vendredi 23 novembre 2012

Chagrin d'amour

Le risque d'implosion de l'UMP et la guerre fratricide entre Fillon et Copé laissa le jeune militant Charles-Henri dans tous ses états. Lui qui se voyait déjà triomphalement élu à la tête des jeunes UMP, il comprit, dans un moment de lucidité, que ce rêve s’éloignait de jour en jour. Il songea à la charmante Marie-Eugénie qu'il avait rencontrée lors de ce rallye à St Germain-en-Laye. Que dirait-elle si Charles-Henri ne s'imposait pas ? Le jeune homme sentait bien que la douce demoiselle ne se laisserait pas séduire ainsi par le premier venu et qu'il devait se battre comme un lion pour conquérir le cœur de sa bien-aimée. Mais las ! Le danger d'une scission rendait caduque toute idée d’élévation au sein du mouvement, et il sentait bien que ni père, Charles-Gontran, ni mère, Aude-Aglaë, ne lui pardonneraient jamais s'il lui prenait l’idée de s'inscrire aux jeunesses socialistes pour tenter la même ascension, alors que ce parti semblait plus solide. Dès lors, l'avenir s’annonçait très sombre pour Charles-Henri, et, il devait bien se l'avouer, la perspective d'une bonne saillie avec Marie-Eugénie semblait bien compromise, et ce, malgré tout le matériel promotionnel et pédagogique dont il avait pris soin de se munir...

Le matériel promotionnel et pédagogique en question...

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