlent-ils ??? Ils croient qu’ils vont faire la loi chez nous ? Députés ! Continuez le pilonnage des positions UMP ! Et redoublez d’effort !
Deuxième député PS : et pour les Anglais, mon général, que fait-on ? On les accueille ou on les bombarde aussi ?
Bartolone : faites ce que vous voulez, mais ne leur tournez jamais le dos ! Un Anglais dans vos six heures est encore plus dangereux que Cohn-Bendit dans un jardin d’enfant, ou qu’un Grec dans un sauna turc ! Méfiez-vous !
Deuxième député PS (outré) : mon général ! Je… votre remarque est xénophobe, homophobe et roucmoutophobe ! Ce n’est pas digne d’un président de l’Assemblée Nationale ! Et je…
Bartolone : tu sais, je crois que la Trierweiler sera très contente de t’avoir à ses cotés, tout à l'heure
Deuxième député PS (résigné) : je… hum… euh… pffff… bon, ça va, je ferme ma gueule !
Bartolone : non ! Pas encore ! Tu vas peut-être m’être utile !

Quelques minutes plus tard, de nouveau dans l'opposition :

Fillon (surveillant les lignes adverses avec une paire de jumelles) : mon général ! Un député PS s’avance vers nous avec un drapeau blanc !
Jacob : cessez le feu et amenez-le moi immédiatement !
Deuxième député PS (levant les mains en l'air) : je viens de la part de Claude Bartolone ! Il vous propose de conclure une trêve !
Jacob (fier et solennel) : jamais ! Nous ne renoncerons jamais, tu entends, député socialiste ! va dire à ton maître que jamais nous n’abandonnerons la guerre totale contre son texte inique ! Rien ne nous fera changer d’avis ! RIEN !!!Mais avant cela, dis-moi sur quelle base il veut la faire sa trêve, que je rigole un peu !
Deuxième député PS : et bien Claude Bartolone propose un front commun des députés de la majorité et de l’opposition pour euh… « aller botter le cul à l’envahisseur rosbeef »…. ce… ce sont les termes exacts de son message…
Jacob (sans hésiter) : C'EST D'ACCORD !!!

Quelques heures plus tard, au palais de l’Élysée :

Ayrault (consterné) : … et donc tous les députés français... enfin les survivants... se sont rués en hurlant hors de l’hémicycle pour faire le siège de l’ambassade du Royaume-Uni… ils y sont encore à l’heure actuelle, malgré les forces de l’ordre, et déclarent qu’il ne partiront pas tant que… euh… ils n’auront pas fait subir les derniers outrages à la Reine et au reste de la famille royale… j'ai honte, François, j'ai honte!
Hollande : ils... ils veulent les... les violer ?
Ayrault : euh... non, juste leur faire ingurgiter de force un mélange de cassoulet toulousain, de bœuf bourguignon, de ratatouille niçoise, de fondue savoyarde et de choucroute alsacienne jusqu'à ce que mort s'ensuive... on n’avait pas vu une telle furie depuis la guerre de cent ans… François je ne te raconte pas la crise diplomatique qui se prépare…
Hollande (soucieux) : je vois… j’y suis peut-être allé un peu fort en fait…
Ayrault : co… comment cela ?
Hollande : et bien en réalité, Jean-Marc, je suis à l’origine de tout ceci… en fait j’ai demande à Cameron d’annoncer partout dans les journaux qu’il allait faire voter une loi pour le mariage homosexuel. Je savais que cela allait créer un électrochoc en France…
Ayrault : v... vraiment ?
Hollande : oui, je me disais que les députés français, vexés de se voir ainsi coiffés au poteau par l’ennemi héréditaire, s’uniraient pour voter la loi avant eux, par fierté nationale. Je voulais tellement être le président du rassemblement !
Ayrault : bon, on peut dire que tu as réussi ton coup en quelque sorte, François, et que les députés sont unanimement rassemblés… mais contre un de nos allies ! Alors on fait quoi, maintenant, monsieur le grand chef de guerre qui revient triomphalement du Mali ? HEIN, GROS MALIN !!!
Hollande : euh… je ne sais pas… il faudrait que je présente mes excuses à Cameron, et que je lui offre un beau cadeau diplomatique pour tenter d'apaiser les choses...

(Un silence)

Hollande : euh... dis, Jean-Marc ?
Ayrault (excédé) : OUI, QUOI ???
Hollande : tu crois qu'un chameau ça lui plairait... ?

« Tu sais Bibiche, si je pouvais choisir je préférerais encore refiler Valérie et te garder, mais les Anglais risqueraient de prendre cela pour une déclaration de guerre, alors tu comprends... »

dimanche 3 février 2013

Élémentaire mon cher Watson !


Quand nous arrivâmes, Holmes et moi, sur les lieux du crime, un modeste appartement parisien situé dans un quartier que l'on pourrait qualifier de bourgeois, nous fûmes immédiatement surpris par le nombre de policiers affairés autour du corps gisant sur le parquet du salon, si bien que nous ne pouvions a peine le discerner.

- Tiens, tiens, me déclara mon compagnon, la pauvre victime a l'air d’être une personnalité des plus en vue. Cette affaire serait-elle d'une importance capitale ?
- Vous ne croyez pas si bien dire, monsieur Holmes, fit une voix familière derrière nous.

Nous nous retournâmes sur le champ. L'inspecteur Lestrade, notre vieille connaissance, s’avança vers nous en nous tendant la main.

- Lestrade! Je ne savais pas que vous aviez rejoint la police française! dit Holmes sur un ton narquois.
- Détrompez-vous Holmes, je travaille toujours pour Scotland Yard qui m'a dépêché ici pour prêter main forte aux policiers français, vu la gravité des faits. Il semblerait que les continentaux soient incapables de résoudre une affaire sans notre concours!

Holmes bourra sa pipe en silence, et l'alluma, avant de poursuivre :

- Je vois, mon cher Lestrade, que votre séjour parisien ne se passe pas sans désagrément. Mais ne pensez-vous pas qu'il y a une autre alternative que le Vélib pour vous rendre sur les lieux de votre enquête?

Lestrade ne put cacher son profond étonnement :

- Voyons Holmes, comment savez-vous que j'ai pris un de ces fichus Vélib? Vous m'avez vu dans la rue?
- Pas du tout, répondit mon ami en souriant, mais j'ai noté que vous étiez arrivé assez tard sur les lieux du crime, d’après votre appel téléphonique, alors que visiblement ces policiers sont ici depuis plusieurs heures. Comme votre ponctualité est légendaire, j'en conclue que cela est plutôt dû à un problème de déplacement. Comme je connais votre horreur des transports collectifs, je subodore que vous avez d'abord essayé de trouver un taxi parisien, mais que vous n'avez pas réussi, du fait de la grève qui touche en ce moment cette profession. Devant cet échec vous avez finalement consenti, de guerre lasse, à prendre le métropolitain, mais la malchance a voulu que, comme vous n'avez pas votre langue dans votre poche, vous soyez entré en conflit avec l'une des multiples bandes de racailles venues de banlieue qui pullulent dans ce lieu et importunent les passagers. Les nombreux crachats sur votre manteau, et les traces de coup sur votre visage en attestent. Dégoûté vous avez alors cherché un autre moyen de transport, et vous avez donc tenté votre chance avec un Vélib, ou plutôt deux ou trois, le temps de trouver un engin en état de marche parmi les nombreux exemplaires défectueux, ce qui vous a fait perdre encore plus de temps, mais malheureusement pour vous, encore une fois, vous avez eu un accident, vraisemblablement avec un chauffard parisien sans doute rendu fou par les multiples bouchons provoqués par les couloirs de bus que Delanoë a cru bon de multiplier. En effet vous boitez mon cher. Sachant tout cela je ne peux que vous conseiller de marcher. Paris n'est pas une ville très étendue, et c'est sans doute le meilleur moyen d’éviter nombre de désagréments!
- Mffff... je vois que l'on ne peut rien vous cacher, monsieur Holmes, mais occupons-nous de notre affaire voulez-vous? Nous dit-il en nous montrant le cadavre du doigt.

Il s'agissait d'une vieille femme à la toilette fort digne et soignée, mais qui semblait avoir connu des jours meilleurs. La malheureuse gisait sur le ventre, au milieu de la pièce, mais aucune trace de sang n’était visible.

- D’après les informations que nous avons pu recueillir, cette femme avait pour nom de famille Langue et pour prénom Française. Elle est âgée de plusieurs centaines d’années d’après sa carte d’identité, possède de nombreux parents en Europe, dont plusieurs sœurs qui ont pour prénoms Espagnole, Italienne, ou Portugaise. Ses parents, aujourd'hui décédés, avaient pour prénoms Latin et Hélène (Logos de son nom de jeune fille). Elle aurait plusieurs descendants, dont un certain Franglais, son fils naturel né de père inconnu, un petit voyou qui fréquente des individus douteux, et qui entretenait avec sa mère des rapports plus que conflictuels. Autant vous le dire, Holmes, c'est notre suspect numéro un!
- Je vois, fit simplement Holmes, pensif. Que dit le rapport du médecin-légiste?
- Madame Langue a été assassinée par un instrument contondant ayant violemment heurté la partie postérieure de son crâne, sans doute avec cet extincteur que vous voyez là, sur le sol, comme dans la chanson de Gainsbourg, ce qui renforce nos soupçons contre le dénommé Franglais, ce dernier étant d’après no sources un grand admirateur du musicien français.
- Intéressant, répondit Holmes en sortant sa loupe afin d'examiner plus attentivement le cadavre.
- Mais je ne vous ai pas encore parlé de ceci, ajouta Lestrade sur un ton théâtral, regardez!

L'inspecteur nous tendit triomphalement une simple feuille de papier.

- Nous l'avons trouvée sur le corps. Lisez-là, l'assassin a clairement voulu signer son “œuvre”!

Holmes et moi nous penchâmes sur le message visiblement griffonné à la hâte, et qui était rédigé en ces termes :

“Enfin la vieille ne protestera plus! Elle s'est bien débattu face à moi, la garce, mais j'ai réussi à la neutralisé après un long combat et je l'ai ainsi tué après qu'elle ait été réduite à l'impuissance! Il y a donc un obstacle de moins pour le succès de ma mission qui est, en tant que phare de la pensée, en tant qu'intellectuel vivant, d’éclairer les pauvres âmes égarées, de leur apporter la Vérité! Il y a encore beaucoup à faire, mais moi et mes confrères, qui sommes les piliers de la démocratie, et sans qui rien n'est possible, saurons faire triompher le progrès! Nous aurons bien mérité la générosité de l’État”

- De toute évidence, Holmes, il s'agit d'un détraqué, d'un malade, commentai-je. L'auteur de ce meurtre sordide est vraisemblablement un déséquilibré!
- Sans doute Watson, me répondit Holmes, l'air évasif, sans doute, mais malade ou pas, ce message anonyme comporte quelques éléments intéressants. Notez tout d'abord, Watson, les fautes qui parsèment le texte. Par exemple la confusion entre l'infinitif et le participe passé, l'utilisation du subjonctif après “après que”... tout ceci trahit un esprit peu scrupuleux avec la syntaxe. Vous pouvez également remarquer que l'homme en question – s'il s'agit bien d'un homme – se considère en quelque sorte comme un individu très important, supérieur, le centre du monde en quelque sorte. Il se voit comme devant remplir une mission. Il s'agit typiquement du genre d'individu prêt à faire la morale à tout le monde, persuadé qu'il est de détenir la Vérité! Bref il y a de fortes chances que le meurtrier soit ce que l'on appelle un bobo, ou tout du moins fréquente le monde des bobos. De plus l'homme est, nous le savons évidemment, capable de tuer sans remord, et est sans doute agressif de nature à en juger par l'utilisation de certains mots comme “garce”.
- Un individu violent se prenant pour le centre du monde, croyant détenir la Vérité et prêt à donner des leçons de morale à tout le monde... Bertrand Cantat? Gérard Miller ? hasardai-je.
- Il y a de l’idée dans ce que vous dites, Watson, fit Holmes en bourrant de nouveau sa pipe, mais permettez-moi d’émettre quelques réserves. En effet si Bertrand Cantat est une ordure violente – et il faut en être une pour commettre un tel forfait – et un donneur de leçon particulièrement irritant, il se trouve qu'il reste l'un des rares bobos à être plutôt en bons termes avec cette Langue Française, et je ne l'imagine pas lui porter préjudice. Quant à Gérard Miller, s'il s'agit effectivement d'un petit roquet insupportable, moralisateur jusqu’à la nausée, résistant de salon, et persuadé d’être du coté du Bien, il se trouve qu'il a plutôt le profil d'un lâche incapable d'agir, et prêt à se dissimuler dans le premier terrier venu s'il faut en venir aux mains. Dans ces conditions je le vois mal perpétrer un tel acte. En bref, et si je devais être un peu vulgaire, Watson, je dirais que Gérard Miller n'a pas les... disons... couilles nécessaires.
- Oui, je crois que vous avez raison Holmes, mais alors quoi? Un militant des jeunesses socialistes?
- Il est vrai que beaucoup d'entre eux sont prêts à faire subir à cette pauvre Langue Française les pires sévices. Le résultat d’années catastrophiques passées sur les bancs de l’Éducation Nationale. Ils sont de plus, pour beaucoup, particulièrement hautains dans leur délire, celui consistant à penser qu'eux seuls détiennent la Vérité et que les autres devraient dès lors être réduits au silence. C'est ainsi qu'il suffit de croiser un seul de ces jeunes socialistes pour douter immédiatement et absolument de l'existence de Dieu, attendu qu'un être parfait pourrait difficilement avoir façonné une créature aussi consternante et nuisible, ou alors un soir de cuite de compétition... mais je voudrais attirer votre attention sur trois points précis, Watson!
- Lesquels Holmes? répondis-je avec curiosité.

Je m’aperçus que Lestrade ne perdait pas un mot de notre conversation.

- Et bien tout d'abord, l'auteur du message affirme que la vieille femme s'est bien battue, or regardez autour de vous, le salon est intact, tout est à sa place. De plus j'ai observé attentivement le corps : à part le coup sur la tête il n'y a aucune trace de blessure. Tout porte en réalité à croire que la vieille dame a été attaquée par surprise et de dos. Autrement dit elle n'a pas dû opposer la moindre résistance, ce qui laisse penser que ce qui est écrit dans le message n'est pas conforme à la réalité. J'attire de plus votre attention, Watson, sur l'emploi du mot “confrère”, terme souvent employé par des individus appartenant à une catégorie professionnelle bien précise. Enfin, ladite profession semble bénéficier de cadeaux généreux de l’État, à en juger par la dernière phrase.
- Une profession bien précisé? Fis-je, quelque peu surpris
- Oui, Watson, vous ne voyez toujours pas? Je résume : nous avons affaire à un être prêt a massacrer une certaine Langue Française sans le moindre remord, vaniteux à l’excès et se prenant pour un penseur inestimable devant éclairer le bas peuple. Il a de plus pour manie de prendre beaucoup de libertés avec la réalité dans ses compte-rendus, a pour habitude d'appeler les autres personnes qui pratiquent son activité “confrères”, et dépend fortement de l’État”. Alors, Watson?

La lumière se fit subitement dans mon esprit :

- Un journaliste français! Nous écriâmes en chœur Lestrade et moi.

Holmes esquissa un petit sourire.

- Tout juste messieurs! Je ne vois guère qu'un journaliste français pour commettre un tel crime envers cette pauvre Langue Française, à, si vous me pardonnez l'expression, péter ainsi bien plus haut que son cul, à se prendre pour le centre du monde et le rempart de la démocratie, et à travestir ainsi la vérité. Avouez messieurs que notre champ de recherche s'est considérablement resserré!
- Mais, déclara Lestrade, un journaliste français ce n'est pas ça qui manque, il y en a partout!
- Précisément Lestrade! Les journalistes du type que j'ai décrit pullulent dans les rédactions des grands quotidiens comme Le Monde, Le Figaro, Libération et bien entendu l’Humanité, organes qui reçoivent, comme chacun sait, de généreuses subventions de l’État. Mais nous ne devons pas non plus négliger la presse télévisée et radiophonique. Sans oublier également internet, messieurs! Le sieur Edwy Plenel, du site Mediapart, me semble être un suspect de choix dans cette affaire! J'aimerais lui rendre une petite visite...
- Je vois Holmes. Beau travail, comme toujours, répondit Lestrade avec une légère grimace. Je vais informer mes hommes de vos conclusions.
- Merci Lestrade. Je crois que vous êtes allé un peu vite en besogne en soupçonnant ce pauvre Franglais... sauf si bien entendu celui-ci a des rapports avec la presse!
- Maintenant que j'y pense, Holmes, nous savons que Franglais effectue de nombreux petits boulots à droite et à gauche. Il est notamment pigiste pour un certain nombre de magazines culturels qui se veulent “dans le vent”, à commencer par “les Inrockuptibles”!
- "Les Inrockuptibles"! S’écria Holmes en lâchant sa pipe. Mon dieu Lestrade, songez que les journalistes qui travaillent pour ce magazine ont eu à subir Audrey Pulvar comme directrice de l’éditorial  Des individus capables de supporter Audrey Pulvar durant plusieurs mois sont prêts à tout, Lestrade, et surtout aux pires horreurs! Songez que beaucoup d'entre eux ont dû subir un véritable lavage de cerveaux pour être capables d'endurer pareille torture!
- Oui, Holmes, je crois que vous avez raison, lui rétorqua Lestrade, soucieux.
- Plus un mot! fit Holmes en remettant son manteau et en se dirigeant vers la porte. Nous devons nous rendre à la rédaction des « Inrocks » sans plus attendre! Qui sait quel mauvais coup ils sont peut-être en train de préparer...!