Décidément il semble que certains
souhaitent nous faire ingurgiter du mariage homosexuel à toutes les
sauces, de gré ou de force.
Ainsi, récemment, la polémique à
propos des couleurs ayant revêtu la Tour Eiffel lors du fameux feu
d’artifice de la fête dite nationale : l’arc-en-ciel
affiché sur l’incontournable monument aurait symbolisé le drapeau
du groupe de pression LGBT aux dires de certains grincheux (mouvance,
qui, il faut le rappeler, agace nombre d’homosexuels de par sa
prétention à parler sans cesse en leur nom et à imposer ainsi sa
vision des choses, alors que cette communauté est
particulièrement hétérogène... attention, jeu de mot
foireux !). Que nenni ! Répondit immédiatement la mairie
de Paris, il s’agissait en fait… euh… d’un hommage appuyé à
l’Afrique du Sud… ! Bon, moi je veux bien, mais il faudra
m’expliquer pourquoi, lors de l’apothéose d’une fête
nationale, des organisateurs se permettent des référence à un pays
étranger, fût-il ami. Encore une fois, les trois couleurs de notre
drapeau sentent-elles à ce point le soufre que l’on juge plus
approprié de les remplacer par celles d’une autre nation sur l’un
de nos plus célèbres monuments ? A tout prendre, j’aurais
préféré que le troublant arc-en-ciel concernât (notez au passage
cette maitrise du subjonctif imparfait…) réellement la propagande
LGBT : de cette manière, la fête serait restée réellement
nationale, et pour ce qui est de nous avertir qu’avec les pingouins
qui nous gouvernent, il fallait s’habituer à l’avoir dans le
fondement pendant encore pas mal de temps, la référence était
adéquate. Je dirais même qu’on annonçait bien la couleur, si
j’osais l’un de ces innombrables jeux
d'esprit qui font la fierté de son auteur et la
consternation des lecteurs de ce blog…
Ou alors…
Ou alors, il faut comprendre le message
subliminal suivant : « Françaises, Français ! A
travers ce chatoyant arc-en-ciel nous vous annonçons un avenir à
l’Afrique du Sud, c’est-à-dire un chaos à base de corruption
généralisée, d’explosion de la criminalité, de favoritisme
ethnique, de haine entre communautés, sur fond de culpabilisation
incessante des blancs permettant par là même d’excuser tous les
préjudices à leur encontre ».
Si mon hypothèse est la bonne, il faut
avouer que ce symbolisme est fort bien trouvé, mais je ne me fais
guère d’illusions : une telle subtilité et surtout une telle
honnêteté semblent peu probables avec l’actuel maire de Paris !
*****
Mariage homosexuel toujours : le
nouveau timbre officiel a été dévoilé, et les auteurs ne cachent
pas qu’ils ont voulu rendre hommage à plusieurs personnalités
ayant combattu pour la réforme. La main en mouvement serait ainsi un
hommage à la gestuelle de mesdames Taubira et Bachelot (on a tout de
même effacé le majeur dressé
pour arrondir les angles…). En fait, si j’ai bien compris les
dessinateurs, l’idée de départ était de donner à Marianne un
visage se voulant un mélange de ceux des deux dames citées plus
haut, idée qui a depuis été abandonnée à en croire les joyeux
drilles.
Moi je m’étonne surtout que cette
pensée ait pu les effleurer : j’ose croire qu’ils ont
réalisé plusieurs croquis préparatoires, et que devant la réaction
prévisible du public ils se sont dits qu’il fallait trouver une
nouvelle voie. En y réfléchissant bien, je trouve cela dommage,
parce qu’une fusion entre mesdames Taubira et Bachelot aurait pu
donner un résultat historique, un au-delà du cubisme si l’on peut
dire. C'est Picasso qui en aurait fait une tête !
Une perte pour l’art moderne
assurément…
Donc, comprenant leur erreur, les deux
artistes engagés (comprendre : généreusement subventionnés
car dans les petits papiers du ministre) ont préféré s’inspirer
du visage d’une FEMEN, Inna, cette demoiselle compensant son
absence relative de nationalité française (mais après tout, ce
n’est que pour un symbole national, alors qu’importe ?) par
un minois certes plus agréable que celui des deux rombi… femmes
politiques (il faut bien vendre, que voulez-vous…).
Bref, voici l’histoire dans ses
grandes lignes. Le simple citoyen que je suis se demande toutefois
s’il est vraiment nécessaire de produire un timbre
aussi politisé. Dans ma naïveté, je me dis qu’un tel
objet à la valeur hautement symbolique se doit de
représenter une sorte de consensus national (certes impossible à
obtenir en réalité) en évitant toute référence à des sources de
clivages, et je me dis que ce n’est pas la peine d’en rajouter
une couche. Certes les progressistes applaudissent, mais je leur
demande : comment réagiraient-ils si l’on diffusait un timbre
à l’effigie de Boutin et de Frigide Barjot (oui, bon, moi aussi je
fuirais, c’est un mauvais exemple…) ? Ne crieraient-ils pas
leur indignation sur tous les toits en accusant le pouvoir d’utiliser
un document national pour diffuser sa propagande réactionnaire ?
Et je dois dire que pour une fois, POUR UNE FOIS, je serais de leur
avis…
Il ne serait pas impossible que, vu le
climat ambiant, le nouveau timbre connaisse un succès tout relatif,
de nombreusex victimes usagers
de la Poste exigeant de pouvoir acheter des carnets aux effigies plus
consensuelles. J’avoue que si c’était le cas, je rirais de bon
cœur…
*****
Dernière minute : nous apprenons
que la FEMEN censée avoir inspiré le nouveau timbre français a
commis un dérapage (comprenez : elle a usé de son droit à la
liberté d’expression comme elle l’entendait) en critiquant la
religion de paix, d’amour et de tolérance. Devant cette atteinte
inqualifiable aux valeurs laïques de la République, je me demande
si le timbre va pouvoir rester en circulation. J’imagine la tête
de nos responsables politiques tétanisés par le politiquement
correct : leur petite protégée bien antifasciste comme il faut
qui les poignarde dans le dos à peine le nouveau visage de Marianne
connu… jouissif !
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