lundi 30 avril 2012

Mais enfin, à quoi ça sert un BHL???

Vaste question, il faut bien le dire... et je crois qu'il est possible d'apporter une multitude de réponses à cette angoissante interrogation métaphysique, à part bien entendu celle qui consisterait à dire que le BHL est un philosophe et un penseur influent, parce que là non, franchement, je ne vois aucun rapport (imaginez-vous en train de rédiger un devoir de philosophie pour l’agrégation. Vous vous voyez franchement illustrer vos propos au moyen de citations de Kant, Spinoza, Platon, Nietzsche et BHL? Vous ne pensez pas qu'il y aurait comme une petite anomalie quelque part?).

Bon reprenons donc, à quoi peut donc servir un BHL?

Mon premier réflexe est d’écrire tout simplement qu'un BHL peut faire joli dans une cage à sa taille, dans laquelle on placera une coupelle remplie de graine, un distributeur d'eau, ainsi qu'une roue en plastique lui permettant de faire un peu de sport de temps en temps. Le spectacle d'un BHL s’ébattant gaiement avec ses jouets détendra sans doute son heureux propriétaire après une longue journée de travail (à condition que la roue soit bien graissée évidemment).

Cours Bernard-Henri! Cours!!!

Vous constaterez ainsi, en observant ses mœurs particulières, que le BHL est une créature très propre, pourvu que vous pensiez à changer sa litière régulièrement : toujours tiré à quatre épingles avec une chemise blanche de surcroît, et bien repassée. Le BHL a en effet des goûts de luxe, aussi il ne sera pas rare de le voir à la télévision, non pas dans une émission philosophique, puisqu'encore une fois je ne vois pas le lien entre le BHL et la philosophie, mais dans une campagne publicitaire pour une marque de pâté quatre étoiles destinée à votre animal de compagnie préféré.

Il est bien entendu possible de faire prendre l'air à son BHL, même si beaucoup préféreraient qu'il reste tranquillement dans sa cage. Pensez dans ce cas à bien vous munir d'une laisse bien solide, non pas par peur de le perdre au sein de la foule des grandes villes, mais plutôt pour avoir de quoi l'attacher à un arbre au cas où vous prendrait l’idée, somme toute assez compréhensible, de l'abandonner en forêt. La muselière est également recommandée, non pas que le BHL soit un animal agressif, mais il se trouve que cette charmante petite créature a tendance à se répandre en logorrhées particulièrement absconses et pénibles qui ont vite fait de faire perdre patience aux passants autour de lui. La muselière sera ainsi tout à fait appropriée pour éviter qu'un piéton au tempérament sanguin puisse entendre les déblaterations insupportables de votre BHL, ce qui l'incitera à faire taire votre petit compagnon d'une manière plus ou moins brutale. Un drame peut en effet survenir très rapidement surtout avec un BHL qui, il faut bien le dire, appartient à l’espèce, hélas non menacée, des casse-couilles congénitaux.

Il existe un autre inconvénient au fait de vous promener en pleine rue avec votre BHL : ce dernier a en effet tendance à rester en extase devant sa propre image lorsque la malchance veut qu'il l’aperçoive, ce qui fait que si vous devez vous promener au milieu de boutiques aux vitrines brillantes, vous risquez de ne pouvoir faire plus de quelque mètres, tant votre petit compagnon sera occupe à se mirer dans ce qui fera office de miroir improvisé.

Mais me demanderez-vous, pourquoi le BHL est-il autant fasciné par son image? A vrai dire les biologistes et vétérinaires se posent toujours la question, mais il est permis de penser que le BHL cherche en réalité à parfaire son attitude d'intellectuel maudit en vérifiant que son reflet lui renvoie, après de longues séances d’entraînement, une allure inspirée, tragique, et sublime. Du moins en théorie.

Inutile de préciser en effet que le résultat est presque toujours fort diffèrent de celui escompté...

« Non Bernard-Henri, essaie encore une fois »

Quand il n'est pas occupé à prendre la pose à l’extérieur, au risque de faire perdre patience aux passants autour de lui, le BHL s’accommode fort bien de votre appartement dans lequel il aime prendre ses aises. Il faut ainsi savoir que le BHL est plutôt un animal de salon.

Si j'ai précisé plus haut que le BHL est plus casse-couille qu'agressif, il me faut toutefois préciser qu'il faut suivre avec ce dernier des règles fort strictes au risque d'encourir de graves dangers. Ces directives primordiales sont les suivantes :

  • Ne jamais lui donner à manger après minuit
  • Ne jamais l'asperger d'eau
  • Ne jamais lui donner du papier et un stylo (ou il vous pondra un énième pavé indigeste)

En cas d'infraction aux deux premières lois, le BHL peut se métamorphoser instantanément et donner naissance à pléthores de monstres cruels aux petits yeux injectés de sang. Ces créatures sauvages et dangereuses, parfois appelées “Gremlins” aux États-Unis, sont plus connues en France sous l’appellation “nouveaux philosophes”, et vous l'aurez compris, il est conseillé de ne pas s'en approcher, sous aucun prétexte...

N'oubliez pas : le port de lunettes peut vous aider à prendre un air intelligent...

Pour peu que vous soyez joueur et que vous aimiez recevoir, le BHL peut vous aider à réussir en beauté vos soirées grâce à ses talents uniques de mime : ce petit chenapan adore prendre des airs variés, ce qui fera la joie de vos invités quand il s'agira de deviner ce qu'il veut exprimer.

Un petit éventail de ses talents pour vous en convaincre :


Air de “zut, je n'ai plus de photo d’identité... bon, prenons une pose naturelle!”

Air de “are you talkin'to me???”

Air de “tiens, et si j'essayais la moustache?”

Air de “Putain! Paris c'est quand même mieux sans les pigeons franchement!”

Air de rien

En conclusion, le BHL, à défaut d’être réellement utile, constitue une source inépuisable de joie et d'amusement pour toute la famille, pour peu que vous sachiez vous y prendre. Empaillé, le BHL agrémentera même votre intérieur d'une touche recherchée qui créera une atmosphère de poignante méditation sombre et mélancolique, donnant ainsi un cachet certain à vos meubles IKEATM.

Attention cependant, le BHL n'est pas à la portée de toutes les bourses et son entretien peut se révéler onéreux.

Pour de plus amples informations sur le BHL vous pouvez vous référer au livre que le BHL a écrit sur son sujet de prédilection, c'est-à-dire lui-même : “Le barbant à visage presque humain".

dimanche 29 avril 2012

Les minorités et la réussite sociale

Comme les gens bien comme il faut et le cœur sur la main nous le disent depuis (trop) longtemps : si en France certaines minorités peinent à s'en sortir, c'est surtout parce que la société ne leur donne pas leur chance. La culture du pays d'origine et la mentalité de ses ressortissants n'y sont évidemment pour rien, et tout est de notre faute à nous, méchants occidentaux racistes-fascistes-colonisateurs-collabos dans une vie antérieure-amateurs de Michel Sardou (encore une fois biffez les mentions inutiles).

Une petite vidéo pour illustrer ce propos grandiose :


La preuve que les asiatiques ne font aucun effort pour assimiler les valeurs modernes de la République française : il se sortent le doigt du c... et prennent eux-mêmes leur avenir en main au lieu de pleurnicher pour bénéficier de la discrimination positive et des aides sociales.
Non mais franchement, où va le monde... ???

lundi 23 avril 2012

Lendemain de (dé)fête


Maintenant que les tendances pour le second tour sont connues et que les résultats officiels sont publiés, je voudrais évoquer, dans un élan de compassion et de solidarité, les espoirs déçus des militants actifs du Front de Gauche et de leur candidat, après le (relatif) mauvais score de ce dernier.

En effet, ces braves gens ayant témoigné tout au long de la campagne d'un sens aigu de la démocratie, d'un profond respect de leurs adversaires politiques, d'un comportement noble et chevaleresque leur interdisant tout prosélytisme de bas étage, sans oublier leurs idées si généreuses qui, chaque fois que l'on a tenté de les appliquer, ont fait le bonheur de l’humanité (les gens hein, pas le torchon journal... quoique...), il me semblait normal de leur faire un petit geste symbolique pour leur marquer, comme il se doit, ma sympathie :



Avec toute ma considération!!!

vendredi 20 avril 2012

L'aide-mémoire des élections

Le jour du premier tour approche et vous ne savez toujours pas pour qui voter ? Rassurez-vous, j'ai conçu pour vous l'outil idéal qui vous permettra, d'un seul coup d’œil, de savoir qui propose quoi dans cette élection fondamentale pour l'avenir de notre pays.
En effet, grâce à mes réseaux secrets j'ai pu approcher chaque candidat et lui demander de résumer pour vous, brièvement, les points-clés de son programme. Je lui ai également demandé de me parler de lui afin de mieux cerner le personnage.
A vous de faire votre propre choix grâce à cet aide-mémoire créé sans le moindre esprit partisan (noooooooooon... bien entendu... ce n'est vraiment pas le genre de la maison!) :

F. Hollande
PS
  • Mon programme? Un changement de civilisation, et je dirais même plus, un changement de régime : faire perdre quinze kilos à chaque français avec les méthodes du socialisme. J’y suis bien parvenu, alors pourquoi pas vous ? De toutes façons vous devrez vous serrer la ceinture, alors…
  • Je suis pour une France laïque, ce qui ne m’empêche pas de croire en Dieu… surtout depuis que des gens pensent que je leur apporte l’espoir en fait… parce que franchement, dans ce cas, il ne peut s’agir que d’un miracle !
  • Je suis désolé, je dois partir… ma compagne m’a imposé une séance chez un psy… rapport à un problème d’affirmation de soi et d’autorité apparemment, mais je ne vois pas pourquoi… enfin bon j’y vais !
N. Sarkozy
UMP
  • (en remuant la tète et les épaules) Ch’uis l’candidat du peuple ! Partout autour de moi j’entends les inquiétudes d’la France d’en bas et je veux y répondre ! Combien d’fois, avec la crise d’l’euro, on m’ d’mande « et ça va nous mettre le prix d’la Rolex à combien, ça ? »
  • Ch’uis avocat d’profession : j’ai été formé à défendre des criminels, des voleurs, des assassins, des profiteurs… mais alors pour mon bilan, là, j’vois pas comment j’peux faire !
  • Non Carla, on a dit : tu sors ton disque APRÈS les élections, sinon j’n’ai plus du tout aucune chance, CAPICHE ?
M. Le Pen
FN
  • Oui donc, la France croule sous le poids du socialisme et de l’étatisme ? Et bien ma solution c’est de mettre en place encore plus de socialisme et d’étatisme ! Cela me semble logique non ?
  • Comme me disait mon papa, en campagne on n’a plus une minute à soi, on est tout le temps occupé… je crois d’ailleurs que c’est ce dernier point qui lui plaisait tout particulièrement…
  • PAPA, PAR PITIÉ… TA GUEULE !!! TU PEUX LA FERMER UN PEU, UNE FOIS, POUR VOIR ???
J-L. Mélenchon
Front de Gauche
  • Grrr...WAF ! WAF… WAF ! Grrrr… WAF ! WAF WAF!*
F. Bayrou
MODEM
« FATAL ERROR, CONNEXION SERVOR ERROR : vous avez entré le mauvais profil ou le mauvais mot de passe et la connexion avec les français ne peut se faire. Après trois tentatives infructueuses votre compte sera bloqué. Contactez votre administrateur pour de l’aide. Il vous faut peut-être changer de fournisseur d’accès ou arrêter vos conneries et retourner garder des chèvres dans le Béarn, merci »

E. Choly Joly
EELV
  • Est-ce ke fous pouffez répéter fotre kestion? Che n’ai pas très bien kompris à causse de fotre aksent… merssi…
N. Dupont-Aignan
Droite souverainiste
  • Euh… y a quelqu’un ? Non mais… j’ai un peu peur tout seul… est-ce que quelqu’un peut rallumer la lumière ? … S’il… s’il vous plaît… ?
P. Poutou
NPA
  • Il faut virer tous les riches et instaurer la dictature démocratique du prolétariat, ce qui me distingue complètement de mon clone de LO !
Laguiller 2.0
N. Arthaud
LO
  • Il faut virer tous les riches et instaurer la dictature démocratique du prolétariat, ce qui me distingue complètement de mon clone du NPA !
J. Cheminade
?
  • Mesdames, messieurs, non je ne suis pas un voleur, non je ne suis pas un violeur! Je vous demande juste un bulletin de vote ou deux afin de rester digne, merci !

* : le lecteur voudra bien m’excuser, mais je n’ai pu en savoir plus, ayant été obligé de remettre la muselière...

Bon courage pour dimanche...!

mercredi 18 avril 2012

On vous aura prévenus!

Monsieur Mélenchon, le bouledogue acariâtre du Front de gauche, a récemment déclaré, lors d’un de ses discours de dhimmi candidat, qu’il rejetait la vision paranoïaque du « choc des civilisations » théorisée par l’américain Samuel Huntington, et qui voudrait grosso-modo que le monde soit divisé en grands groupes culturels parfois si différents que leurs rencontres donnerait immanquablement lieu à des conflits plus ou moins violents.

Cette théorie vaut ce qu’elle vaut et mérite bien entendu d’être discutée, comme toute idée, mais il faut savoir qu’elle constitue une sorte d’épouvantail pour toute personnalité de gôôôôche qui se respecte. C’est ainsi qu’agiter devant un héraut de la générosité, de la solidarité et du progrès, bref du Bien contre le Mal, le spectre du choc des civilisations, revient en quelque sorte à forcer un mélomane fanatique à écouter un morceau de Justin Timberlake : le coup risque d’être tellement fort que la victime a toutes les chances de s’effondrer par terre, agonisant dans des convulsions atroces (ce qui peut toutefois se révéler utile lorsque l’on veut se débarrasser d’un militant du NPA (oui il paraît qu’il en reste, et même qu’ils sont plus nombreux que les lecteurs de ce blog (ce qui entre nous… enfin entre moi… n’est pas très dur (mais c’est pas bientôt fini ces parenthèses dans les parenthèses, enfin ???) cherchant « démocratiquement » à vous empêcher de vous exprimer quand vous avez l’audace de ne pas abonder dans son sens)).

Je n’écris pas un énième article indigeste pour discuter doctement du bien-fondé de la théorie de monsieur Huntington (j’en serais bien incapable), mais plutôt pour m’étonner qu’en ce début du vingt-et-unième siècle, au sein d’une population dite éduquée, il existe des hurluberlus pour la rejeter CATEGORIQUEMENT, sans nuance possible, Je sais bien que l’exposition prolongée à des numéros du « Monde diplomatique » peut laisser des séquelles graves, mais tout de même les yeux et les oreilles peuvent servir à autre chose qu’à chausser des lunettes pour se délecter de la prose absconse et ampoulée d’intellectuels autoproclamés et persuadés que la France se livre sans vergogne au "néolibéralisme" le plus sauvage (avec nos taux d’imposition, nos armées de fonctionnaires, nos régimes spéciaux, et notre éducation nationale à la Gramsci il faut le faire (Mélenchon, au passage a d’ailleurs déclaré que Sarkozy représentait la droite « thatchérienne »… pour sortir une telle connerie il doit être rédacteur en chef au "Diplo", ce n’est pas possible autrement !(et tiens, encore des parenthèses qui n’ont rien à faire là…)).

Bref, ce que j’entends avec les paragraphes précédents, qui rebuteraient un passionné de Proust, c’est que la situation actuelle de la France, et de l’Europe plus généralement, ne peut qu’amener à se demander, à mon humble avis, jusqu’ à quel point Hutington a vu juste, parce que vous n’allez tout de même pas me faire croire que les rapports entre les différentes communautés peuplant notre territoire peut se résumer à des individus courant main dans la main en se faisant des bisous, tout en caressant de leurs délicates mains potelées des harpes dorées égrenant une musique séraphique (non, je ne parle pas de la description que fait le "Diplo" de Cuba, pourquoi ?).

« Certes, certes, il m'arrive parfois de composer, pour employer une expression ayant les suffrages de la foule, des tartines qui peuvent éventuellement fatiguer un lecteur pressé n'ayant pas la patience et l'envie de laisser son âme vagabonder à travers les multiples et foisonnants paysages poétiques que dessinent mes phrase ouvragées, mais je voudrais dire néanmoins que, moi au moins, je ne tiens pas un blog idiot culminant péniblement à deux visiteurs par jour, ce qui me permet dès lors de transmettre un message personnel à son auteur qui croit bon de rire ainsi de mes prétendus travers : j't'ai bien cassé !!! »


Non sérieusement, je crois bien qu’il faut être aveugle ou collectionner amoureusement les posters de Poutou dans sa chambre (ce qui n’est pas franchement incompatible) pour ne pas voir la crise identitaire qui couve dans les pays d’Europe de l’ouest, notamment entre les populations indigènes, de traditions chrétiennes, et les populations récemment arrivées, marquées pour nombre d’entre elles par les coutumes musulmanes.

Le bobo parisien, dans sa touchante naïveté, fait souvent la grossière erreur de considérer qu’un africain ou un arabe est comparable à un occidental qui aurait une autre couleur de peau, et posséderait quelques particularités culturelles délicieusement exotiques, mais somme toute aussi négligeables que celles qui différencient un basque d’un alsacien. C’est vrai dans certains cas et pour quelques individus (la remarquable Malika Sorel en est un exemple), mais cela semble bien constituer, hélas, une exception.

De mon point de vue il n’y a pas vraiment de racisme en France (j’entends par « racisme » la croyance en l’existence de races inferieures et supérieures, ce qui est autre chose que la notion vague et fourre-tout que l’on utilise habituellement et pour qualifier à peu près n’importe quoi). En effet les vrais racistes me semblent très marginaux et en aucun cas représentatifs des modes de pensée des populations occidentales. En revanche le facteur culturel me paraît décisif dans la compréhension des tensions entre communautés, et je crois fermement que l’homme est instinctivement attiré par ce qui lui est familier, et au contraire, éprouve une répulsion naturelle pour ce qui s’éloigne de son univers ordinaire (oui je sais, ceci est parfaitement évident et frise le truisme, mais au vu de la pelletée de candidats prêts à ouvrir en grand les frontières, quelques vérités élémentaires valent peut-être le coup d’être rappelées). C’est ainsi qu’un individu débarquant dans un pays inconnu va avoir comme premier reflexe de chercher des personnes partageant la même origine, afin de recréer avec eux un environnement familier le protégeant en quelque sorte de l’angoissant choc culturel que provoque son installation sur une terre étrangère. Il s’agit d’un besoin naturel et contre lequel on ne peut faire grand-chose. Il explique ce phénomène nommé abusivement « ghettos » dans nos riantes contrées, et qui désigne ces quartiers généralement peuplés de familles originaires du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, et dans lesquels les individus reproduisent à l’identique les conditions de vie de leurs pays d’origine, faisant ainsi fuir les populations indigènes, c’est-à-dire européennes, cherchant elles, mues par le même besoin, un cadre plus occidental. Ainsi il n’y a pas ségrégation dans ce cas, comme on cherche à nous le faire croire, mais séparation volontaire des cultures, comme l’huile et l’eau ne peuvent se mélanger naturellement, pour reprendre la célèbre image de De Gaulle, et sans que le racisme proprement dit y soit véritablement pour quelque chose.

A ce phénomène de regroupement entre individus de même origine se superposent les particularités de l’Islam qui ne font qu’accentuer le problème. En effet, cette religion, ou plutôt cette doctrine politico-religieuse de tendance totalitaire, a pour particularité d’établir une hiérarchie impitoyable entre les musulmans, considérés comme les meilleurs êtres qui soient, et les « mécréants », vus comme des sous-hommes. En clair, il s’agit d’un apartheid mental qui ne dit pas son nom. Plus inquiétant encore, si l’on considère que le christianisme est fondé sur la compassion et le respect du prochain (du moins en théorie…), il est de plus en plus évident que l’Islam, lui, a pour base la soumission, au besoin humiliante et violente, des non musulmans, ce qui explique la situation extrêmement préoccupante des minorités en terre d’Islam.

Rajoutez à cela la propension qu’ont les traîtres et irresponsables de service à caresser la racaille, souvent d’origine étrangère, dans le sens du poil en lui affirmant, manipulation de l’Histoire à l’appui, qu’elle est l’éternelle victime des méchants français forcément racistes et fascistes, ce qui légitimisme dès lors les envies de vengeance les plus violentes, et vous obtenez un cocktail proprement explosif, à côté duquel un simple « choc » (de civilisation) paraît bien anodin.

« Hein ? Quoi ? Pyromane vous dites ? Que veut dire ce mot ??? »

Bref, occidentaux et peuples de remplacement ne luttent pas à armes égales : si nous éprouvons toujours des scrupules à commettre quelque action un brin ferme et autoritaire (culture de l’égalité et de la non violence oblige), sachez en revanche que les nouveaux venus, en raison de cette différence fondamentale de mentalité, n’éprouveront eux aucun remord à nous envoyer dans les bas-fonds de l’Histoire quand ils en auront enfin les moyens.

Alors vous qui vous apprêtez à voter Hollande ou Mélenchon dans quelques jours, posez-vous au moins une fois la question avant de glisser votre bulletin dans l’urne, et répondez-y honnêtement : « Les propositions de mon candidat sont-elles vraiment à même d’améliorer ma vie ainsi que celle des générations futures ? »


VOUS NE POURREZ PAS DIRE QUE VOUS N'AVEZ PAS ÉTÉ PRÉVENUS… ! 

mardi 17 avril 2012

Braouezec victime de son sentiment d’insécurité

Il y a quelques jours de cela (oui je sais, je réagis toujours très rapidement à l’actualité…), le député de Seine-St-Denis, Patrick Braouezec a été l'objet d’une agression par un groupe de « jeunes » lui ayant dérobé sa carte de crédit et l’ayant forcé, en le frappant, à révéler son code secret. L’attaque a eu lieu non loin de l’hôtel de ville de St-Denis, et il semble que des habitants du quartier sont parvenus à convaincre les agresseurs de Monsieur Braouzec de lui rendre sa carte.

Bien entendu rien ne nous est dit sur l’origine ethnique des auteurs de cette « incivilité » (j’aime l’art de l’euphémisme que déploient avec zèle tant de nos talentueux amis journalistes pour nous masquer révéler les faits), mais le type d’attaque (en groupe), le lieu (St-Denis), et le fait que des habitants du quartier ont « parlementé » avec eux laisse peu de doute sur le sujet…

Au fait, faut-il rappeler que Monsieur Braouezec est un fervent soutien de Monsieur Mélenchon, le (ou plutôt l'un des) candidat immigrationniste ? Dès lors, inutile de préciser que je n’éprouve aucune espèce de compassion pour lui, ayant la regrettable habitude de mépriser les imbéciles qui scient eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis.

« En fait voila ce qui est réellement arrivé : poussé par un reflexe irrésistible, lié sans doute à mon inconscient de méchant blanc raciste et réactionnaire, je me suis inconsidérément rué vers ces paisibles jeunes pour les frapper et leur faire voir ainsi qui était le maître. Ces malheureux ont cherché à se défendre, il faut les comprendre, et l’un d’eux, en tentant de se protéger le visage de ma furie colonisatrice, m’a donné – bien involontairement je le précise – un coup de coude qui m’a permis de reprendre mes esprits. Au cours de l’altercation ma carte bleue est tombée à terre et l’une de mes pauvres victimes l’a ramassée et conservée temporairement, de peur que je la perde. Un autre de ces futurs prix Nobel, voyant que je n’étais plus tout jeune, m’a demandé mon code pour l’inscrire sur un bout de papier et me le donner au cas où, un jour ou l’autre, ma mémoire me ferait défaut… vous voyez bien que vous portez des accusations sans raison ! Je tenais toutefois à remercier ces jeunes qui, laissant parler leur grandeur d’âme, ont décidé qu’ils ne porteraient pas plainte pour les torts que je leur ai portés ! »

mardi 10 avril 2012

Commémoration d’un désastre maritime

Chantiers navals de Rome, 1957

Ingénieur en chef : et voici le titan des mers, la merveille des merveilles, le paquebot « Europe ». Il est véritablement insubmersibles grâce à ses compartiments étanches répartis le long de la partie interne de la coque. A ce propos, savez-vous que chacun de ces compartiments porte le nom d’un pays qui a participe à la construction de ce bateau ?
Jean Monnet : très intéressant, et vous me dites que ce navire va nous permettre de résister à tous nos concurrents ?
Ingénieur en chef : parfaitement, il ne craint personne grâce à son système de propulsion ultra-moderne qui lui permet de voyager à des vitesses de plus de vingt nœuds durant des jours entiers. De plus ses chaudières consomment peu pour un rendement maximal, c’est véritablement le mariage réussi du charbon et de l’acier !
Jean Monnet : très bien, et quand sera-t-il prêt ?
Ingénieur en chef : il faudra attendre une petite cinquantaine d’années, le temps d’élargir le bateau. Nous comptons en effet lui adjoindre davantage de compartiments étanches pour le rendre encore plus sûr.
Jean Monnet : faites donc mon cher, faites donc…

Port de Lisbonne, 2007

Journaliste : … et le paquebot « Europe » va donc larguer ses amarres pour entreprendre son voyage inaugural à l’assaut des flots de l’Atlantique ! C’est le résultat d’années de labeur acharné mais qui ont fini par payer. Ce ne fut pas sans mal toutefois, et nous avons encore tous en tête la révolte des ouvriers des chantiers navals de France et des Pays-bas, il y a deux ans, alors qu'ils avaient refusé de reprendre le travail sans avoir de meilleures garanties quant à la robustesse et la fiabilité du navire une fois les travaux achevés. Il a fallu toute la poigne des managers pour passer outre ces craintes ridicules, et forcer la main à ces mauvais employés qui ont failli faire capoter ce magnifique projet !

Et encore je suis sympa, je vous épargne Céline Dion!

Quelques jours plus tard, dans l’Atlantique nord...

Barroso : tout va bien à bord, second nº8 ?
Second : tout va bien commandant nº2, mais il y a quelque chose que je ne comprends pas. Nous avons trois commandants, dix-sept seconds, vingt-quatre responsables en chef « salle des machines », sept cent quartiers-maîtres… et mille sept cent vingt traducteurs ! Bref nous avons bien trop de membres d’équipage par rapport à nos besoins réels…. C’est quoi ce bordel ?
Barroso : oh ce n’est rien, chaque pays a fait travailler ses propres architectes sur le bateau, parfois sur les mêmes composants. Du coup on se retrouve entre autres avec cinq timoneries et quatre salles des machines, alors il a bien fallu remplir tout cela...
Second : oui mais on a plus de membres d’équipage que de passagers… je me demande si ça fait très sérieux.
Officier radio (entrant dans la cabine du… enfin des commandants) : commandant nº2, je viens de recevoir un message du brise-glace néerlandais « Gert Wilders », son capitaine nous signale un important champ d’islamistes dérivant au large des bancs de Terre Neuve, il conseille à tous les navires d’éviter la zone !
Barroso : merci officier radio nº87, mais ce navire est insubmersible, que risquons-nous ?
Second : tout de même commandant nº2 je me demande, je sais bien que ce paquebot est réputé pour sa solidité, mais un champ d’islamistes peut faire de sacrés dégâts. Regardez par exemple ce qui est survenu dans les eaux entourant le Moyen-Orient, les navires « Iran », « Arabie Saoudite », « Qatar »… tous coulés !
Barroso : oui je sais, second nº8, mais ces navires étaient mal conçus, avec des matériaux vieillissants. Nous ne risquons rien, nous ! (à l’officier radio) quant à vous, envoyez un accusé de réception au brise-glace en lui précisant qu’il tient des propos nauséabonds !

Au même moment sur la proue du paquebot, un gnome au physique ingrat est en train de gesticuler, les bras en croix.

Sarkozy : j’ai été élu président ! ch'suis l'roi du monde !!!
Une voix derrière lui : Nikolas ! Arrête un peu afek tes konneries, petit polißon ! tu fas finir par tomper à la mer !!! Ça t’a pas suffi le yacht de ton kopain Polloré ?
Sarkozy (résigné) : oui bon, j’arrive Angela, j’arrive…

Un peu plus tard encore...

Officier radio : commandant nº2, je viens de recevoir un message du brise-glaces suisse « Oskar Freysinger », il confirme les observations du brise-glaces « Gert Wilders » et précise même que ce champ d’islamistes est de plus en plus dense et s’étend maintenant à perte de vue devant nous ! Il n’a jamais vu cela !
Second : commandant nº2, dans ces conditions je crois qu’il serait plus prudent de ralentir et d’infléchir notre route vers le sud…
Barroso : suffit second nº8, c’est moi qui donne démocratiquement les ordres ici, enfin avec les commandants nº1 et 3, donc je décide que l’on ne change rien à notre cap et notre allure ! Et ce n’est pas quelques islamistes qui vont nous faire peur ! Et vous officier radio nº87
Officier radio : euh non… moi je suis le nº72, commandant nº2...
Barroso : oui bon… envoyez un message à l’« Oskar Freysinger » pour lui dire que ses rapports sont dignes des heures les plus sombres de notre histoire…
Second : mais commandant nº2, depuis plusieurs jours je discute avec les passagers, vous savez ceux de troisième classe, et bien ils semblent inquiets à l’idée que l’on puisse se retrouver dans un tel champ. Déjà plusieurs m’ont demandé s’il ne fallait pas modifier notre route, quitte à arriver plus tard à destination, histoire d’éviter les écueils…
Barroso (éclatant de rire) : ah ! S’il fallait tenir compte de l’avis des passagers maintenant… !

La commission européenne...

Au même moment dans une cabine de première classe…

Merkel : QUOI !!?? Que che me foute à poil pour ke tu me deßines ? Mais ça fa pas pien Nikolas ou koi !!??

Cette nuit là, au sommet du mât d'observation du navire…

Vigie nº711 : bon dieu ! Un islamiste, là droit devant ! Vite, sonne l’alarme !
Vigie nº340 : Euh… ¿Qué ?
Vigie nº711 : ah merde, il est espagnol, et je ne parle pas sa langue… ils sont où les traducteurs quand on en a besoin ???
Vigie nº340 : Euh… ¿Comó ?
Vigie nº711 : ben euh… toi envoyer signal à timoniers à cause danger droit devant !
Vigie nº340 : ¿ ?
Vigie nº711 (avec un dictionnaire français-espagnol) : euh…!Tu llamar a los euh… timonieros porque euh… gran peligro euh… adelante ¡
Vigie nº340 : ¿Que ? ¡No te entiendo a causa de tu acento !
Vigie nº711 (avec une feuille de papier et un stylo) : bon là je te dessine... là c’est toi, tu vois, puis le gros truc très moche avec la barbe c’est un islamiste, d’accord ? Et là ce que je dessine c’est la passerelle de commandement du bateau, alors tu vois « toi » aller à « passerelle » parce que « islamiste », c’est bon ?
Vigie nº340: ¡Que dibujo de mierda ! ¿Que significa ? ¡No entiendo !
Vigie nº711 : MAIS BORDEL C'EST PAS COMPLIQUÉ !!! VAS A APPELAR LOS OTROS IMBECILOS DERRIÈRE PORQUE HAY …

BRUIT DE COLLISION

Vigie nº711 : euh… non rien, laisse tomber finalement…
Vigie nº340 : ¿Comó ?

Dans la cabine du… enfin des commandants...

Second : commandant nº2, nous sommes dans un champ d’islamistes ! Ils nous encerclent et l’un d’eux nous a même éperonnés, il faut sonner l’alarme vite !
Barroso : du calme second nº8, il ne faut pas céder à la panique ! Faites venir l’ingénieur de bord pour qu’il me donne un rapport des avaries. Nous aviserons ensuite, et faites arrêter les machines !
Second : euh… quel ingénieur en chef commandant nº2 ? Il y en a treize !
Barroso : n’importe ! Celui que vous trouverez !

Plus tard...

Second (de retour dans la cabine) : ça y est commandant nº2, les machines sont arrêtées et l’ingénieur en chef nº4 arrive !
Barroso : bien mais… comment se fait-il que nous bougions toujours ?
Second : et bien en fait les commandants nº1 et 3 ont donné l’ordre de garder l'allure en avant lente, du coup il a fallu choisir alors j’ai arrêté la salle des machines nº1 mais pas les autres…
Barroso : mais alors si certaines hélices sont immobilisées et d’autres non, cela veut dire que nous tournons en rond !
Second : euh… affirmatif commandant nº2 !
Barroso : remarquez, c’est un peu exactement ce qu’on fait depuis le début de cette croisière… bon ce n’est peut-être pas plus mal après tout, les passagers ne remarqueront rien au moins…
Ingénieur en chef (faisant son entrée) : commandant nº2, j’ai de mauvaises nouvelles, les compartiments étanches « France », « Allemagne », « Belgique », « Pays-Bas », « Royaume-Uni » et « Espagne » sont déjà complètement inondés à cause de la brèche provoquée par le champ d’islamistes, il s’en infiltre partout…
Barroso : six compartiments sont inondés ? Mais alors cela veut dire que le navire est fichu…
Ingénieur en chef : précisément commandant nº2, il va nous falloir abandonner le bâtiment à ce champ d'islamistes si nous voulons sauver notre peau !

Dans le hall principal c’est la panique, et le paquebot prenant de plus en plus de gîte, les passagers courent affolés dans tous les sens...

Architecte naval (dans un coin du hall) : mon dieu, c’est horrible, cette merveille qui prend l’eau de toutes parts… cinquante ans de construction de l’Europe foutues en l’air !
Un homme (passant près de lui) : mais non voyons, il ne faut pas être aussi pessimiste !
Architecte : pardon ??
L’homme : oui, il ne faut pas être sectaire et considérer que tout doit être sec ! C’est une uniformisation nauséabonde ! Il y a également de la place pour l’eau dans ce bateau, et il ne faut pas chercher à colmater les fuites. Moi je dis que nous avons besoin de l’eau et que l’eau est une chance pour nous. Sans eau il n’y a pas de vie, c’est pourquoi l’eau devrait être libre de s’installer ici si ça lui chante, et non il ne faut pas mettre de gilet de sauvetage car c’est une attitude de protection offensante, de fermeture à l’encontre de l’eau ! Réjouissons-nous plutôt de toute cette eau qui vient à nous !
Architecte (interloqué) : vous… vous ne seriez pas socialiste par hasard ?
Homme : oui enfin non, je veux dire… je milite au « Front de Gauche », pourquoi ?

Plus loin dans une coursive à moitié inondée...

Sarkozy : ch'sais pas pourquoi, mais tout ça m'rappelle un peu la Grèce
Merkel (gogunarde) : moi che troufe plutôt que ça fait penser à la France…
Sarkozy : ouais ben aide-moi plutôt à atteindre une chaloupe au lieu d'te fout'de moi !

Au dehors c’est l’apocalypse : quelques esquifs errent désemparés au milieu des débris et de l’immense paquebot qui s’enfonce irrémédiablement dans les flots, alors que des centaines d’hommes et de femmes surnagent dans l’eau glacée.

Dans l’un des radeaux de sauvetage...

Barroso (regardant le navire sombrer) : c’est dommage l’Europe, c’était pourtant une belle idée…
Technocrate : on pourrait peut-être profiter de la situation pour évoquer les quotas de pêche, non ?
Vigie nº711 : moi je dis, si la commission nous avait fourni davantage de traducteurs, ce drame aurait pu être évité!
Vigie nº340 : ¿Comó ?
Second : commandant nº2, il y a un diplomate turc à côté de moi là, il voudrait savoir si ce petit incident va remettre en cause les pourparlers pour permettre aux marins de son pays de faire également partie de l’équipage du euh... navire…
Architecte naval : ça dépend, il y a des sous-mariniers dans son pays ?

Tout-à-coup une autre chaloupe passe en trombe près du petit groupe. Dans celle-ci on peut y voir le militant du « Front de Gauche » ramant désespérément avec trois gilets de sauvetage autour de la taille. Il n’y a que lui, sa femme et ses enfants dans l’embarcation prévue pourtant pour une vingtaine de passagers. Il croise alors le regard interloqué de l’architecte...

Militant du « Front de Gauche » (visiblement agacé) : QUOI ??? 

Dans un autre radeau, un peu plus loin…

Merkel : et on fa enkore tire que c’est la faute des allemands tout ça… pourtant c’était pas un U-boot cette fois...
Sarkozy : enfin, ça aurait pu êtr'pire, ma Rolex est étanche…
Merkel : tis Nikolas, et les troissièmes classes là, le peuple, k’est-ce k’on en fait, on fa les saufer ?
Sarkozy (ramant pour s’éloigner des naufragés) : qu’y s'débrouillent ! Comme si on était a leur service à ceux-là !

« Bon c'est pas tout ça, commandant nº2, mais pour l'euro, on fait quoi... ? »

dimanche 8 avril 2012

France, terre d'asile (de fous)


Je me dis parfois que nous sommes en 1792, du temps où l'on sonnait le tocsin aux cris de “la Patrie en danger”, alors que les troupes des puissances étrangères s’apprêtaient à fondre sur la France. Cette situation donna lieu, entre autres, au tristement célèbre épisode des massacres de septembre, lorsqu'une foule enragée envahit les prisons parisiennes pour y tuer les prisonniers, craignant d’être poignardée dans le dos par l'ennemi de l’intérieur.

La situation actuelle, à vrai dire, n'est guère différente ; les troupes des puissances étrangères, ce sont ces hordes venues des quatre coins du monde, mais particulièrement des pays pauvres, pour déferler sur l'Occident. Ils n'ont pas de fusil, pas d'uniforme, mais il s'agit bien là aussi d'une invasion, d'une colonisation qui ne dit pas son nom. Seule la forme change, ainsi que la méthode, mais l'intention reste la même : il s'agit d'occuper un autre territoire, et de le rendre à l'image du pays que l'on a quitté. Tous bien entendu ne sont pas belliqueux, et une proportion non négligeable de ces envahisseurs recherche simplement une meilleure situation, mais là n'est pas l'important. Le problème est qu'en l'espace de quelques décennies le profil des nouveaux arrivants a considérablement changé.
Il est permis de dire qu'avant la seconde guerre mondiale, la France connaissait une immigration de populations qui partageaient la même base culturelle que la nôtre. Les premiers arrivants venaient ainsi souvent de pays européens comme la Pologne, l'Italie, baignés de traditions chrétiennes. Nous étions de la même race, ce qui rendait ces gens difficilement identifiables dans la rue quand on les croisait. De plus, et ce point est très important, une partie non négligeable de ces migrants témoignaient d'une admiration certaine pour la France et la richesse de son patrimoine historique et artistique. Souvent, ils avaient à cœur d'apprendre à parler notre langue de la meilleure manière possible (que l'on songe par exemple aux familles russes qui s'installaient chez nous en parlant un français impeccable, processus favorisé par la fascination que notre nation exerçait alors sur les classes cultivées du pays de Pouchkine et de Dostoïevski), et il n’était pas rare de voir certaines de ces familles s’interdire de parler leur langue d'origine à la maison, devant les enfants, pour favoriser l'assimilation de ceux-ci dans le grand creuset républicain.
On peut également souligner ce fait hautement révélateur que ces mêmes migrants prenaient souvent l'initiative (même si la loi les y forçait quelque peu...) de donner des prénoms français à leur progéniture.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Si nombre de nos « invités » ne posent aucun problème et cherchent une vie meilleure sans gâcher celle des autres, il apparaît que la comparaison avec les flux précédents est loin d’être évidente : l'origine extra-européenne des nouveaux venus implique des codes culturels de plus en plus différents des nôtres, ce qui favorise les risques de mésentente et de tensions. A cela s'ajoute une « nouvelle » (mais de moins en moins hélas) religion, l'Islam, qui s'appuie sur des valeurs parfois aux antipodes de celles de l'Occident, et surtout qui favorise une sorte d’apartheid intellectuel en faisant la séparation entre les musulmans d'une part, et les mécréants de l'autre.
Cette remarque est très importante car elle met en lumière le fait que les nouveaux venus ont de moins en moins envie de se fondre dans la culture des pays d'accueil car ils ne les admirent pas, et n'ont aucune envie de devenir des occidentaux, êtres qu'ils méprisent, parfois au plus haut point (nous sommes en effet considères comme des êtres inférieurs par un certain nombre de musulmans). Ces gens là arrivent chez nous, mais ils pourraient très bien choisir l'Allemagne, le Royaume-Uni ou que sais-je... le pays d’accueil est interchangeable, pourvu qu'il soit plus facile d'y gagner de l'argent, et pourvu que l'on soit déjà quelque peu familier avec sa langue (ce dernier point est assez secondaire, remarquez...) toute autre considération, comme les us et coutumes de l’hôte, n'ont aucune importance. On s'installe chez lui, sans égard pour ce qu'il est, en attendant des jours meilleurs.
On pourrait ainsi remarquer que de plus en plus les nouveaux venus donnent à leurs enfants, pourtant nés français, des prénoms en rapport avec leur culture d'origine, ce qui en dit long sur l’intérêt réel qu'ils portent à leur nouvelle patrie...
Tout ceci ne serait pas si grave si l'Occident, pour une fois lucide, faisait front commun contre cette immigration chaque jour plus agressive, et si la solidarité entre les occidentaux jouait, ce problème d'invasion serait réglé depuis longtemps. Mais c'est là qu'intervient le fameux ennemi intérieur...

Je me souviens d'une scène du film Apocalypse Now, dans la version « Redux » (c'est-à-dire longue). A un moment donné de l'histoire, le capitaine Willard, chargé de tuer le colonel Kurtz devenu fou, fait escale avec ses hommes dans une plantation française. C'est l'occasion pour Coppola, le réalisateur, de brosser un savoureux portrait des colons français en terre étrangère, vivant très loin de Paris, mais ayant gardé cette tradition bien de chez nous d'envenimer un paisible dîner de famille en y versant le poison de la politique, car c'est un fait, le français est passionnée par la chose publique. On y voit ainsi les différents membres de la plantation se déchirer entre socialistes, anticommunistes, gaullistes et j'en passe, ce qui n'est pas sans rappeler la célèbre caricature de l'affaire Dreyfus (« surtout ne parlons pas de l'affaire Dreyfus » et « ils en ont parlé... »).


Pendant que tous se chamaillent et commencent à quitter la table, l'un des convives explique au capitaine américain ce que fut la guerre d'Indochine, ancêtre de la guerre du Vietnam, pour les français. Il évoque ainsi le fait que les armes de nos soldats étaient sabotées, en France même, dans les usines, par des ouvriers aux ordres d'un PCF refusant que l'on combatte une organisation communiste, ce qui fait que nos propres combattants se retrouvaient souvent désarmés face à l'ennemi, et par ceux-là même censés les soutenir à l’arrière.
Voilà donc l'ennemi de l’intérieur, celui qui, au nom de principes idéologiques qu'il trouve ma foi fort beaux, trahit son propre peuple. Il a pour nom PS, UMP, PCF, LICRA, MRAP, LDH... bref, il se cache sous des identités noms multiples, et faussement protecteurs.
Pourquoi agit-il ainsi ? Il est sans doute permis de dire que beaucoup de ces traîtres agissent au nom de l’idée hautement dangereuse que l'avenir de l’humanité est au mélange de toutes les origines. Dans cette optique délirante il faut favoriser la cohabitation de populations de différentes cultures sur un même territoire, et toute personne du pays d'accueil prétendant résister à cette entreprise sinistre est immédiatement considérée comme un adversaire à abattre (socialement du moins...).
Cette idéologie du mélange repose sur des concepts vaseux qui ne tiennent pas la route cinq minutes si l'on prend la peine de les considérer objectivement :
  • tout d'abord l’expérience nous montre que l’idée d'une humanité « métissée » vivant dans l’harmonie et la paix ne se retrouve nulle part dans la réalité. Au contraire même, l'Histoire semble nous indiquer que le mélange de populations aux cultures très différentes mène inévitablement à la guerre civile. Le Liban et le Kosovo en sont deux exemples éloquents. On pourra me rétorquer que du temps de l'âge d'or de l'Islam, les populations issues des trois grands monothéismes vivaient en paix sur les terres musulmanes, comme al Andalous. C'est faire encore une fois peu de cas de la réalité historique en omettant (volontairement ?) de préciser que chrétiens et juifs y vivaient sous le statut humiliant de « dhimmis », en en faisant dès lors des sous-citoyen à la merci des caprices des mahométans.
  • Si l'on crée une analogie entre un territoire donné et un écosystème, on peut comprendre sans peine l’idée que l'intrusion d'une population nouvelle peut provoquer des dégâts considérables, à l'image de ceux produits par une espèce nouvelle qui va modifier le fragile équilibre écologique de son milieu. Dès lors comment ne pas se lamenter sur la bêtise de ceux qui prétendent ouvrir les frontières et favoriser l'installation de nouveaux peuples chez nous, tout en jurant leurs grands dieux qu'ils sont des écologistes exemplaires au point de faire la morale aux pollueurs saccageant les milieux naturels ? La tartuferie, on le voit, a encore de beaux jours devant elle...
  • l’idée de peuple, enfin, repose sur la notion de patrimoine commun, construit tout au long de l'histoire de ce peuple, sur sa langue et ses traditions. Si l'on prétend façonner une nation en y incorporant des nouveaux venus qui ne partagent si son histoire, ni sa langue, ni ses traditions, on crée de ce fait non pas un peuple nouveau mais des groupes humains amenés à partager la même terre. Ceci, on le conçoit aisément, favorise surtout les risques de conflits, autrement dit de guerres civiles, issus des situations de concurrence pour la maîtrise de biens et ressources jugées indispensables (accès à l'emploi, à la représentativité médiatique,...)
J'ose croire que cette idée délirante de mélanger des peuples pour en former un nouveau vient de la fascination qu'exercent les États-Unis sur « l’élite » de nos vieilles nations européennes. Cependant comment vouloir prendre ce pays comme modèle lorsque l'on y constate l’échec patent du multiculturalisme (violences inter ethniques, communautarisme,...) ? Il faut être aveuglé par l’idéologie pour ne pas y voir un contre-exemple péremptoire à toutes les thèses à la mode sur le bien fondé du métissage...
Tout ceci nous montre que nos élites progressistes et farouchement attachées au multiculturalisme, nous préparent ainsi, de par leur pouvoir de nuisance, un avenir bien sombre. De ce fait, il n'est sans doute pas exagéré de considérer ces entités comme criminelles.
Que l'on songe aux associations antiracistes qui font régner un climat de terreur psychologique en promettant des poursuites judiciaires, et ainsi la mort sociale par l'exposition médiatique, à quiconque se révoltant contre les délires du métissage. Que l'on songe aux partis politiques défendant l’idée d'ouverture des frontières, de régularisation sans condition des clandestins, tout en se présentant comme les hérauts de la démocratie. On remarquera, cependant, que ces phares de l’humanité se gardent bien de demander l'organisation d'un référendum pour connaître l'avis du peuple sur les questions d'immigration. Sans doute parce qu'au delà de leurs certitudes idéologiques, ils se font peu d'illusion quant au résultat d'un tel vote. Avec de pareils hypocrites, aux discours et comportements si contradictoires, on peut se dire que Socrate n'aurait pas trouvé meilleurs cobayes pour exercer son art fameux de la maïeutique...

Dans l’immédiat je me dis qu'un gouvernement responsable, soucieux du bien-être de son peuple, devrait refuser toute subvention publique à ces associations (trop) politiques. Ainsi les SOS Racisme, LICRA, LDH, "France Terre d'Asile" et autres parasites ne devraient leur existence qu'aux cotisations de leurs militants seuls. Il serait ainsi intéressant de voir combien de ces entités prétendant imposer leurs critères moraux à la société, mais ne représentant en réalité que peu de monde, seraient capables de survivre. En tous cas beaucoup d'entre elles perdraient à coup sûleur arrogance et leur mépris pour le pauvre français de souche dont le péché mortel est de vouloir sauver son pays de ce désastre civilisationnel annoncé.

Une mesure salutaire, sans doute, en attendant une éventuelle libération culturelle, qui verrait enfin ces sinistres individus choir de leur piédestal, et jugés pour haute trahison.

Un jour peut-être...


Une comédie prémonitoire...