Il y a
quelques jours de cela j’écoutais dans ma voiture un reportage sur
NPR, une station de radio américaine (l’équivalent de France
Inter, grosso modo) à
propos du vote des “latinos” aux États-Unis. Le présentateur y
expliquait que dans certains états-clés (rappelons qu'aux
États-Unis l’élection du président se fait au suffrage indirect)
la population d'origine hispanique était si nombreuse, que les
candidats devaient en tenir compte dans leurs campagnes, car elle
faisait souvent la différence et décidait en fin de compte du
vainqueur. À la suite de
ce constat différents représentants de cette communauté étaient
interrogés à travers le
pays, certains démocrates, certains républicains, et donnaient leur
opinion à ce sujet.
J'ai surtout
retenu les dires du dernier intervenant, un militant démocrate si je
ne m'abuse, qui se félicitait du poids que prenait les latinos dans
la politique américaine. Il expliquait ainsi que les générations
précédentes installées dans le pays s'impliquaient peu dans “la
vie de la cité”, sans doute parce que de nombreux hispaniques
vivaient de façon clandestine sur le territoire américain, et
préféraient ainsi se faire oublier des forces de l'ordre. Mais ces
“pionniers” ont eu des enfants qui sont devenus des citoyens
américains, par la grâce du sacro-saint droit du sol, et depuis la
population latino croît
sans cesse, moins semble-t-il du fait de l'immigration que par le
nombre des naissances.
Bien entendu
le personnage d'origine hispanique qui s'exprimait ainsi était ravi
de ce phénomène et du fait que sa communauté influait de plus en
plus sur les décisions politiques du pays. De ce fait
les républicains sont ceux qui doivent faire le plus attention à
leurs paroles, et mettre “un peu d'eau dans leur vin” lorsqu'ils
évoquent l'immigration devant cet électorat...
Je résume :
une communauté, dont beaucoup de ses membres sont arrivés
illégalement sur le territoire, représente dorénavant une partie
suffisamment importante de la population pour imposer sans vergogne
ses choix, notamment sur le sujet délicat de l'immigration afin,
j'imagine, de favoriser encore davantage son implantation dans le
pays, et tout le monde semble trouver cela normal...
Il est
amusant (j'emploie le terme “amusant” pour rester léger et poli)
de constater ainsi que des individus d'origine étrangère tentent
d'influer sur la législation par le biais du vote, ceci étant
considéré comme naturel, voire parfaitement souhaitable par les défenseurs des "minorités opprimées", alors qu'il y a fort à
parier que ces mêmes personnes, dans leurs pays d'origine, n’hésiteraient pas à critiquer toute communauté allochtone tentant de
faire la même chose chez eux.
Bien entendu
n'y voyez aucun rapport avec la situation actuelle de la France.
Comme quoi
l'instinct de conquête des hommes n'a pas évolué, juste la
méthode.
L'immigration
est décidément une forme de colonisation...
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