mercredi 4 mai 2011

Hommages au chat, ce bel inconnu...

A la manière de Baudelaire

Aux pieds d'une rêveuse et lascive géante
Qu'une mâle caresse emplie de volupté
Avait, comme la mer, en son éternité,
Empreint d'un baume lourd aux senteurs envoûtantes,

Un chat noir méditait, impassible dieu
Présidant aux amours des illustres mortelles,
Qui oublient dans l'alcôve à l'écart des chandelles
Le langoureux mystère émanant de ses yeux.

Couchée dans ce tombeau la muette sentinelle
Veillait sur le repos des délices charnelles,
Et la femme alanguie à la mort se livrait

Dans les suaves parfums qui remplissaient la pièce,​
Flottant comme un encens dont les charmes secrets
Enveloppaient son cœur d’une longue paresse…


Chatesque galanterie

Elle rêvait l’air mutin,
Vêtue du léger parfum
De son beau corps alangui,
Quand maître chat s’enhardit
A l’approcher sans un bruit
Sous le couvert de la nuit.
Comme un sein lui apparut
Il demeura confondu
Face au trésor de sa chair.
Que pouvait-il bien y faire ?
Un bon chat reste discret
Et sous le sceau du secret
Il commit la forfaiture
Que lui dictait sa nature.
Mais la belle ne sut rien
Du délit que le félin
Perpétra à son insu,
Quant à moi je m'aperçus
Que le matou arborait
Une moustache de lait…






3 commentaires:

  1. Hé bien, c'est une surprise que la création de ce blog, tu avais bien gardé le secret. Je vois qu'on te reconnaît assez vite, ça parle déjà de chats et de Baudelaire^^ (Manque l'autre de tes grandes obsessions, toutefois, la Trinité n'est pas complète encore...)
    Je m'en vais de ce pas mettre ce blog dans mes favoris et en faire la pub^^
    En espérant que l'exercice te plaise ;)

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  2. PS : Ok, j'ai réussi mais en choisissant l'option "Name/URL", en mettant Anonymous mon comm' a été refusé.

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