jeudi 29 novembre 2012

Les cons aiment les pétitions des Inrocks


Bon, alors je vous le fais rapidement :

Deux andouilles, Saïd et Saïd, ont eu l'excellente idée de pondre, il y a quelque temps de cela, un ouvrage et une chanson traînant la France dans la boue, histoire de faire original (comment ça je me moque???). Du coup leurs pleurnicheries médiatiques d'enfants gâtés crachant dans la soupe ont déclenché les foudres d'une association dite d’extrême droite (mais qui n'est pas d’extrême droite pour nos champions?), qui leur fait remarquer comme cela que, “dites donc les gars, vous êtes très forts pour geindre et vous plaindre sans cesse, comme de vraies petites pucelles pathétiques, mais il serait peut-être temps d’être un peu cohérent avec soi-même en décidant d'aller voir ailleurs, cela vous changera de l'air si irrespirable chez nous”, et de les assigner au tribunal pour leur inculquer ainsi un peu de logique élémentaire (leur enseigner un minimum de bon goût ayant été jugé sans espoir).

Mais las, ne voilà-t-il pas qu'entre temps toute la pitoyable et si prévisible cohorte des “je pense bien comme il faut et tout ce qui n'est pas d'accord avec moi est fasciste” a jugé bon de prendre fait et cause pour les deux trisomiques de service en lançant une pétition réclamant la fin des poursuites à leur encontre. Parmi les signataires nous retrouvons, sans surprise, Olivier Besancenot, Eva Joly et Noël Mamère (la solidarité des simples d'esprit c'est quelque chose...), ce qui vous donne une idée, déjà, du niveau auquel on se situe. Cerise sur le gâteau, ladite pétition est hébergée par le site des “Inrockuptibles”, vous savez ce magazine qui semble n'avoir qu'un objectif : disputer à Télérama la palme de la niaiserie boboïsante (attendez, ils se coltinent Audrey Pulvar en tant que "directrice générale en charge de l’éditorial", c'est tout de même un signe!).

Donc vous trouverez la pétition ici, et je vous engage fortement, fidèles lecteurs (hum...), à la signer, en vous lançant dans le concours de celui qui inventera le nom les plus absurde, histoire de vous mettre au niveau. Il y a quelques jours de cela la liste de tous les signataires était encore visible, ce qui nous permettait d’apprécier l’inventivité des quelques internautes, rappelant bien entendu les heures les plus sombres de notre Histoire, ayant signé “Julie la Squaw”, “Edmond Cucédupoulet”, “Jean-Luc Méchankon”, Maxence Krupule”, Fidel Castré”, et autres “Tata Yoto”, ce joyeux délire ayant rapidement incité les courageux responsables de la page à cacher tout ceci en catastrophe, parce bon, décidément, ça ne faisait pas très sérieux pour la lutte... (en même temps cela ne devait pas trop les changer).

Ainsi donc, même s'il n'est plus possible d'admirer la créativité de ses petits camarades nauséabonds (les glorieux résistants au nazisme avec soixante-dix ans de retard n'ont pas le sens de l'humour décidément), je vous encourage à continuer, parce qu'il est toujours agréable de pourrir une pétition de prétentieux imbuvables et hypocrites.

Pourquoi « hypocrites » me demanderez-vous ? Et bien parce que ces délicieux hurluberlus, n'ayant semble-t-il pas peur du ridicule, ont cru bon de voir dans leurs actes un manifeste d'insolence antiraciste. Bon, moi je veux bien, mais si un Français de souche s'avise de publier un opuscule intitulé « nique l’Algérie », en sera-t-il de même ? Nos valeureux défenseurs des droits de l'homme – surtout de l’étranger – voleront-ils à son secours si on lui cherche des noises ? J'ai comme un doute subitement...

A bon entendeur...

PS : pour rappel j'avais déjà évoqué Saïd et Saïd, nos deux têtes de vainqueur,  ici et là.

dimanche 25 novembre 2012

Dur retour à la réalité


Ce samedi là je déambulais dans les couloirs du Toledo Musem of Art, dans l'Ohio, alors qu'une remarquable exposition était dédiée à l'art de Manet. J'ai ainsi eu l'occasion de voir devant moi certaines des toiles les plus célèbres du maître (mais je déplore toutefois l'absence de la fameuse Olympia et de ses lolos de rêve sa composition picturale éblouissante), dont le fameux portrait de Zola :


Celui de la grande Berthe Morisot, magnifique :


ainsi que ce tableau fascinant et douloureux représentant la maîtresse de Baudelaire, la fameuse Jeanne Duval  :


Devant cette œuvre qui peut mettre le spectateur mal à l'aise, je n'ai pu m’empêcher de penser à ces vers somptueux que le grand poète avait jadis dédiés à cette « muse malade » :

Je te donne ces vers afin que si mon nom
Aborde heureusement aux époques lointaines
Et fait rêver un soir les cervelles humaines,
Vaisseau favorisé par un grand aquilon,

Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon,
Et par un fraternel et mystique chaînon,
Reste comme pendu à mes rimes hautaines

Être maudit à qui, de l’abîme profond
Jusqu'au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne répond.
Ô toi qui comme une ombre à la trace éphémère

Foules d'un pied léger, et d'un regard serein
Les stupides mortels qui t'ont jugée amère,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain!

Je me retrouvais ainsi en un lieu qui faisait revivre devant moi le Paris de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, ainsi qu'une certaine idée de la France, la véritable France, celle, authentique, qui n’était pas encore souillée par une diversité haineuse et avide de destruction, celle qui n'endurait pas encore les actes de nos collabos modernes, et je fus pris d'un certain sentiment de nostalgie.

Devant moi, sur un mur, s’étalait une immense carte du Paris d'autrefois, après les grands travaux haussmanniens, et je m'amusais à repérer sur celle-ci les lieux que Manet avait fréquentés, tout autour de la gare St Lazare : la rue de St Petersbourg, la petite Athènes... quartier que je connais par ailleurs assez bien. 

La gare St Lazare

Tout à mon émerveillement de me voir, par la magie du talent du grand peintre, transporté dans cette France du Second Empire, puis de la Belle Époque, en ces temps non encore troublés par le poison du politiquement correct, je m’aperçus soudain que je venais de recevoir un texto d'une amie, celle avec qui j’étais venu voir l'exposition, et qui m'avertissait ainsi qu'elle m'attendait à la sortie. Alors que je rangeais mon blairophone (c'est sous ce vocable qu'une de mes connaissances appelait ainsi les « téléphones portables »), je fus interpellé par un gardien qui me demanda de but en blanc, avec son accent du Midwest :

- Is it the score of the game ?

Totalement éberlué par la question je lui répondai :

- Sorry ? Which score ? What are you talking about ?
- The score of the football game, today ! Oh I wish I could watch it, but I'm stuck here ! So, do you have the score ?
- Er... how can I say... the fact is I'm not interested at all in football, so don't expect me to get such an info !

Et oui, un gardien de musée venait de m'adresser la parole, non pas pour m’écraser la gueule contre le mur parce que je me tenais trop près des peintures (j'ai des souvenirs douloureux du Louvre ou du musée de la Reine Sofia de Madrid alors que j'examinais Guernica d'un peu trop près...), mais pour me demander le résultat d'un match de football américain, moi qui me fous royalement de ce genre de sport !

Du coup mon sentiment d’évasion se brisa net.

Oh, mon pauvre Manet, tu n'as décidément pas mérité cela... !


vendredi 23 novembre 2012

Chagrin d'amour

Le risque d'implosion de l'UMP et la guerre fratricide entre Fillon et Copé laissa le jeune militant Charles-Henri dans tous ses états. Lui qui se voyait déjà triomphalement élu à la tête des jeunes UMP, il comprit, dans un moment de lucidité, que ce rêve s’éloignait de jour en jour. Il songea à la charmante Marie-Eugénie qu'il avait rencontrée lors de ce rallye à St Germain-en-Laye. Que dirait-elle si Charles-Henri ne s'imposait pas ? Le jeune homme sentait bien que la douce demoiselle ne se laisserait pas séduire ainsi par le premier venu et qu'il devait se battre comme un lion pour conquérir le cœur de sa bien-aimée. Mais las ! Le danger d'une scission rendait caduque toute idée d’élévation au sein du mouvement, et il sentait bien que ni père, Charles-Gontran, ni mère, Aude-Aglaë, ne lui pardonneraient jamais s'il lui prenait l’idée de s'inscrire aux jeunesses socialistes pour tenter la même ascension, alors que ce parti semblait plus solide. Dès lors, l'avenir s’annonçait très sombre pour Charles-Henri, et, il devait bien se l'avouer, la perspective d'une bonne saillie avec Marie-Eugénie semblait bien compromise, et ce, malgré tout le matériel promotionnel et pédagogique dont il avait pris soin de se munir...

Le matériel promotionnel et pédagogique en question...

lundi 19 novembre 2012

Une bonne pâte



Fillon : bon, Jean-François, nous devons parler maintenant, sérieusement : autant nous rendre à l’évidence, ni toi ni moi ne serons un jour président !
Copé : quoi ?... de l'UMP ? Tu rigoles j’espère ? C'est moi qui ai gagné je te signale !!!
Fillon : non, de la République...
Copé : ah bon ? Et pourquoi je te prie ???
Fillon : et bien parce qu'avec ta tête de faux derche comme c'est pas permis, et mon air de premier de la classe que tout le monde a envie de gifler des deux mains, sans compter l'UMP qui est maintenant un vrai champ de ruine, nous avons réussi à dégoûter une bonne partie des électeurs susceptibles de voter pour nous ! Franchement, maintenant que tu es président, et donc sans doute le futur candidat, voterais-tu pour un type comme toi lors des prochaines présidentielles ?
Copé (surpris) : « franchement » ??? Ça veut dire quoi ça ?
Fillon : euh... non... bon, laisse tomber ! Non ce que je voulais dire c'est que nous avons besoin d'un candidat qui rassemble ! Mais qui rassemble vraiment !
Copé : oui bon si tu veux, mais la campagne est finie là, tu n'a plus besoin de sortir tes expression toutes faites !
Fillon : non mais je suis sincère là  !!!
Copé : « Sin... » quoi ?
Fillon : oui, non, c'est ma faute... bon, suis mon raisonnement ; je te dis que ce niais gluant de François Hollande a gagné cette année, non pas parce que les électeurs ont adhéré à son programme, mais parce qu'ils ont rejeté Nicolas. Autrement dit, son opposant, s'il était un minimum rassembleur et consensuel ne pouvait que l'emporter contre lui, même une chèvre ! Une chèvre c'est suffisamment rassembleur, tu vois ! Si le PS en avait choisi une comme candidate il aurait aussi gagné !
Copé : oh ça ce n'est pas sûr justement ; tu diras ce que tu voudras mais Ségolène Royal n'a pas fait long feu dans la primaire socialiste ; elle n'est pas si rassembleuse que cela !
Fillon (quelque peu consterné) : euh... non... mais je parlais de l'animal !
Copé : ah...
Fillon : bon bref... mon calcul est le suivant... l’état de la France va en empirant et son incompétence est tellement flagrante que François Hollande en 2017 sera dans la même situation que Nicolas cette année, je veux dire que tout le monde voudra le dégager. Son opposant sera à peu près sûr de l'emporter, mais seulement s'il est assez rassembleur, surtout dans notre cas !
Copé : pourquoi ? Qu'est-ce-qu'il a notre cas ?
Fillon : mais réfléchis un peu ! Qui a élu Hollande ? Les minorités, en particulier, les musulmans qui ont pratiquement voté pour lui comme un seul homme ! Qui a élu de nouveau Obama ? Les minorités, Romney n'ayant remporté que le vote des hommes blancs ! Vois les choses en face Jean-François ! Les socialistes et assimilés, qu'ils soient français ou américains, sont capables de toutes les bassesses pour remporter la victoire, quitte à noyer la population indigène sous le nombre des nouveaux arrivants pour avoir l'avantage ! C'est ce que nous appelons le grand remplacement !
Copé : François, si on t'entendait on dirait que tu marches sur les traces du Front National...
Fillon : oui mais là on s'en fout, on peut parler franchement... euh pardon... je veux dire « sans raconter de bobards », il n'y a que nous (oui enfin... nous et tous les types derrière moi sur la photo, mais bon, comme ce sont des militants UMP, et donc des êtres dénués de raison, c'est comme si nous étions vraiment seuls) ! Bon alors, nos adversaires ont un avantage, ils vont draguer sans vergogne les minorités, comme les descendants d’immigrés, les noirs, les homosexuels etc... comme cet opportuniste d'Obama ! Il nous faut donc réagir ! Nous pouvons encore gagner le vote des femmes si nous savons être rassembleurs !
Copé : pourquoi les femmes en particulier ?
Fillon : dois-je te rappeler, Jean-François, que si les femmes ont longtemps été privées du droit de vote en France, surtout par la gauche, qui selon toute logique aurait dû le leur accorder au nom de la justice et de la lutte contre les discriminations, c'est parce qu'il y a encore peu elles étaient vues comme des grenouilles de bénitier, et donc promptes à donner leurs voies aux partis conservateurs ! D'accord, les choses ont changé depuis, mais il y a encore de l'espoir. C'est pourquoi nous devons trouver le bon candidat qui saura les attirer, et je crains que ni toi ni moi ne soyons à la hauteur ! Nous n'avons pas la gueule de l'emploi pour les séduire !
Copé (mi vexé, mi goguenard) : et qui alors ? George Clooney ?
Fillon : non, j'ai mieux, j'ai pensé à... euh... UN POT DE NUTELLA !
Copé : P... PARDON !!!
Fillon : oui, tu as bien entendu, Jean-François, un pot de Nutella ! Avec ça les femmes ne peuvent que nous tomber dans les bras, elles ne peuvent pas y résister ! Surtout si c'est un pot géant !
Copé : remarque oui, un pot de Nutella ça a toujours plus de charisme que François Hollande, surtout lors des discours...
Fillon : et puis un pot de Nutella, c'est rassembleur ! Tout le monde l'aime, sauf les andouilles d'EELV bien entendu, avec leur amendement sur l'huile de palme, mais bon d’une part il ne font que 2%, et d'autre part dès qu'il s'agit de les emmerder, en général tout le monde est partant ! Je m’étonne d'ailleurs qu'il n'y ait pas eu de défilé des ligues féministes contre eux, ou qu'elles n'aient pas même fomenté un attentat ! J'aurais juré qu'on ne peut porter atteinte au Nutella devant elles sans en payer le prix fort...
Copé : donc un pot de Nutella comme candidat de l'UMP pour 2017 ? L’idée est séduisante... mais tu ne crois pas que ça va faire léger ? Je veux dire, les électeurs risquent de trouver qu'on les prend un petit peu pour des cons, non ?
Fillon : bof, pas plus que d'habitude, ils doivent être habitués depuis le temps. Regarde, par exemple, Olivier Besancenot s'est bien présenté deux fois à la présidentielle sans que personne n'y trouve à redire, et pourtant il a l'air bien plus idiot qu'un pot de Nutella ! Et puis il y aura Hollande en face, alors bon...
Copé : oui mais tout de même... un pot de Nutella ça a beau être sympathique, nos adversaires vont sans doute vouloir l'attaquer sur son programme ! Il faudra songer à une parade, François!
Fillon : ...
Copé : François?
Fillon (après un long moment de réflexion) : mmmmmmm.......... oui, je crois que tu as raison Jean-François... on va peut-être rajouter des crêpes !

Sarkozy 2.0

dimanche 18 novembre 2012

Fautes de liaison


Nous apprenons aujourd'hui que l’inénarrable "directrice générale en charge de l’éditorial" du torchon prétentieux magazine Les Inrockuptibles, Audrey Pulvar, a annoncé la fin de sa relation avec Arnaud Montebourg, le ministre de... euh... enfin...euh... bon bref, avec Arnaud Montebourg, un ministre.

En revanche les torches-culs pompeusement appelés « journaux » comme Le Monde, Libération, L’Humanité, Le Figaro etc..., et incapables de se passer de subventions publiques, sont heureux de vous annoncer le maintien de leur relation (très) fructueuse avec l’État. Il en va de même pour les manipulateurs professionnels journalistes, vivant toujours en bon concubinage avec le même État.

C'est beau l'amour libre...

jeudi 15 novembre 2012

Monsieur Le Premier Ministre fait un lapsus


Lors d'un discours à Berlin Monsieur Jean-Marc Ayrault a qualifié le dialogue franco-allemand de « furchtbaren » (effroyable) au lieu de « fruchtbaren » (fructueux)...

« Oui... alors... bon... je voudrais rétablir la vérité ici et maintenant (Saint François patron de la gauche, si tu m'entends de là-haut...)!!!! Non, je n'ai pas fait de lapsus!!! C'est qu'en fait depuis maintenant six mois je pratique le hollandais intensément, langue qui a sa propre logique, et donc il m'arrive parfois de me mélanger les pinceaux avec le français ou l'allemand! Ainsi le hollandais a ceci de particulier que les faux-amis foisonnent (un peu comme en politique en quelque sorte...)! Par exemple “effroyable” signifie en réalité “fructueux” dans notre langue, et vice-versa, et “le changement c'est maintenant” signifie “vous pouvez toujours courir, les pigeons!”, mais on peut également citer “réforme” qui veut dire “sieste prolongée”, “normal” qui renvoie en fait à “affligeant”, “solidaire” que l'on rend par “hold-up étatique”, “gouvernement” par “incapables hypocrites” et “président de la République” qui peut se traduire par “roi des cons”. Le hollandais se distingue également par le fait qu'il s'agit du seul idiome connu pour lequel le terme “socialiste” est laudateur. En effet dans toutes les autres langues du monde, bizarrement, il s'agit d'une insulte...! »

lundi 12 novembre 2012

Dieu se rit des hommes...



« Bonjour les amis! Je m'appelle Stéphane Gatignon, et je suis le maire de Sevran. Je suis aussi un membre d'EELV, vous savez, un de ces partis à la con qui prône toujours plus de métissage et d'immigration, et qui exige que l'on importe toujours plus de cas sociaux agressifs et bornés pour venir parasiter notre beau pays! Alors voilà, comme je vous l'ai dit je suis le maire d'une ville qui peine à joindre les deux bouts niveau budget, mais plutôt que d'assumer mes choix idéologiques et de me remettre en question, j'ai décidé, en tant que gentil “de gôôôôche” totalement dépourvu de dignité et de moralité, de casser les couilles à tout le monde et de faire mon petit caca nerveux en public, dans ma tente, en proclamant que je fais la grève de la faim pour que l'on cède enfin à mes caprices (oui, c'est un peu ma conception du camping "vert"...)! Voyez comme je suis un être mature et réfléchi hein! Alors bon, ce que je dénonce ce n'est pas l'assistanat à outrance qui creuse les déficits, le clientélisme éhonté pour se faire élire, les subventions publiques distribuées aux associations plus ou moins bidon, l'exigence de régularisation de clandestins incapables de se prendre en charge tout seuls et qu'il faut sans cesse aider etc... non, moi ce qui me révolte c'est le salaud de maire de la commune riche qui a bien géré ses affaires et qui refuse de partager avec moi, ainsi que l’État qui  ne raque pas assez pour moi, alors que c'est pourtant une éternelle vache à lait! Ainsi je sais bien que ce que je fais est complètement ridicule et montre surtout les dérives d'une gestion socialisante, c'est-à-dire irresponsable, mais bon, comme j'appartiens au parti du Bien, je ne peux avoir tort et il ne faut surtout pas que je change! Donc si vous ne voulez plus voir ma tête à claques partout dans les journaux et à la télévision, je vous demanderai une pièce ou deux, histoire que je la reverse plus tard aux inadaptés qui m'ont élu et qui pourront ainsi se payer un écran plat LCD tout neuf, vu que la CAF n'est pas assez généreuse! Ah et puis pour ceux qui ne veulent pas donner sans recevoir, je leur signale que pour deux euros ils ont droit de jouer au chamboule-tout avec trois balles et surtout ma tronche comme cible ! Si les gens ne se bousculent pas avec ça... ! »

dimanche 11 novembre 2012

Laissez venir à moi les petits enfants!

Il est des épreuves particulièrement pénibles qui peuvent marquer un homme à vie. Je veux bien entendu parler du fait de passer plus de huit heures d'avion avec des êtres aussi insupportables que des bébés braillards.

Si vous avez déjà vécu pareille mésaventure vous savez de quoi je parle, surtout lorsque ces derniers semblent s’être donnés le mot pour vous interpréter un magnifique concerto de pleurs en la mineur, à moins qu'il ne s'agisse du concours de celui qui hurlera le plus fort. Toujours est-il que vous avez éprouvé l'envie de voir tous ces charmants bambins engloutis par un trou noir qui se ferait fort de les recracher loin de toute civilisation, parce qu'un bébé ça va bien cinq minutes, mais avouons qu'il n'y a pas vraiment moyen de s'amuser avec eux : ils ne savent pas jouer au poker, l’opéra ne les intéresse pas le moins du monde, les boîtes de strip-tease, n'en parlons pas, et bien entendu pas moyen de se prendre une bonne cuite avec eux, comme au bon vieux temps du séminaire de l’école de commerce. Non décidément les bébés ne valent pas le coup d’être fréquentés...

Il se trouve que ma récente expérience en avion, lors de laquelle je fus entouré par un quatuor d'adorables petits anges qui s'époumonaient à qui mieux mieux, m'a incité à mener quelques recherches dans l'art de faire disparaître ces erreurs de la nature (non je ne parle pas des socialistes, pourquoi cette question?), surtout lorsque nous sommes enfermés dans un espace étroit à plusieurs milliers de pieds d’altitude, et sans pouvoir ouvrir les hublots. Mes découvertes m'ont pour tout dire stupéfait : Saviez-vous en fait que nombre d’ingénieurs ont, dans le plus grand secret, tenté de mettre au point des mécanismes destinés à nous débarrasser des bébés bruyants en toute sécurité pour les autres passagers ? Vous ne le saviez pas, mais beaucoup de ces réalisations ont trouvé une application dans le domaine militaire, alors qu'elles avaient au départ été conçues pour réduire la population infantile des vols long-courriers. Ainsi donc :

  • Au cours de la première moitié du vingtième siècle Sir Martin Baker prenait l'avion pour se rendre de Londres à New York. Toutefois son trajet, qu'il escomptait calme et reposant, fut grandement perturbé par un groupe de bambins qui auraient donné à n'importe quel humain normalement constitué des envies de meurtre. Ce n'est qu’après être rentré chez lui que Sir Baker imagina et conçu un dispositif de siège permettant l'expulsion immédiate du bébé au moyen d'une trappe s'ouvrant au plafond : le siège éjectable était né ! Les premiers essais réalisés sur des baigneurs en plastique donnèrent des résultats prometteurs, mais ce n'est que plus tard que les militaires, jamais à cours d’idées originales, s’aperçurent qu'il était possible de remplacer le marmot par un pilote et un parachute, et d’équiper les avions de combat d'un tel engin. Dès lors le siège éjectable ne servit plus à se débarrasser d'un être encombrant mais à en sauver, destin ironique dont Sir Baker, grand bébéphobe devant l’Éternel, ne se remit jamais...


Premiers prototypes de sièges pour bébés

  • Cette invention ne fut pas la première, toutefois. Ainsi notre fameux – et méconnu – Roland Garros, aviateur légendaire, réfléchit lui aussi, au début du siècle dernier, à un moyen de se débarrasser des chiards gueulards lors des longues traversées en bateau. Il eut un jour l’idée, alors qu'il voguait entre Saïgon et Marseille, d’attraper le bébé en pleurs qui l’empêchait de dormir à côté de lui et de l’expédier par dessus bord au moyen d'un superbe revers de la main gauche, muni pour les besoins de la cause d'une poêle à frire qu'il avait empruntée à la mère de la petite fille, non sans l'avoir assommée au préalable – la mère, hein, pas la petite fille, quoique... - c'est ainsi que le tennis, ainsi que le lob, naquirent, quelque part en Méditerranée. Mais ce brave Roland s’aperçut vite que ce moyen, vite détourné par les sportifs, ne permettait pas de se débarrasser de façon assez rapide des marmots qui se multipliaient à un taux effarant autour de lui, progrès de la médecine oblige. Songeant que l'aviation naissante permettrait sans doute un jour de faire voyager les bambins dans les cieux – il était visionnaire le Roland ! - et pensant à l'horreur d’être enfermé des heures durant avec de tels petits monstres, il imagina un canon permettant d'envoyer des enfants en rafale au travers de l’hélice de l'appareil. C'est ainsi que naquit le saucisson (en tranches...). Il nous faut toutefois préciser qu'une erreur de réglage du mécanisme  lors des premiers essais, permettait aux marmots de passer indemnes entre les pales – au grand désarroi de Monsieur Garros. Ce furent les militaires qui, une fois de plus, eurent l’idée de remplacer les morveux par des balles de mitrailleuse. Le tir à travers l’hélice était né...


  • Et puisque nous en sommes à parler d'aviation de guerre et de munitions, comment ne pas évoquer cette autre réalisation, le canon de DCA, conçu à l'origine non pas par nos amis Belges, contrairement à une idée reçue, mais par des Alsaciens un peu naïfs terrifiés à l’idée de voir un jour des cigognes leur livrer des bébés contre leur gré. La pilule contraceptive n’étant pas encore disponible, cette méthode de lutte contre les grossesses non désirées et la surpopulation fut adoptée, et les malheureux oiseaux échassiers furent la proie de cette arme destructrice jusqu'à ce que les militaires, encore une fois, la détournent de son usage de base pour en faire un outil de combat antiaérien. Notez toutefois que l'une des escadrilles les plus célèbres et les plus réputées de l’armée de l'air porte le nom des « cigognes », manière de rappeler l'origine de la l'affrontement entre l'avion et le canon de DCA...

Une certaine idée du féminisme...

Cette liste bien entendu n'est pas exhaustive, et nombreuses furent les innovations destinées à empêcher les bébés de nous pourrir la vie. Il est toutefois regrettable que, pour de stupides raisons éthique, il ait été décidé de priver les avions de ligne de moyens permettant aux honnêtes voyageurs de goûter un repos bien mérité.

Airbus et Boeing devraient peut-être se pencher un jour sur la question, histoire de gagner des parts de marché, qui sait... ?

lundi 5 novembre 2012

Essuyez vos pieds, SVP!


Hollande : sapristi, mais qu'est-ce-qu'il lui a pris, là à Longuet, avec son bras d'honneur???
Conseiller : oui, il y a des gestes qui ne se font pas, franchement, un doigt suffisait...
Ayrault : et puis c'est plus raffiné, un doigt, c'est le signe d'un esprit libre, mais pourvu d'une certaine élégance, d'un tact, si je puis dire, alors qu'un bras...
Hollande : tout-à-fait, le doigt représente la précision, le... euh... doigté en quelque sorte, un fleuret gestuel, net et sans bavure, alors que le bras n'est que la manifestation d'un être borné, aux mœurs rudes, répliquant à coups de massue et... non mais attendez! Qu'est-ce-que je raconte là??? Ce n'est pas le sujet! Non qu'il ait fait un bras ou même un doigt, le problème est là, il ne devait rien faire! Il aurait dû se confondre en excuses comme tout le monde! Mais bordel à quoi ça sert que je cire les pompes à Bouteflika si Longuet me ruine tout le travail derrière?
Conseiller : il est vrai qu'en ce qui concerne la reconnaissance du... euh... “massacre” du 17 octobre 1961, il était difficile de faire plus obséquieux et lèche-cul! Même Chirac est enfoncé sur ce coup là!
Hollande : merci, oui, mais voilà ! Des mois, des années même à s’entraîner à passer la brosse à reluire et à baisser le futal réduits à néant! Tout cela pour rien! Maintenant les algériens sont furieux, ce qui n'augure rien de bon pour mon voyage dhim... je veux dire diplomatique prochainement !
Conseiller : bon en même temps on s'en fout un peu, non? Je veux dire, pour ce qu'ils nous apportent ? Objectivement ?
Hollande : non mais... euh... l’Algérie nous offre objectivement... euh... la richesse de... euh... de sa diversité, sa... euh.... générosité, et... euh... (à Ayrault) aide moi toi !! Trouve quelque chose !!! (tout haut) ainsi que... euh... un nombre considérable de personnalités exceptionnelles comme... comme... euh... euh.... euh....
Conseiller : Houria Bouteldja ? Malek Boutih ? Azouz Begag?
Ayrault : oui, non... mais tout de suite ! Objectivement c'est de la mauvaise foi ça ! Parce qu'on pourrait aussi citer ...euh.... euh.... euh...
Conseiller : Rachida Dati ?
Hollande : oui, bon...objectivement tu nous les brises là ! On n'a pas à se justifier ! Je dois réparer la bourde de Longuet et montrer notre bonne volonté aux autorités algériennes !
Conseiller (goguenard) : comment? On demande à Valérie Trierweiler de leur envoyer un tweet d'excuse?
Hollande : non, je crois qu'au point où on en est il ne me reste plus qu'à me couper les cheveux en brosse et à me coudre “BIENVENUE” sur ma veste, dans le dos, parce que quitte à agir en paillasson, autant y aller jusqu'au bout!