Si je devais
un jour me voir errer sans cesse,
Damné comme
un fantôme hantant un être cher,
Ce serait sur
un mont qu'une pâle
déesse
Rendit plus
envoûtant que le chant de la mer.
Ce n'est
qu'un sobre écrin pour un beau diadème,
Une toison
lascive offerte pour serment,
La parure
feutrée qu'en un vibrant poème
Le chat
laisse ondoyer sur ses flancs nonchalants.
Venusberg langoureux, étoffe de luxure,
Ce drap mystérieux habillant un secret
Plus charnel
et troublant que la froide imposture
Des bijoux arrogants chatoyant à regret,
Réveille les
instincts de nos âmes blasées,
Pourvu que
l’effrontée ne finisse rasée...!
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