Le
risque d'implosion de l'UMP et la guerre fratricide entre Fillon et
Copé
laissa le jeune militant Charles-Henri dans tous ses états. Lui qui
se voyait déjà triomphalement élu à
la tête
des jeunes UMP, il comprit, dans un moment de lucidité, que ce rêve
s’éloignait de jour en jour. Il songea à
la charmante Marie-Eugénie
qu'il avait rencontrée lors de ce rallye à
St Germain-en-Laye. Que dirait-elle si Charles-Henri ne s'imposait
pas ? Le jeune homme sentait bien que la douce demoiselle ne se
laisserait pas séduire ainsi par le premier venu et qu'il devait se
battre comme un lion pour conquérir le cœur de sa bien-aimée. Mais
las ! Le danger d'une scission rendait caduque toute idée
d’élévation au sein du mouvement, et il sentait bien que ni père,
Charles-Gontran, ni mère, Aude-Aglaë,
ne lui pardonneraient jamais s'il lui prenait l’idée de s'inscrire aux jeunesses socialistes
pour tenter la même ascension, alors que ce parti semblait plus
solide. Dès
lors, l'avenir s’annonçait très sombre pour Charles-Henri, et, il
devait bien se l'avouer, la perspective d'une bonne saillie avec
Marie-Eugénie
semblait bien compromise, et ce, malgré tout le matériel
promotionnel et pédagogique dont il avait pris soin de se munir...
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