mercredi 10 juillet 2013

Ramadan ton cul...


- Bertrand, c'est formidable ! Cette année encore, au mépris de tout principe de laïcité et de neutralité, tu programmes une soirée sur le thème du Ramadan ! Mais autant de cynisme, autant de bassesse... comment fais-tu ? Tu dois avoir un secret, non ?
- Écoute, ma petite Anne, je suis tout simplement un politicien socialiste ! C'est-à-dire un être particulièrement incompétent, manipulateur et retors, mais cela tu le sais bien, non ? Tu fais aussi partie de la famille !
- Oui, Bertrand, et je travaille dur pour te ressembler, mais je sens bien que malgré tous mes efforts je n'atteindrai jamais ton niveau d'ignominie... comment fais-tu ?
- L'expérience, Anne, l'expérience... mais toi aussi tu y arriveras à force de persévérance, quand tu auras pris ma succession !
- Tu... tu crois vraiment ?
- Mais bien entendu ! Être un démagogue sans scrupule cela ne s'apprend pas comme cela, cela s'acquiert avec les années ! Par exemple, pour cette histoire de Ramadan, là, comme nous savons que les musulmans votent très largement pour nous, je me suis dit qu'il fallait faire un petit geste envers eux, parce que vois-tu, l'électorat c'est comme l'amitié, ça s'entretient par des cadeaux...
- Oui, c'est vrai, c'est logique... le clientélisme, tout ça... mais... tu n'as pas peur que ta conscience... je veux dire... ce que tu fais ne te tourmente pas, parfois ?
- Voyons ma petite Anne, voyons... depuis quand les socialistes, c'est-à-dire des gens qui ont porté Mitterrand et Hollande au pouvoir ont une conscience, enfin ? Cela se saurait !
- En tous cas, Bertrand, je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre de toi... mais... si je ne suis pas à la hauteur, si les électeurs me rejettent...?
- Ne t'inquiète, ma petite Anne, avec toutes nos basses manœuvres tu ne peux que gagner à Paris, car souviens-toi d'abord d'une chose : le socialisme, c'est comme la chtouille : ça paraît marrant, au début, on l'attrape un peu en faisant n'importe quoi, mais une fois qu'on a compris ce que c'était et qu'on a bien dégusté, on se rend compte qu'on aura vraiment un mal de chien à s'en débarrasser !
- Oh, Bertrand, ce que j'aime chez toi, en plus de ton souci de l’intérêt général, c'est ton romantisme et ton sens si naturel de la poésie !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire