À l’ombre
des regards de la tentation,
Moi,
le garde des sceaux des vases de tendresse,
Je préside
un royaume aux arches de souplesse
Qui
enchaîne l’esprit à son addiction :
Il
n’est pas à ce jour de culte plus sauvage
Que l'adoration de mes charmants gémeaux,
Et
les mâles désirs subissant leur servage
Changent
les plus grands rois en parfaits animaux.
Je
forme un vaste trône, un écrin de porphyre,
Une
alcôve abritant les plus profonds secrets,
Et
mes balancements, comme ceux d’un navire,
Font
naître dans les cœurs les échos d’un regret
De
voir ces deux tyrans passer comme un mirage,
Sans
avoir pu leur rendre un caressant hommage…
La muse moderne... |
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