Hôtel particulier de Gérard
Depardieu, Paris, il y a quelques jours…
DRIIIIIING !
Depardieu : Allo! Danton, Cyrano,
Balzac, Chabert, Raspoutine, Talleyrand et Depardieu à l’appareil ! Lequel demandez-vous ?
Voix au bout du fil :
Gégé ! Droug moï !
C’est Poutine, kak diela tovaricth ?
Depardieu : ha Vladi, mon
pote ! Ben pas fort avec ces connards de socialos au
gouvernement, mais c’est gentil de me passer un coup de fil !
Et toi, ca gaze… naturel ?… Ha ha !
Poutine : karacho,
spassiba bolchoï Gégé ! Justemeиt, je
voulais te paᴙleᴙ de tes pᴙoblèmes… tu sais que tu es tᴙès
populaiᴙe eи Яussie, da ! La rodina
t’adore ! Que diᴙais-tu si je t’offᴙais uи passepoᴙt
ᴙusse et que tu veиais t’iиstalleᴙ chez иous, pᴙès de toи
ami Vladimiᴙ, heiи ? Et même si tu иe gavarich pas
roussky, c’est pas gᴙave, oи t’offre uи iиteᴙpᴙète
comme cadeau de bieиveиue, et aussi uиe belle maisoи !
Depardieu : wahou !
C’est très généᴙeux… pardon… généreux, Vladi, mais il
faut que j’y réfléchisse, tu comprends ? Cela implique un
changement de vie radical pour moi, il faut me laisser un peu de
temps !
Poutine : Gégé !
Droug moï ! Ecoute-moi bien, ce и’est pas
tout ! Eи plus du passepoᴙt, et de la datcha, иous t’offroиs
le poste de miиistᴙe de la cultuᴙe de Moᴙdovie, heiи ?
Qu’est-ce que tu eи dis ?
Depardieu : wah! Merci
Vladi, mais… que va dire le ministre actuel ?
Poutine : chto? Oh,
иe t’iиquiète pas, Gégé, droug moï ! Je
vieиs de l’avoiᴙ au téléphoиe. Je lui ai dit « tu
preиds tes affaiᴙes et tu dégages daиs l’heuᴙe pouᴙ
laisseᴙ ta place à moи ami Depaᴙdieu ! ». Avec moi
ça иe tᴙaîиe pas, c’est moi le chef !
Depardieu : je vois… bon,
Vladi, merci pour ta proposition, mais j’hésite encore, je vais y
réfléchir, d’accord ?
Poutine : da !
Яéfléchis bieи, je te rappelle ! Poka, droug !
Peu après…
DRIIIIIING !
Depardieu : Allo ! Qui
c’est encore ?
Voix au téléphone :
Allo ? Gerard, mein groß poulet? Das ist Angela Merkel, la
chancelière allemande auf dem téléphone!
Depardieu : ah !
Angela ! Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
Merkel : Gerard, che
t’appelles parce que ch’ai appris ke tu foulais t’expatrier, et
chustement ch’ai une offre ki pourrait t’intéresser… alors
foilà, comme tu es un acteur très apprécié chez nous, si tu feux
nous t’offrons la nationalité allemante, ainsi ke le poste de
Ministr für die kultur, avec en prime une belle und groß maisson
dans le Bayern, au pied des Alpes, et si tu le souhaites, nous
pouffons meme faire en sorte que tu ne payes pas tu tout t’impôt
en Allemagne ! Ça te tit, mein poussin ?
Depardieu : oh, Angela !
Ta proposition me ravit, mais que va dire l’actuel ministre de la
culture allemande ?
Merkel :
ha ha ! Gerard, my groß routoutou! Fikure-toi ke je
fiens de l’afoir au téléphone et ke che lui ai dit tout net
“ranche pien soigneusement tes affaires et dékache! C’est Gerard
Depardieu ki prend ta place, et ne diskute pas ! Kalopin ! »
Ke feux-tu, Ich bin die kaiser frau ! C’est moi la chef ici !
Depardieu : très bien
Angela, mais je préfère réfléchir, laisse-moi le temps,
d’accord ?
Merkel : Très pien,
Gerard, n’héssite pas à me rappeler, surtout, si tu es t’akkord.
Allez, tchüss !
Plus tard…
DRIIIIIING !
Depardieu :
oui ! Quoi!!!
Voix au
téléphone :
Allo ? Gérard
Dipardiou ? This is Barack Obama on phone ! I’m just
calling you my friend because je sais que Poutine et Merkel t’ont
appelé, that’s right?
Depardieu : euh… oui,
mais comment le sais-tu, Barack ?
Obama : ha ! Ha !
I’m the boss ! I know everything ! mais peu importe,
Gégé, je voulais te dire de ne pas signer avec eux, parce que moi
j’ai bien plus interesting à te proposer : tu vois, les Américains
t’aiment, ils te trouvent so frenchy ! Si tu t’engages à
devenir an american citizen et à me lécher les bottes devant les
caméras comme tous les crétins de l’industrie du cinéma
américain, I offer you a villa in Los Angeles, et je fais fusionner
la Paramount, la Fox et la MGM and I nominate you à la tête de cet
empire ! You will be the king of Hollywood, mon pote ! Tu
pourras financer tous les films que tu veux et tu ne verras plus
toutes les têtes de con du french cinema ! Ha
ha ! So, what do you think ?
Depardieu : c’est… la
vache !... c’est super Barack, thanks, but… euh… ils sont
d’accord les PDG de la Paramount, de la Fox et de MGM ?
Obama : Them ? Hey !
Are you kiddin’me, my friend ? Je
viens juste de les avoir au téléphone et I said them “Hey you!
Take your stuff with you et dégagez tout de
suite, you are fired ! Vous allez laisser votre place à
mon pote Dipardiou ! » Hey ! What do you think ?
I am the boss here ! Everybody obeys me !
Depardieu : encore une fois
thanks, Barack, mais c’est énorme je… euh… laisse-moi
réfléchir, all right ?
Obama :
Ok, my mate, but don’t wait too much ! Ha ha! Je suis
sûr que tu vas accepter! Allez… bye !
Quelques minutes s’écoulent encore,
quand…
DRIIIIIING !
Depardieu : Quoi !
Qu’est-ce qu’il y a ???
Voix au téléphone : allo
Gélald Depaldieu ? Ici Hu Jintao, plésident de la Lépublique
populaile de Chine ! Monsieur Depaldieu, je savoil vous en
négociations avec plésidents lusses, allemands et amélicains poul
venil vous installer dans pays à eux ! Mais vous tlès
populaile Chine et moi offlil vous poste tlès intélessant si vous
accepter devenil citoyen chinois et vous selvil légime de Beijing !
Depardieu (furieux) :
QUOI !?! Moi faire un régime ? Tu te fous de moi le
nyakwé ??? Tu sais où tu peux te les mettre tes rouleaux de
printemps allégés !!!
Hu Jintao : euh… non monsieur
Depaldieu, moi paller légime politique !
Depardieu : ah pardon, je…
et quelle est ton offre… euh… Hu Janto… Jinto… Junti, enfin,
Nyakwé?
Hu Jintao : et bien monsieur
Depaldieu, figulez-vous que moi viens d’avoil Balack Obama au
téléphone…
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