mercredi 19 septembre 2012

Souviens-toi il y a vingt-huit ans…

Il y a quelques jours de cela je devisais avec l’une de mes doctes connaissances (si jamais vous croisez ledit quidam un jour, par hasard, dans la rue, vous devriez le reconnaitre sans peine grâce à son regard profondément lubrique et pervers au passage du moindre décolleté à « portée de main »… oui, bon, un peu comme moi en fait) et nous évoquions l’immortel chef-d’œuvre de Georges Orwell, 1984, que nous admirons tous les deux (les rares étourdis ayant commencé ma nouvelle “une satire nauséabonde” et n’ayant pas su s’arrêter à temps – c’est-à-dire dès la première ligne – savent combien je me suis inspiré de ce livre pour composer mon déplorable travail, « production » à même d’inciter tous les amoureux du bon goût à se jeter séance tenante par la fenêtre…).

Ce fascinant roman met en scène, pour rappel, une Angleterre sur laquelle règne un régime effroyablement totalitaire, et l’auteur s’applique longuement à en décrire les principaux mécanismes.

Aussi, à la lumière de ce qui se passe actuellement dans le monde, à savoir les « effusions » d’amour et d’affection exprimées par les tenants de LA religion de paix et de tolérance, je me suis demandé si Orwell s’inspirerait de ce système fort complexe qu’est l’Islam pour composer son œuvre, en prenant comme hypothèse qu’il l’écrirait de nos jours.


La question mérite en effet d’être posée. Jugeons-en plutôt :

  • Dans le roman, le régime tout entier est personnifié par un personnage, ou plutôt une idée d’être dénommé “Big Brother” et censé être omniscient de par sa propension à pouvoir espionner la vie de chaque individu jusque dans ses moindres détails. Tout le monde, en effet, a en tête la célèbre formule “Big Brother is watching you”. Dans cette dernière phrase remplacez “Big Brother” par “Allah”…

  • Le personnage principal du livre, Winston, employé par le régime, est chargé de modifier les archives pour faire correspondre le passé official avec la “vérité” du moment. Le monde dans lequel évolue Winston étant en guerre, des alliances se jouent et se déjouent sans cesse, ce qui oblige le régime à changer continuellement son discours. Cette idée peut faire écho au dogme des versets abrogés du Coran, et qui stipule que lorsque deux de ses aphorismes sont en contradiction sur un point, le plus récent (et souvent le plus violent) remplace le plus ancien (on peut également y voir la propension qu’on certains excités du cimeterre à effacer les traces de tout passé non islamique, comme la bibliothèque d’Alexandrie ou les statues géantes de bouddhas d’Afghanistan…).

  • Dans 1984, chaque individu doit se soumettre à ce que l’on nomme “les deux minutes de la haine” au cours de laquelle une assemblée de citoyens ordinaires est encouragée à exprimer sa haine et son aversion contre le dissident official du régime, un certain Goldstein. Ceci peut rappeler l’une des traditions du pèlerinage de la Mecque au cours duquel une effigie de Satan, celui qui a trahi Dieu, est lapidée par la foule. Cela peut également faire penser à la haine que diffuse le Coran contre les associateurs (les polythéistes) et autres “infidèles” (en particulier les Juifs).

  • Dans le roman, toute personne se rebellant d’une manière ou d’une autre contre le régime (en refusant d’admettre les vérités officielles par exemple) doit être exécutée tôt ou tard. C’est également le sort normalement réservé aux apostats dans l’Islam.

  • Chaque individu (et particulièrement s’il est un rebelle) doit être (ré)éduquée afin qu’il accepte sans contestation possible les affirmations les plus absurdes du régime (comme « deux plus deux font cinq » ou « la guerre c'est la paix » par exemple). Ceci n’est autre que la destruction de l’esprit critique, étape de formatage nécessaire à la formation d’esclaves volontaires. Ceci peut faire songer à l’idée selon laquelle le Coran étant “parole divine”, il constitue la vérité absolue. Aussi tout ouvrage entrant en contradiction avec lui est forcément vu comme faux (on le voit par exemple lorsqu’il s’agit de rejeter sans discussion possible des idées scientifiques, comme la théorie de l’évolution, ou d'affirmer péremptoirement des principes, pourtant mis à mal par la réalité, comme « l'Islam est une religion de paix et de tolérance »). On remarquera de plus que les Musulmans se désignent volontiers comme les “esclaves” de Dieu (un nom comme Abdallah signifie par exemple “esclave" ou "serviteur de Dieu” en arabe).

  • Plusieurs des points précédents impliquent que le parti régnant sur ce monde cauchemardesque ne peut avoir tort, puisqu’il dicte lui-meme ce qu’est la vérité, et donc qu’il doit être obéi sans discussion, « Big Brother », sa personnification, devenant de ce fait une sorte d’entité idéale. Ceci peut faire songer à l’admiration que les musulmans les plus exaltés vouent à Mahomet, considéré comme un modèle à suivre en tout point.

  • Dans le roman, Winston commet l’erreur de se confier à un opposant au régime, O’Brien, qui se révèle être en fait un agent du parti, et dont le rôle consiste à attirer les traitres en trompant leur confiance pour les démasquer. Cette utilisation du mensonge et du double discours pour arriver à ses fins ressemble au principe même de la “takkya” islamique, destiné à tromper l’ennemi sur ses véritables intentions.

  • Dans 1984, Orwell consacre plusieurs pages au phénomène des enfants espions, éduqués à épier leurs propres parents pour le compte du régime. La délation est en effet fortement encouragée dès le plus jeune âge, et ceux qui livrent les membres de leurs familles aux mains du parti, sous prétexte qu’ils pourraient être des traitres, font l’objet d’une vénération sans égale. Comment dans ce cas ne pas songer à cette coutume atroce des crimes d’honneur en Islam, qui voient le plus souvent des jeunes filles mises à mort par leurs frères ou leurs pères (et parfois même avec une substantielle aide maternelle…) pour les châtier d’avoir apporté « la honte » sur leurs foyers (entendez par là s’être comportées de façon contraire aux préceptes de la religion, notamment sur le plan amoureux). Ainsi la destruction des sentiments filiaux au nom d’un intérêt supérieur ne se rencontre pas que dans le roman…

  • En parlant de comportement amoureux, il est à noter que dans 1984 toute sensualité est fortement réprimée, les relations sexuelles n’étant tolérées que dans le cadre de la reproduction (il existe des brigades de la morale dans le livre). Ceci se rapproche également de la manière dont les grandes religions monothéistes, et principalement l’Islam, considèrent la sexualité, la doctrine issue des préceptes de Mahomet étant particulièrement sévère vis-à-vis des femmes. On se souvient également que dans plusieurs pays ayant le malheur d’être tombés sous le joug de la charia, il existe des comités de surveillance de la pureté dont le rôle est de réprimer tout comportement jugé licencieux.

  • Orwell fait comprendre au lecteur que la vie humaine n’a aucune valeur pour le régime, habitué à broyer mentalement au quotidien tant d’individus. Il en est de même pour la vision guerrière de l’Islam qui considère les Musulmans comme des soldats destinés à favoriser, au prix de leur vie s’il le faut, l’expansion de cette religion.

  • Orwell consacre la dernière partie de son livre à expliquer le principe de la « novlangue », langue officielle du régime, conçue afin de faciliter l’embrigadement des populations en tuant notamment chez elles toute possibilité de réflexion autonome par un appauvrissement du vocabulaire et de la syntaxe, propices à la nuance. Sans aller jusqu’à cet extrême, un esprit retors comme le mien peut tout de même trouver curieuse cette idée que, pour les Musulmans, les prières doivent obligatoirement se faire en arabe, même si on n’y comprend un traître mot (il existe ainsi dans de nombreux pays musulmans non arabophones des écoles dans lesquelles les jeunes enfants sont éduqués à ânonner le Coran dans sa langue originale durant des heures sans pouvoir donner un sens à ce qu’ils lisent et apprennent…

Voilou, en sachant qu’Orwell, dans son roman de référence, décrit précisément la manière dont fonctionnent les totalitarismes, et en constatant que le système politico-religieux qu’est l’Islam partage de nombreuses similitudes avec le monde que façonne l’écrivain britannique, à vous d’en tirer vos propres conclusions…

Ah et puis aussi… en voyant que certains députés français ne semblent avoir qu’une idée en tête, à savoir octroyer le droit de vote aux étrangers, et ceci dans un contexte particulier alors que le monde est secoué par des violences provoquées par certains membres d’une communauté bien précise, et que l’on trouve en nombre sur le territoire français, à vous d’en tirer également d’autres conclusions intéressantes quant à certains de ceux censés nous représenter et défendre nos intérêts.

Big Barbu is watching you!

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