dimanche 14 août 2011

Les choses de la vie

Ce jour là, au siège du NPA (Nouveau Parti Avarié)...

Oliveau Besanceniais : Papa, je… je peux te parler ?
Alain Enruine : Que se passe-t-il Oliveau, tu as encore fait des bêtises ?
Oliveau Besanceniais : Euh, non, je, comment dire, c’est gênant…
Alain Enruine : Quoi ? Ta croisière ridicule en Méditerranée devant les cameras du monde entier ? Oui il est bon que tu te rendes comptes que tu as fait rire toute la planète mon petit Oliveau et que tu nous as foutu la honte, mais bon avec toi on est un peu habitué maintenant !
Oliveau Besanceniais : Non, ce n’est pas ça , c’est… plus personnel…
Alain Enruine : Ah, je crois que je comprends mon petit Oliveau, bon il va falloir qu’on parle tous les deux, viens, assieds-toi sur mes genoux... voilà, là, tu es bien comme ça ? Dis moi Oliveau, tu aimes les films de gla... mais qu'est-ce que je raconte moi ?? Euh... alors donc tu voulais me parler de choses délicates, mon petit Oliveau
Oliveau Besanceniais : Oui Papa
Alain Enruine : Oliveau, tu viens me voir parce que ton corps change, n’est-ce pas, c’est normal
Oliveau Besanceniais : Oui enfin, surtout un endroit précis, mais comment sais-tu… ?
Alain Enruine : Ttttt, j’ai été un jeune gauchiste, comme toi Oliveau
Oliveau Besanceniais : Tu as été jeune, toi ?
Alain Enruine : Oui, euh… bon reste un peu concentré petit co… mon garçon ! Alors tu voulais me dire que depuis peu tu as remarqué des choses étranges dans ton corps, et cela te perturbe
Oliveau Besanceniais : Oui je… enfin pour tout te dire j’ai une partie de mon corps qui reste toute dure depuis des jours
Alain Enruine : Mmmm depuis dimanche dernier, n’est-ce-pas, et les émeutes en Angleterre ?
Oliveau Besanceniais : Euh… oui papa
Alain Enruine : Ce n’est rien Oliveau, tu es un gauchiste qui grandis, tu n’es plus indiffèrent à certaines choses
Oliveau Besanceniais : Ben en fait voir des immeubles en flamme, des monsieurs armés, des vitrines éclatées, des noirs qui humilient des blancs je trouve ça… euh… excitant
Alain Enruine : Oui Oliveau, tu deviens gland euh... grand, mais je m’en était déjà aperçu quand j’ai surpris dans ta chambre, sous ton lit des magasines avec dedans des photos de femmes complètement habillées en uniforme maoïste, hein ne nie pas !
Oliveau Besanceniais : (tout rouge… enfin plus que d’habitude) mais euh… d’abord ils ne sont pas à moi, c’est heu… à un ami! Un ami qui ne pouvait pas les garder chez lui, tu comprends, c’est…euh… Jean-Luc, avec ses copains du PC, il ne veut pas les choquer avec ses penchants pour Mao.
Alain Enruine : Oui, j’ai toujours su que Mélangeons était un grand admirateur de la Chine et ses fières pagodes
Oliveau Besanceniais : C’est une contrepèterie ?
Alain Enruine : Non c’est une vérité
Oliveau Besanceniais : Ça veut dire quoi « Vérité » ?
Alain Enruine : La vérité pour un gauchiste, mon petit Oliveau, c’est un peu comme la vertu pour les barbus en djellaba : on condamne sans arrêt son absence chez les autres mais on est encore plus incapable de l’atteindre soi-même…
Oliveau Besanceniais : Ah c’est pour cela qu’on les aime tant alors ?
Alain Enruine : Oui, nous sommes des proches en quelque sorte…
Oliveau Besanceniais : Mais pourquoi ça me fait guili dans mon slip quand je vois des scènes d’émeutes ?
Alain Enruine : Parce que, Oliveau, tu es un gauchiste, et comme tout gauchiste normalement constitué tu ne peux réprimer tes pulsions reproductrices devant un spectacle particulièrement bordélique.
Oliveau Besanceniais : Justement papa, dis-moi... comment on fait les gauchistes ?
Alain Enruine : Ah Oliveau, il est temps d’évoquer les grandes questions, je ne vais plus te mentir maintenant, en te disant par exemple que les socialistes naissent dans les roses. Alors tu vois, tout commence par la rencontre entre le papa gauchiste et la maman gauchiste. Lorsque le papa et la maman se plaisent ils entament ce que l'on appelle une parade nuptiale, autrement appelée « manif » pour l’espèce gauchiste.
Oliveau Besanceniais (fasciné) : Ah oui ?
Alain Enruine : Oui le papa, pour impressionner la maman monte sur un tonneau et crie dans un porte-voix n'importe quelle niaiserie qui lui passe par la tête, à base de « CRS = SS », « tous ensemble, tous ensemble, ouais ! ouais ! » « solidarité avec les sans-papiers », « c'est la lutte finale » et autre bêtise. Ça n'a souvent aucun sens mais c'est comme cela que l’espèce fonctionne, il ne faut pas chercher à comprendre...
Oliveau Besanceniais : Et alors que se passe-t-il ensuite ?
Alain Enruine : Alors, et c'est cela le plus curieux, les scientifiques qui étudient l'espèce pensent que ces cris absurdes ont un effet hypnotique sur ceux qui les écoutent et certains, dont l'esprit critique n'est pas assez développé succombent à ce charabia et se transforment à leur tour en gauchistes... ainsi donc la maman gauchiste ne sert à rien, sinon à inciter le papa gauchiste à faire son discours idiot pour se la péter. C'est ainsi que l’espèce se reproduit.
Oliveau Besanceniais (déçu) : oh, je préfère l'histoire avec l'oiseau là...
Alain Enruine : Oui Oliveau, comme je savais que tu étais attiré par tout ce qui est colis et livraisons j'ai préféré t'inventer cette jolie histoire de cigogne, mais ce n'est pas ainsi que cela marche... pour en revenir à une discussion plus scientifique, les savants pensent que les gauchistes, du fait de leur technique de reproduction particulière, sont de la même famille que ces êtres microscopiques que l'on nomme « paramécies » et qui se multiplient par mitose. Oui Oliveau, tu connais la vérité maintenant, tu es... un être unicellulaire!
Oliveau Besanceniais : Ça... ça veut dire que je n'ai qu'un seul téléphone portable?
Alain Enruine (consterné) : Oliveau....!!! Non, ça veut dire que tu es une paramécie!!!
Oliveau Besanceniais (inquiet) : Je... je suis une pa... paramécie?
Alain Enruine : Cela expliquerait beaucoup de choses Oliveau, jusqu'à notre comportement incohérent ! Prends par exemple l’élection présidentielle de 2007. Rappelle-toi le nombre de candidats gauchistes au premier tour : quatre ou cinq, dont toi. Si ces andouilles aux mêmes discours formatés n’étaient pas des paramécies, comment peut-on comprendre qu'elles ne se soient jamais rendu compte qu'elles étaient identiques et qu'elles pouvaient fusionner et ne présenter qu'un seul candidat, évitant ainsi l’éparpillement des voix ? Mais non, tout ce qu'elles savent faire c'est se multiplier, se multiplier de façon toujours plus anarchique !!!
Oliveau Besanceniais : Ho là là ! On a eu chaud alors si les Français avaient élu une paramécie à l’Élysée, tu imagines la situation catastrophique... (pris d'une illumination) Hé mais, mais... c'est le cas !!!
Alain Enruine (résigné) : Hé oui, Oliveau, il existe également des paramécies de droite... !

« Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais! »

2 commentaires:

  1. Pas mal l'explication sur le mode de reproduction chez les gauchistes... jamais assité à une manif' de gauchiste, mais j'ai fait bien malgré moi une manif lycéen... oh, pas loin, hein, les manifestant voulaient sécher les cours, pas se fouler, on a manifesté contre je sais plus quoi à 300 mètres du lycée. Bref, j'en garde un grand souvenir pour ce qui est de la niaiserie des slogans, faudrait que je remette ça à l'occasion, le bisounourisme des uns allié à la mauvaise foi des autres arrogante ont quelque chose de fascinant...

    D'ailleurs, j'ai lu quelque part un intervenant disant qu'il y avait deux sortes de gauchistes : les bisounours et ceux qui veulent cramer le monde. Y'a sans doute d'autres catégories, je n'y connais pas grand chose en sociologie du gauchisme, mais cette analyse est un résumé pas si grossier que ça, peut-être bien...

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  2. Oui la manif lycéenne, de par son cote gentiment chahuteur, joue parfois le rôle de vaccin...

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