lundi 7 janvier 2013

Depardieu dans la ligne de Mir (3)


Hôtel particulier de Gérard Depardieu, Paris, il y a quelques jours…

DRIIIIIING !

Depardieu : Allo! Danton, Cyrano, Balzac, Chabert, Raspoutine, Talleyrand et Depardieu à l’appareil ! Lequel demandez-vous ?
Voix au bout du fil : Gégé ! Droug moï ! C’est Poutine, kak diela tovaricth ?
Depardieu : ha Vladi, mon pote ! Ben pas fort avec ces connards de socialos au gouvernement, mais c’est gentil de me passer un coup de fil ! Et toi, ca gaze… naturel ?… Ha ha !
Poutine : karacho, spassiba bolchoï Gégé ! Justemeиt, je voulais te paᴙleᴙ de tes pᴙoblèmes… tu sais que tu es tᴙès populaiᴙe eи Яussie, da ! La rodina t’adore ! Que diᴙais-tu si je t’offᴙais uи passepoᴙt ᴙusse et que tu veиais t’iиstalleᴙ chez иous, pᴙès de toи ami Vladimiᴙ, heiи ? Et même si tu иe gavarich pas roussky, c’est pas gᴙave, oи t’offre uи iиteᴙpᴙète comme cadeau de bieиveиue, et aussi uиe belle maisoи !
Depardieu : wahou ! C’est très généᴙeux… pardon… généreux, Vladi, mais il faut que j’y réfléchisse, tu comprends ? Cela implique un changement de vie radical pour moi, il faut me laisser un peu de temps !
Poutine : Gégé ! Droug moï ! Ecoute-moi bien, ce и’est pas tout ! Eи plus du passepoᴙt, et de la datcha, иous t’offroиs le poste de miиistᴙe de la cultuᴙe de Moᴙdovie, heiи ? Qu’est-ce que tu eи dis ?
Depardieu : wah! Merci Vladi, mais… que va dire le ministre actuel ?
Poutine : chto? Oh, иe t’iиquiète pas, Gégé, droug moï ! Je vieиs de l’avoiᴙ au téléphoиe. Je lui ai dit « tu preиds tes affaiᴙes et tu dégages daиs l’heuᴙe pouᴙ laisseᴙ ta place à moи ami Depaᴙdieu ! ». Avec moi ça иe tᴙaîиe pas, c’est moi le chef !
Depardieu : je vois… bon, Vladi, merci pour ta proposition, mais j’hésite encore, je vais y réfléchir, d’accord ?
Poutine : da ! Яéfléchis bieи, je te rappelle ! Poka, droug !

Peu après…

DRIIIIIING !

Depardieu : Allo ! Qui c’est encore ?
Voix au téléphone : Allo ? Gerard, mein groß poulet? Das ist Angela Merkel, la chancelière allemande auf dem téléphone!
Depardieu : ah ! Angela ! Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
Merkel : Gerard, che t’appelles parce que ch’ai appris ke tu foulais t’expatrier, et chustement ch’ai une offre ki pourrait t’intéresser… alors foilà, comme tu es un acteur très apprécié chez nous, si tu feux nous t’offrons la nationalité allemante, ainsi ke le poste de Ministr für die kultur, avec en prime une belle und groß maisson dans le Bayern, au pied des Alpes, et si tu le souhaites, nous pouffons meme faire en sorte que tu ne payes pas tu tout t’impôt en Allemagne ! Ça te tit, mein poussin ?
Depardieu : oh, Angela ! Ta proposition me ravit, mais que va dire l’actuel ministre de la culture allemande ?
Merkel : ha ha ! Gerard, my groß routoutou! Fikure-toi ke je fiens de l’afoir au téléphone et ke che lui ai dit tout net “ranche pien soigneusement tes affaires et dékache! C’est Gerard Depardieu ki prend ta place, et ne diskute pas ! Kalopin ! » Ke feux-tu, Ich bin die kaiser frau ! C’est moi la chef ici !
Depardieu : très bien Angela, mais je préfère réfléchir, laisse-moi le temps, d’accord ?
Merkel : Très pien, Gerard, n’héssite pas à me rappeler, surtout, si tu es t’akkord. Allez, tchüss !

Plus tard…

DRIIIIIING !

Depardieu : oui ! Quoi!!!
Voix au téléphone : Allo ? Gérard Dipardiou ? This is Barack Obama on phone ! I’m just calling you my friend because je sais que Poutine et Merkel t’ont appelé, that’s right?
Depardieu : euh… oui, mais comment le sais-tu, Barack ?
Obama : ha ! Ha ! I’m the boss ! I know everything ! mais peu importe, Gégé, je voulais te dire de ne pas signer avec eux, parce que moi j’ai bien plus interesting à te proposer : tu vois, les Américains t’aiment, ils te trouvent so frenchy ! Si tu t’engages à devenir an american citizen et à me lécher les bottes devant les caméras comme tous les crétins de l’industrie du cinéma américain, I offer you a villa in Los Angeles, et je fais fusionner la Paramount, la Fox et la MGM and I nominate you à la tête de cet empire ! You will be the  king of Hollywood, mon pote ! Tu pourras financer tous les films que tu veux et tu ne verras plus toutes les têtes de con du french cinema ! Ha ha ! So, what do you think ?
Depardieu : c’est… la vache !... c’est super Barack, thanks, but… euh… ils sont d’accord les PDG de la Paramount, de la Fox et de MGM ?
Obama : Them ? Hey ! Are you kiddin’me, my friend ? Je viens juste de les avoir au téléphone et I said them “Hey you! Take your stuff with you et dégagez tout de suite, you are fired ! Vous allez laisser votre place à mon pote Dipardiou ! » Hey ! What do you think ? I am the boss here ! Everybody obeys me !
Depardieu : encore une fois thanks, Barack, mais c’est énorme je… euh… laisse-moi réfléchir, all right ?
Obama : Ok, my mate, but don’t wait too much ! Ha ha! Je suis sûr que tu vas accepter! Allez… bye !

Quelques minutes s’écoulent encore, quand…

DRIIIIIING !

Depardieu : Quoi ! Qu’est-ce qu’il y a ???
Voix au téléphone : allo Gélald Depaldieu ? Ici Hu Jintao, plésident de la Lépublique populaile de Chine ! Monsieur Depaldieu, je savoil vous en négociations avec plésidents lusses, allemands et amélicains poul venil vous installer dans pays à eux ! Mais vous tlès populaile Chine et moi offlil vous poste tlès intélessant si vous accepter devenil citoyen chinois et vous selvil légime de Beijing !
Depardieu (furieux) : QUOI !?! Moi faire un régime ? Tu te fous de moi le nyakwé ??? Tu sais où tu peux te les mettre tes rouleaux de printemps allégés !!!
Hu Jintao : euh… non monsieur Depaldieu, moi paller légime politique !
Depardieu : ah pardon, je… et quelle est ton offre… euh… Hu Janto… Jinto… Junti, enfin, Nyakwé?
Hu Jintao : et bien monsieur Depaldieu, figulez-vous que moi viens d’avoil Balack Obama au téléphone…

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